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'''Frieda Sophie Luise Freiin von Bülow''' née le {{date de naissance|12 octobre 1857}} à [[Berlin]] et morte le {{date de décès|12 mars 1909}} au château de [[Dornburg-Camburg]] est une écrivaine allemande et fondatrice du roman colonial allemand.
'''Frieda Sophie Luise Freiin von Bülow,''' née le {{date de naissance|12 octobre 1857}} à [[Berlin]] et morte le {{date de décès|12 mars 1909}} au château de [[Dornburg-Camburg]] est une écrivaine allemande et fondatrice du roman colonial allemand.


== Biographie ==
== Biographie ==
Frieda von Bülow vient de la famille noble [[Maison von Bülow|Bülow]] et passe ses premières années d'enfance à [[Izmir|Smyrne]] ([[Empire ottoman]]) car son père Hugo von Bülow (13 mai 1821–26 janvier 1869) y est consul de Prusse. Elle va à l'école tenue par les diaconesses de Kaiserswerth à Smyrne. La famille vécut avec leur père à Smyrne jusqu'en 1865, après quoi sa mère, née Klothilde Luise Henriette von Münchhausen (5 décembre 1832-27 mars 1891), rentre au manoir familial à Ingersleben près de Neudietendorf en [[Thuringe]] où Frieda grandit avec sa grand-mère et ses quatre frères et sœurs. Le consul von Bülow s'y rend en 1867, mais retourne à Smyrne, où il tombe bientôt malade et meurt.
Frieda von Bülow vient de la famille noble [[Maison von Bülow|Bülow]] et passe ses premières années d'enfance à [[Izmir|Smyrne]] ([[Empire ottoman]]) car son père Hugo von Bülow (13 mai 1821–26 janvier 1869) y est consul de Prusse. Elle va à l'école tenue par les diaconesses de Kaiserswerth à Smyrne. La famille vécut avec leur père à Smyrne jusqu'en 1865, après quoi sa mère, née Klothilde Luise Henriette von Münchhausen (5 décembre 1832-27 mars 1891), rentre au manoir familial à Ingersleben près de Neudietendorf en [[Thuringe]] où Frieda grandit avec sa grand-mère et ses quatre frères et sœurs. Le consul von Bülow s'y rend en 1867, mais retourne à Smyrne, où il tombe bientôt malade et meurt.


Frieda von Bülow est particulièrement proche de sa jeune sœur {{Lien|langue=de|trad=Margarethe von Bülow|Margarethe von Bülow}}. Après avoir fréquenté l'école à [[Neudietendorf]], les sœurs passent une année scolaire en Angleterre sous la tutelle des [[frères moraves]] en 1876<ref name="NH">[[Volker Klimpel]]: ''Frieda von Bülow'', in: Hubert Kolling (Hrsg.): ''Biographisches Lexikon zur Pflegegeschichte „Who was who in nursing history“'', Bd. 7 hpsmedia Nidda, S. 53+54.</ref>. En 1881, les sœurs déménagent à Berlin, où Margarethe se noie en 1884 en essayant de sauver un garçon lors que la glace s'était brisée sous lui. Les travaux littéraires de Margaret ne sont publiés qu'à titre posthume.
Frieda von Bülow est particulièrement proche de sa jeune sœur {{Lien|langue=de|trad=Margarethe von Bülow|Margarethe von Bülow}}. Après avoir fréquenté l'école à [[Neudietendorf]], les sœurs passent une année scolaire en Angleterre sous la tutelle des [[frères moraves]] en 1876<ref name="NH">Volker Klimpel: ''Frieda von Bülow'', in: Hubert Kolling (Hrsg.): ''Biographisches Lexikon zur Pflegegeschichte „Who was who in nursing history“'', Bd. 7 hpsmedia Nidda, S. 53+54.</ref>. En 1881, les sœurs déménagent à Berlin, où Margarethe se noie en 1884 en essayant de sauver un garçon lors que la glace s'était brisée sous lui. Les travaux littéraires de Margaret ne sont publiés qu'à titre posthume.


