« Microascus brevicaulis » : différence entre les versions
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* ''Scopulariopsis brevicaulis'' <small>(Sacc.) Bainier, (1907)</small> }} |
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| ⚫ | '''''Microascus brevicaulis''''' est une espèce de microfungus [[Ascomycota (classification phylogénétique)|ascomycète]]<ref>{{cite web|title=MycoBank in English|url=http://www.mycobank.org/BioloMICS.aspx?Table=Mycobank&Rec=36461&Fields=All|accessdate=23 October 2013}}</ref>{{,}}<ref>Kirk et al., p. 55.</ref>. ''Microascus brevicaulis'' est la [[forme téléomorphe]] de ''Scopulariopsis brevicaulis''<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Abbott, Sigler et Currah |titre=Microascus brevicaulis sp. nov., the Teleomorph of Scopulariopsis brevicaulis, Supports Placement of Scopulariopsis with the Microascaceae |périodique=Mycologia |date=1998 |issn= |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/3761306?seq=1 |pages= }}</ref>''.'' |
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Il est présent dans le monde entier en tant que saprotrophe dans le sol, un agent commun de biodétérioration, un pathogène végétal irrégulier et un agent occasionnel d'infection des ongles chez l'homme. |
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Il est présent dans le monde entier en tant que [[saprotrophe]] dans le sol, un agent commun de biodétérioration, un pathogène végétal irrégulier et un agent occasionnel d'infection des ongles chez l'homme<ref name="onions1991">{{cite book|last=Onions|first=A.H.S., Allsopp D., Eggins H.O.W.|title=Smith's Introduction to industrial mycology.|publisher=Cambridge University Press|year=1991|isbn=978-0521427821|edition=7th|location=Cambridge, UK}}</ref>{{,}}<ref name="lee2012">{{cite journal|last=Lee|first=Myung Hoon|author2=Hwang, Sung Min|author3=Suh, Moo Kyu|author4=Ha, Gyoung Yim|author5=Kim, Heesoo|author6=Park, Jeong Young|year=2012 |title=Onychomycosis caused by Scopulariopsis brevicaulis: Report of Two Cases|journal=Annals of Dermatology| volume=24|issue=2|pages=209|doi=10.5021/ad.2012.24.2.209|pmc=3346915|pmid=22577275}}</ref> . |
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La plupart des articles sur ce champignon dans la littérature scientifique et médicale font référence au champignon en utilisant le nom de sa forme asexuée, ou [[Forme anamorphe|anamorphe]], ''Scopulariopsis brevicaulis''. Cependant, une forme sexuelle ([[Forme téléomorphe|téléomorphe]]) nommée ''Microascus brevicaulis'' a été récemment décrite<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Sandoval-Denis, Gené, Sutton, Cano-Lira, G.S. de Hoog, Decock, N.P. Wiederhold, Guarro |titre=Redefining Microascus, Scopulariopsis and allied genera |périodique=Persoonia |date=15 avril 2015 |issn= |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4988368/# |pages= }}</ref>. Dans le cadre de la révision du [[Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes|Code international de nomenclature pour les algues,]] les champignons et les plantes, tel qu'articulé dans le code de Melbourne en 2011 et code de Shenzhen 2018<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=IAPT |titre=Shenzhen 2018, International Code of Nomenclature for algae, fungi, and plants |url=https://www.iapt-taxon.org/nomen/main.php |site=Iapt-taxon.org |date=2018 |consulté le=2020}}</ref>, on ne sait toujours pas quel nom ce champignon prendra finalement. Jusqu'à clarification supplémentaire, les noms Microascus brevicaulis, ''Scopulariopsis brevicaulis'' et ''S. brevicaulis'' coexistent. |
La plupart des articles sur ce champignon dans la littérature scientifique et médicale font référence au champignon en utilisant le nom de sa forme asexuée, ou [[Forme anamorphe|anamorphe]], ''Scopulariopsis brevicaulis''<ref name="hawksworth2011">{{cite journal | last1 = Hawksworth | first1 = D. L. | year = 2011 | title = A new dawn for the naming of fungi: impacts of decisions made in Melbourne in July 2011 on the future publication and regulation of fungal names | url = | journal = MycoKeys | volume = 1 | issue = | pages = 7–20 | doi = 10.3897/mycokeys.1.2062 | pmc = 3359813 }}</ref>. Cependant, une forme sexuelle ([[Forme téléomorphe|téléomorphe]]) nommée ''Microascus brevicaulis'' a été récemment décrite<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Sandoval-Denis, Gené, Sutton, Cano-Lira, G.S. de Hoog, Decock, N.P. Wiederhold, Guarro |titre=Redefining Microascus, Scopulariopsis and allied genera |périodique=Persoonia |date=15 avril 2015 |issn= |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4988368/# |pages= }}</ref>. Dans