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La religiosité des parents est positivement associée à la fertilité de leurs enfants. Par conséquent, des parents plus religieux auront tendance à augmenter la fécondité de leurs enfants<ref name="balbo2013" />.
La religiosité des parents est positivement associée à la fertilité de leurs enfants. Par conséquent, des parents plus religieux auront tendance à augmenter la fécondité de leurs enfants<ref name="balbo2013" />.

===Transmission de valeurs entre les générations===
La transmission des valeurs des parents à leur progéniture est un domaine essentiel de la recherche sur la fertilité. L'hypothèse est que les parents transmettent à leurs enfants leurs valeurs familiales, leurs préférences, leurs attitudes et leur religiosité, qui ont toutes des effets à long terme analogues à ceux de la génétique. Les chercheurs ont essayé de trouver une relation de cause à effet entre, par exemple, le nombre de frères et sœurs des parents et le nombre d'enfants nés par les propres enfants des parents (effet quantique), ou entre l'âge de la première naissance de la génération des parents et l'âge de la première naissance de l'un de leurs propres enfants (effet de tempo)<ref name="balbo2013" />.

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===Mariage et union libre===
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Des données de 2003 en Roumanie ont montré que le mariage a permis d'égaliser le taux de fécondité total parmi les personnes très instruites et peu instruites à environ 1,4. En revanche, chez les personnes en union libre, un niveau d'éducation plus faible fait augmenter le taux de fécondité à 1,7, et un niveau d'éducation plus élevé le fait baisser à 0,7<ref>{{cite journal|title=Recent Features of Cohabitational and Marital Fertility in Romania| first1 = Jan M. | last1 = Hoem | first2 = Cornelia | last2 = Mureşan | first3 = Mihaela | last3 = Hărăguş | name-list-style = vanc |journal=Population English Edition|year=2013|url=http://www.demogr.mpg.de/papers/working/wp-2013-007.pdf}}</ref>. Une autre étude a montré que les femmes roumaines peu instruites ont une fécondité à peu près égale dans les couples mariés et les couples en union libre<ref>{{cite journal| last1 = Hoem | first1 = Jan M. | last2 = Muresan | first2 = Cornelia | name-list-style = vanc |title=The Role of Consensual Unions in Romanian Total Fertility|journal=Stockholm Research Reports in Demography |year=2011 |url= http://www.demogr.mpg.de/en/projects_publications/publications_1904/other_working_papers/the_role_of_consensual_unions_in_romanian_total_fertility_4544.htm |access-date=2016-02-20|archive-url=https://web.archive.org/web/20160303104323/http://www.demogr.mpg.de/en/projects_publications/publications_1904/other_working_papers/the_role_of_consensual_unions_in_romanian_total_fertility_4544.htm|archive-date=2016-03-03|url-status=dead}}</ref>.

Une étude menée aux États-Unis et dans plusieurs pays d'Europe a montré que les femmes qui restent en union libre après avoir donné naissance ont une probabilité nettement plus faible d'avoir un deuxième enfant que les femmes mariées dans tous les pays, sauf en Europe de l'Est<ref>{{cite journal | vauthors = Perelli-Harris B | title = How Similar are Cohabiting and Married Parents? Second Conception Risks by Union Type in the United States and Across Europe | journal = European Journal of Population | volume = 30 | issue = 4 | pages = 437–464 | year = 2014 | pmid = 25395696 | pmc = 4221046 | doi = 10.1007/s10680-014-9320-2 }}</ref>.


== Articles connexes ==
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Version du 10 novembre 2020 à 09:49

Les facteurs de fertilité sont des déterminants du nombre d'enfants qu'une personne est susceptible d'avoir. Les facteurs de fertilité sont pour la plupart des corrélations positives ou négatives sans liens de causalité.