Peu de temps après cet événement, Frieda, fervente partisane du [[colonialisme]] fonda l' ''association'' des ''femmes infirmières dans les colonies'' . En tant que membre du conseil d'administration de la Société missionnaire évangélique allemande d'afrique de l'Est, elle fait campagne pour la création d'un hôpital missionnaire à Dunda am Kigan dès 1886. Afin de mettre en place des postes de soins infirmiers, elle se rend chez son frère Albrecht von Bülow à [[Zanzibar (pays)|Zanzibar]] et [[Afrique orientale allemande|en Afrique orientale allemande]], où elle vit de 1885 à 1889. Là, elle rencontre [[Carl Peters]], avec qui elle travaille pendant des années et dont elle tombe malheureusement amoureuse. Peters est l'un des pionniers les plus cruels du colonialisme allemands et devint plus tard le héros <nowiki><i id="mwKQ">colonial des</i></nowiki> nationaux-socialistes. Il est décrit dans son roman ''Im Lande der Verheißung'' (1899)<ref>{{Ouvrage|volume=|date=2016|isbn=}}</ref>. En octobre 1886, elle fonde la ''Deutschnationalen Frauenbund'' (association nationale allemande des femmes) . Elle organise des événements caritatifs pour les services de santé en Afrique de l'Est. Son style de vie, perçu comme extravagant, est également critiqué par von Bülow, car son apparition dans des cercles sociaux à prédominance masculine ne correspond pas à l'image d'une infirmière à l'époque. En 1888, l' ''Association nationale des femmes allemandes'' la renvoie du conseil d'administration. De retour à Berlin en 1889, malade du [[paludisme]], Frieda von Bülow commence à écrire de nombreux romans et nouvelles, dans lesquels elle met l'accent sur l'Afrique de l'Est et la vie coloniale. Sa tentative de gérer les plantations de son frère Albrecht von Bülow, décédé en 1892 sur le [[Kilimandjaro]] (alors en Afrique orientale allemande), échoue quelques années plus tard. Dès lors, elle vit de nouveau en Allemagne, passant les deux dernières années de sa vie avec sa sœur Sophie au [[château de Dornburg]] en Thuringe<ref name="GBG">Gisela Brinker-Gabler, Karola Ludwig, Angela Wöffen: ''Lexikon deutschsprachiger Schriftstellerinnen 1800-1945.'' dtv München, 1986. ISBN 3-423-03282-0. S. 48 f.</ref>.
Peu de temps après cet événement, Frieda, fervente partisane du [[colonialisme]] fonda l' ''association'' des ''femmes infirmières dans les colonies'' . En tant que membre du conseil d'administration de la Société missionnaire évangélique allemande d'Afrique de l'Est, elle fait campagne pour la création d'un hôpital missionnaire à Dunda am Kigan dès 1886. Afin de mettre en place des postes de soins infirmiers, elle se rend chez son frère Albrecht von Bülow à [[Zanzibar (pays)|Zanzibar]] et [[Afrique orientale allemande|en Afrique orientale allemande]], où elle vit de 1885 à 1889. Là, elle rencontre [[Carl Peters]], avec qui elle travaille pendant des années et dont elle tombe malheureusement amoureuse. Peters est l'un des pionniers les plus cruels du colonialisme allemands et devint plus tard le {{Lien|langue=de|trad=Deutscher Kolonialismus in der Zeit des Nationalsozialismus|Le colonialisme allemand à l'époque du national-socialisme|texte=héros colonial des nazis}}. Il est décrit dans son roman ''Im Lande der Verheißung'' (1899)<ref>{{Article |langue=en-gb |auteur1=Wolfgang U. Eckart |auteur2=Philipp Osten |titre=Schlachtschrecken — Konventionen |périodique=Neuere Medizin- und Wissenschaftsgeschichte |date=2011 |issn= |doi=10.1007/978-3-86226-459-9 |lire en ligne=https://link.springer.com/book/10.1007/978-3-86226-459-9 |consulté le=2021-01-27 |pages= }}</ref>. En octobre 1886, elle fonde la ''Deutschnationalen Frauenbund'' (association nationale allemande des femmes) . Elle organise des événements caritatifs pour les services de santé en Afrique de l'Est. Son style de vie, perçu comme extravagant, est également critiqué par von Bülow, car son apparition dans des cercles sociaux à prédominance masculine ne correspond pas à l'image d'une infirmière à l'époque. En 1888, la ''Deutschnationalen Frauenbund'' la renvoie du conseil d'administration. De retour à Berlin en 1889, malade du [[paludisme]], Frieda von Bülow commence à écrire de nombreux romans et nouvelles, dans lesquels elle met l'accent sur l'Afrique de l'Est et la vie coloniale.
De mai 1893 à avril 1894, Frieda von Bülow part de nouveau en Afrique orientale allemande suite au décès de son frère Albrecht von Bülow en 1892 sur le [[Kilimandjaro]]. Elle porte un projet révolutionnaire : être la première femme à gérer la palmeraie de son frère et sa carrière de calcaire près de [[Tanga (Tanzanie)|Tanga]] et construire une ferme allemande. Sa tentative échoue quelques années plus tard<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Frieda von Bülow |url=https://www.fembio.org/biographie.php/frau/biographie/frieda-von-buelow/ |site=www.fembio.org |consulté le=2021-01-27}}</ref>.
Dès lors, elle vit de nouveau en Allemagne, passant les deux dernières années de sa vie avec sa sœur Sophie au [[château de Dornburg]] en Thuringe<ref name="GBG">Gisela Brinker-Gabler, Karola Ludwig, Angela Wöffen: ''Lexikon deutschsprachiger Schriftstellerinnen 1800-1945.'' dtv München, 1986. ISBN 3-423-03282-0. S. 48 f.</ref>.