le cadre de la révision du [[Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes|Code international de nomenclature pour les algues,]] les champignons et les plantes, tel qu'articulé dans le code de Melbourne en 2011 et code de Shenzhen 2018<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=IAPT |titre=Shenzhen 2018, International Code of Nomenclature for algae, fungi, and plants |url=https://www.iapt-taxon.org/nomen/main.php |site=Iapt-taxon.org |date=2018 |consulté le=2020}}</ref>, on ne sait toujours pas quel nom ce champignon prendra finalement<ref name="hawksworth2011" />. Jusqu'à clarification supplémentaire, les noms ''Microascus brevicaulis'', ''Scopulariopsis brevicaulis'' et ''S. brevicaulis'' coexistent. |
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== Pathogénicité chez l'homme == |
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Microascus brevicaulis a généralement été associé à des infections localisées à la surface de la peau des patients. Bien que ce champignon soit responsable de plusieurs maladies cutanées, il n'est pas considéré comme un pathogène habituel. Il est cependant classé comme une moisissure dermatomycosique connue pour provoquer une onychomycose. |
''Microascus brevicaulis'' a généralement été associé à des infections localisées à la surface de la peau des patients. Bien que ce champignon soit responsable de plusieurs maladies cutanées, il n'est pas considéré comme un pathogène habituel. Il est cependant classé comme une moisissure dermatomycosique connue pour provoquer une [[onychomycose]]. |
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Il s'agit de la maladie la plus répandue affectant les ongles humains, mais M. brevicaulis a été isolé d'ongles sains et malades, ce qui indique qu'il pourrait être un contaminant inoffensif dans certaines situations, mais se comporter comme un agent pathogène opportuniste dans d'autres. |
Il s'agit de la maladie la plus répandue affectant les ongles humains, mais ''M. brevicaulis'' a été isolé d'ongles sains et malades, ce qui indique qu'il pourrait être un contaminant inoffensif dans certaines situations, mais se comporter comme un agent pathogène opportuniste dans d'autres. |
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Microascus brevicaulis est également connu pour provoquer des infections cutanées granulomateuses chez l'homme. |
''Microascus brevicaulis'' est également connu pour provoquer des infections cutanées [[Granulome|granulomateuses]] chez l'homme. |
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M. brevicaulis est considérablement plus dangereux (voire mortel) dans les situations où il parvient à contourner la peau et atteindre les tissus profonds. Le danger vient du fait que M. brevicaulis est un pathogène opportuniste multi-résistant. Dans le passé, ces types d'infections se produisaient principalement si une personne se perforait la peau avec un bâton ou subissait une forme similaire de traumatisme |
''M. brevicaulis'' est considérablement plus dangereux (voire mortel) dans les situations où il parvient à contourner la peau et atteindre les tissus profonds. Le danger vient du fait que ''M. brevicaulis'' est un pathogène opportuniste multi-résistant. Dans le passé, ces types d'infections se produisaient principalement si une personne se perforait la peau avec un bâton ou subissait une forme similaire de traumatisme pouvant implanter ''M. brevicaulis'' sous la peau. Cependant, ces dernières années, il y a eu une augmentation du nombre auparavant rare de cas d'infections des tissus profonds résultant de ''M. brevicaulis''. Dans les cas contemporains où une invasion tissulaire profonde s'est produite, les patients sont presque toujours immunodéprimés. On pense que l'incidence croissante de maladies comme le sida et le [[diabète]], associée à des pratiques médicales comme la [[chimiothérapie]] et les traitements antibiotiques à large spectre, est principalement responsable de la création d'un grand nombre d'individus prédisposés à des infections potentiellement mortelles à ''M. brevicaulis''. |
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Version du 22 novembre 2020 à 02:34
Microascus brevicaulis
Microascus brevicaulis vu au microscope à contraste interférentiel.
Microascus brevicaulis
S.P. Abbott, (1998)
S.P. Abbott, (1998)
- Penicillium brevicaule Sacc., (1886)
- Scopulariopsis brevicaulis (Sacc.) Bainier, (1907)
Microascus brevicaulis est une espèce de microfungus ascomycète[1],[2]. Microascus brevicaulis est la forme téléomorphe de Scopulariopsis brevicaulis[3].