Frieda von Bülow succombe à un cancer en 1909.
Frieda von Bülow succombe à un cancer en 1909.


=== Amitiés ===
=== Amitiés ===
Frieda von Bülow est amie avec [[Lou Andreas-Salomé]]<ref name="NH">[[Volker Klimpel]]: ''Frieda von Bülow'', in: Hubert Kolling (Hrsg.): ''Biographisches Lexikon zur Pflegegeschichte „Who was who in nursing history“'', Bd. 7 hpsmedia Nidda, S. 53+54.</ref>. Au printemps 1897, Andreas-Salomé lui rend visite à Munich. Parmi les amis et admirateurs de Von Bülow figuraient également [[Rainer Maria Rilke]], qui est d'avis que Frieda von Bülow est toujours attachée aux personnes importantes.
Frieda von Bülow est amie avec [[Lou Andreas-Salomé]]<ref name="NH" />. Au printemps 1897, Andreas-Salomé lui rend visite à Munich. Parmi les amis et admirateurs de Von Bülow figuraient également [[Rainer Maria Rilke]], qui est d'avis que Frieda von Bülow est toujours attachée aux personnes importantes.


=== Hommages ===
=== Hommages ===


* Le nom «von-Bülow-Gymnasium» à Neudietendorf en 1997 remonte à Frieda et Margarethe von Bülow. <ref>Webseite: [http://www.von-buelow-gymnasium.de von Bülow Gymnasium Neudietendorf], abgerufen am 19. März 2017.</ref>
* Le nom «von-Bülow-Gymnasium» à Neudietendorf en 1997 remonte à Frieda et Margarethe von Bülow<ref>Webseite: [http://www.von-buelow-gymnasium.de von Bülow Gymnasium Neudietendorf], abgerufen am 19. März 2017.</ref>.


== Œuvres ==
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== Liens externes ==
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[[Catégorie:Personnalité féminine allemande]]
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Version du 27 janvier 2021 à 23:02

Frieda von Bülow
Biographie
Naissance
Décès
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Dornburg/Saale (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Margarethe von Bülow (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Frieda Sophie Luise Freiin von Bülow, née le à Berlin et morte le au château de Dornburg-Camburg est une écrivaine allemande et fondatrice du roman colonial allemand.

Biographie

Frieda von Bülow vient de la famille noble Bülow et passe ses premières années d'enfance à Smyrne (Empire ottoman) car son père Hugo von Bülow (13 mai 1821–26 janvier 1869) y est consul de Prusse. Elle va à l'école tenue par les diaconesses de Kaiserswerth à Smyrne. La famille vécut avec leur père à Smyrne jusqu'en 1865, après quoi sa mère, née Klothilde Luise Henriette von Münchhausen (5 décembre 1832-27 mars 1891), rentre au manoir familial à Ingersleben près de Neudietendorf en Thuringe où Frieda grandit avec sa grand-mère et ses quatre frères et sœurs. Le consul von Bülow s'y rend en 1867, mais retourne à Smyrne, où il tombe bientôt malade et meurt.

Frieda von Bülow est particulièrement proche de sa jeune sœur Margarethe von Bülow (de). Après avoir fréquenté l'école à Neudietendorf, les sœurs passent une année scolaire en Angleterre sous la tutelle des frères moraves en 1876[1]. En 1881, les sœurs déménagent à Berlin, où Margarethe se noie en 1884 en essayant de sauver un garçon lors que la glace s'était brisée sous lui. Les travaux littéraires de Margaret ne sont publiés qu'à titre posthume.

Peu de temps après cet événement, Frieda, fervente partisane du colonialisme fonda l' association des femmes infirmières dans les colonies . En tant que membre du conseil d'administration de la Société missionnaire évangélique allemande d'Afrique de l'Est, elle fait campagne pour la création d'un hôpital missionnaire à Dunda am Kigan dès 1886. Afin de mettre en place des postes de soins infirmiers, elle se rend chez son frère Albrecht von Bülow à Zanzibar et en Afrique orientale allemande, où elle vit de 1885 à 1889. Là, elle rencontre Carl Peters, avec qui elle travaille pendant des années et dont elle tombe malheureusement amoureuse. Peters est l'un des pionniers les plus cruels du colonialisme allemands et devint plus tard le héros colonial des nazis (de). Il est décrit dans son roman Im Lande der Verheißung (1899)[2]. En octobre 1886, elle fonde la Deutschnationalen Frauenbund (association nationale allemande des femmes) . Elle organise des événements caritatifs pour les services de santé en Afrique de l'Est. Son style de vie, perçu comme extravagant, est également critiqué par von Bülow, car son apparition dans des cercles sociaux à prédominance masculine ne correspond pas à l'image d'une infirmière à l'époque. En 1888, la Deutschnationalen Frauenbund la renvoie du conseil d'administration. De retour à Berlin en 1889, malade du paludisme, Frieda von Bülow commence à écrire de nombreux romans et nouvelles, dans lesquels elle met l'accent sur l'Afrique de l'Est et la vie coloniale.

De mai 1893 à avril 1894, Frieda von Bülow part de nouveau en Afrique orientale allemande suite au décès de son frère Albrecht von Bülow en 1892 sur le Kilimandjaro. Elle porte un projet révolutionnaire : être la première femme à gérer la palmeraie de son frère et sa carrière de calcaire près de Tanga et construire une ferme allemande. Sa tentative échoue quelques années plus tard[3].

Dès lors, elle vit de nouveau en Allemagne, passant les deux dernières années de sa vie avec sa sœur Sophie au château de Dornburg en Thuringe[4].

Frieda von Bülow succombe à un cancer en 1909.

Amitiés

Frieda von Bülow est amie avec Lou Andreas-Salomé[1]. Au printemps 1897, Andreas-Salomé lui rend visite à Munich. Parmi les amis et admirateurs de Von Bülow figuraient également Rainer Maria Rilke, qui est d'avis que Frieda von Bülow est toujours attachée aux personnes importantes.

Hommages

  • Le nom «von-Bülow-Gymnasium» à Neudietendorf en 1997 remonte à Frieda et Margarethe von Bülow[5].