Il est présent dans le monde entier en tant que saprotrophe dans le sol, un agent commun de biodétérioration, un pathogène végétal irrégulier et un agent occasionnel d'infection des ongles chez l'homme[4],[5] .
Nom
La plupart des articles sur ce champignon dans la littérature scientifique et médicale font référence au champignon en utilisant le nom de sa forme asexuée, ou anamorphe, Scopulariopsis brevicaulis[6]. Cependant, une forme sexuelle (téléomorphe) nommée Microascus brevicaulis a été récemment décrite[7]. Dans le cadre de la révision du Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes, tel qu'articulé dans le code de Melbourne en 2011 et code de Shenzhen 2018[8], on ne sait toujours pas quel nom ce champignon prendra finalement[6]. Jusqu'à clarification supplémentaire, les noms Microascus brevicaulis, Scopulariopsis brevicaulis et S. brevicaulis coexistent.
Morphologie
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Écologie
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Pathogénicité chez l'homme
Microascus brevicaulis a généralement été associé à des infections localisées à la surface de la peau des patients. Bien que ce champignon soit responsable de plusieurs maladies cutanées, il n'est pas considéré comme un pathogène habituel. Il est cependant classé comme une moisissure dermatomycosique connue pour provoquer une onychomycose.
Il s'agit de la maladie la plus répandue affectant les ongles humains, mais M. brevicaulis a été isolé d'ongles sains et malades, ce qui indique qu'il pourrait être un contaminant inoffensif dans certaines situations, mais se comporter comme un agent pathogène opportuniste dans d'autres.
Microascus brevicaulis est également connu pour provoquer des infections cutanées granulomateuses chez l'homme.
M. brevicaulis est considérablement plus dangereux (voire mortel) dans les situations où il parvient à contourner la peau et atteindre les tissus profonds. Le danger vient du fait que M. brevicaulis est un pathogène opportuniste multi-résistant. Dans le passé, ces types d'infections se produisaient principalement si une personne se perforait la peau avec un bâton ou subissait une forme similaire de traumatisme pouvant implanter M. brevicaulis sous la peau. Cependant, ces dernières années, il y a eu une augmentation du nombre auparavant rare de cas d'infections des tissus profonds résultant de M. brevicaulis. Dans les cas contemporains où une invasion tissulaire profonde s'est produite, les patients sont presque toujours immunodéprimés. On pense que l'incidence croissante de maladies comme le sida et le diabète, associée à des pratiques médicales comme la chimiothérapie et les traitements antibiotiques à large spectre, est principalement responsable de la création d'un grand nombre d'individus prédisposés à des infections potentiellement mortelles à M. brevicaulis.
Notes et références
- « MycoBank in English » (consulté le )
- Kirk et al., p. 55.
- (en) Abbott, Sigler et Currah, « Microascus brevicaulis sp. nov., the Teleomorph of Scopulariopsis brevicaulis, Supports Placement of Scopulariopsis with the Microascaceae », Mycologia, (lire en ligne)
- (en) A.H.S., Allsopp D., Eggins H.O.W. Onions, Smith's Introduction to industrial mycology., Cambridge, UK, 7th, (ISBN 978-0521427821)
- Myung Hoon Lee, Hwang, Sung Min, Suh, Moo Kyu, Ha, Gyoung Yim, Kim, Heesoo et Park, Jeong Young, « Onychomycosis caused by Scopulariopsis brevicaulis: Report of Two Cases », Annals of Dermatology, vol. 24, no 2, , p. 209 (PMID 22577275, PMCID 3346915, DOI 10.5021/ad.2012.24.2.209)
- D. L. Hawksworth, « A new dawn for the naming of fungi: impacts of decisions made in Melbourne in July 2011 on the future publication and regulation of fungal names », MycoKeys, vol. 1, , p. 7–20 (PMCID 3359813, DOI 10.3897/mycokeys.1.2062)
- (en) Sandoval-Denis, Gené, Sutton, Cano-Lira, G.S. de Hoog, Decock, N.P. Wiederhold, Guarro, « Redefining Microascus, Scopulariopsis and allied genera », Persoonia, (lire en ligne)
- (en) IAPT, « Shenzhen 2018, International Code of Nomenclature for algae, fungi, and plants », sur Iapt-taxon.org, (consulté le )