Œuvres

  • Reiseskizzen und Tagebuchblätter aus Deutsch-Ostafrika (1889)
  • Am anderen Ende der Welt (Roman, 1890)
  • Der Konsul. Vaterländischer Roman aus unseren Tagen (1891)
  • Deutsch-Ostafrikanische Novellen. (Berlin 1892)
  • Ludwig von Rosen. Eine Erzählung aus zwei Welten. (Berlin 1892)
  • Margarethe und Ludwig. (Roman, Berlin 1892)
  • Tropenkoller. Episode aus dem deutschen Kolonialleben. Berlin 1896. (Digitalisat der Stanford University, 4. Aufl. 1911; PDF-Datei; 18,99 MB)
  • Einsame Frauen (Novellen, 1897)
  • Kara (Roman, 1897)
  • Anna Stern (Roman, 1898)
  • Wir von heute (Zwei Erzählungen, 1898)
  • Im Lande der Verheissung. Ein deutscher Kolonial-Roman. (Dresden 1899)
  • Abendkinder (Roman, 1900)
  • Im Hexenring. Eine Sommergeschichte vom Lande. (Roman, J. Engelhorn Stuttgart 1901)
  • Hüter der Schwelle (Roman, 1902)
  • Die stilisierte Frau. Sie und er (Zwei Novellen, 1902)
  • Allein ich will! (Roman, 1903)
  • Im Zeichen der Ernte. Italienisches Landleben von heute. (Roman, 1904)
  • Irdische Liebe. Eine Alltagsgeschichte (Roman, 1905)
  • Die Tochter (Roman, 1906)
  • Das Portugiesenschloss. Erzählung von der ostafrikanischen Küste (1907)
  • Freie Liebe (Novelle, 1909)
  • Die Schwestern. Geschichte einer Mädchenjugend. (Roman, Dresden 1909)
  • Frauentreue. (Roman, Dresden 1910)

Bibliographie

  • Autorenkollektiv: „Zwei Blüten an einem Zweig“. Beiträge zu Leben und Wirken der Schriftstellerinnen Frieda und Margarethe von Bülow. Hrsg.: Heimatmuseum Ingersleben, 2000 (Im Anhang Werkverzeichnis von Frieda und Margarethe von Bülow)
  • Katja Kaiser: Neudietendorf: Frieda von Bülow, die koloniale Frauenfrage und koloniale Frauenorganisationen, in: Ulrich van der Heyden und Joachim Zeller (Hrsg.): Kolonialismus hierzulande – Eine Spurensuche in Deutschland. Sutton Verlag, Erfurt 2007, ISBN 978-3-86680-269-8, S. 171–176.
  • Monika Czernin: „Jenes herrliche Gefühl der Freiheit“. Frieda von Bülow und die Sehnsucht nach Afrika. List, Berlin 2008, ISBN 978-3-471-77279-9 (Romanbiographie)
  • Katharina von Hammerstein (Hrsg.): Frieda Freiin von Bülow: Reisescizzen und Tagebuchblätter aus Deutsch-Ostafrika (=COGNOSCERE HISTORIAS, Bd. 19). Trafo, Berlin 2012, ISBN 978-3-89626-946-1
  • Marianne Brechhaus-Gerst: Frieda von Bülow, in: Jürgen Zimmerer (Hrsg.): Kein Platz an der Sonne. Erinnerungsorte der deutschen Kolonialgeschichte, Campus Verlag Ffm 2013, S. 365–373.
  • Kerstin Decker: Meine Farm in Afrika. Das Leben der Frieda von Bülow. Berlin Verlag, Berlin 2015, ISBN 978-3-8270-1237-1.
  • Katja Kaiser: Alles Theater? Die Inszenierung deutscher Herrschaft im ostafrikanischen "Schutzgebiet" in den Texten Frieda von Bülows. In: Stefan Noack / Christine de Gemeaux / Uwe Puschner (Hgg.): Deutsch-Ostafrika. Dynamiken europäischer Kulturkontakte und Erfahrungshorizonte im kolonialen Raum, Berlin u. a.: Peter Lang 2019 (Zivilisationen & Geschichte; 57), ISBN 978-3-631-77497-7, S. 59–78.

Références

  1. a et b Volker Klimpel: Frieda von Bülow, in: Hubert Kolling (Hrsg.): Biographisches Lexikon zur Pflegegeschichte „Who was who in nursing history“, Bd. 7 hpsmedia Nidda, S. 53+54.
  2. (en-GB) Wolfgang U. Eckart et Philipp Osten, « Schlachtschrecken — Konventionen », Neuere Medizin- und Wissenschaftsgeschichte,‎ (DOI 10.1007/978-3-86226-459-9, lire en ligne, consulté le )
  3. (de) « Frieda von Bülow », sur www.fembio.org (consulté le )
  4. Gisela Brinker-Gabler, Karola Ludwig, Angela Wöffen: Lexikon deutschsprachiger Schriftstellerinnen 1800-1945. dtv München, 1986. ISBN 3-423-03282-0. S. 48 f.
  5. Webseite: von Bülow Gymnasium Neudietendorf, abgerufen am 19. März 2017.

Liens externes