Les facteurs généralement associés à l'augmentation de la fécondité comprennent l'intention d'avoir des enfants[1], une égalité entre les sexes très élevée ou très faible, religiosité[2], la transmission intergénérationnelle de valeurs, le mariage, la guerre[3], les aides sociales, résidence rurale, l’existence de programmes gouvernementaux pro-famille, un faible QI[4] et une agriculture accrue[5].

Les facteurs généralement associés à une baisse de la fécondité comprennent l'augmentation du revenu[1], changements de valeur et d'attitude[6] le niveau d'éducation[7], la participation des femmes au travail[8], contrôle étatique de la démographie[9], l'augmentation de l'âge des parents[10], l'utilisation de la contraception, la réticence des partenaires à avoir des enfants, les marchés du logement moins abordables[11], l'infertilité[12], la pollution[13] et l'obésité[14].

Facteurs associés à une fertilité accrue

Intention

Une famille norvégienne vers 1900 composée de deux parents et cinq enfants

Le pouvoir prédictif des intentions continue à être débattu. Les recherches qui affirment que les intentions sont un bon prédicteur des résultats réels tendent à s'inspirer de la théorie du comportement planifié (TPB). Selon la TPB, les intentions découlent de trois facteurs : les attitudes à l'égard des enfants, notamment le coût de leur éducation par rapport aux avantages perçus ; les normes subjectives, par exemple l'influence des autres ; et le contrôle perçu sur le comportement, c'est-à-dire le degré de contrôle qu'un individu exerce sur son propre comportement[1].

Les intentions de fécondité se résument généralement au nombre d'enfants à mettre au monde et au moment où il faut les avoir. Cette intention du nombre d'enfant a tendance à changer en fonction des hauts et des bas d'une vie. L'intention de tempo est un prédicteur un peu meilleur, mais reste un faible moyen de prédire les résultats réels[1].

L'intention d'avoir des enfants augmente généralement la probabilité d'avoir des enfants. Cette relation est bien mise en évidence dans les sociétés avancées, où le contrôle des naissances notamment par la contraception est généralisé[1].

Une comparaison d'une enquête avec les registres des naissances en Norvège a montré que les personnes ayant déjà des enfants étaient plus susceptibles de réaliser leurs intentions en matière de fertilité que les personnes interrogées sans enfant[15]. Cela pourrait suggérer que les personnes sans enfants sous-estimeraient l'effort que représente le fait d'avoir des enfants ou bien que les parents peuvent mieux estimer leur capacité à s'occuper d'un autre enfant. Les personnes ayant l'intention d'avoir des enfants immédiatement avaient plus de chances d'y parvenir dans les deux ans[15] et le taux de fécondité s'est avéré plus élevé chez les personnes ayant l'intention d'avoir des enfants à long terme (après quatre ans)[15]. La stabilité des intentions de fécondité améliore encore les chances de les réaliser[16]. Cette stabilité est renforcée par la conviction qu'avoir un enfant améliorera la satisfaction de vivre et les relations entre partenaires[16].

Les chances de réaliser les intentions de fécondité sont plus faibles dans les États post-soviétiques que dans les États d'Europe occidentale[17].

L'intention d'avoir des enfants dépend de nombreux facteurs. La préférence de la mère pour la taille de la famille influence celle des enfants jusqu'au début de l'âge adulte[18]. De même, les membres de la famille élargie ont également une influence sur les intentions de fécondité, un nombre accru de neveux et de nièces augmentant le nombre d'enfants préférés[1]. Ainsi, la pression sociale exercée par la famille et les amis pour avoir un autre enfant[1].

Une étude menée en Allemagne de l'Ouest a révélé que les hommes qui ne reçoivent aucune aide et ceux qui sont soutenus par de nombreuses personnes différentes ont moins de chances d'avoir l'intention d'avoir un autre enfant que ceux qui bénéficient d'une aide modérée. L'effet négatif du soutien de nombreuses personnes différentes est probablement lié à des problèmes de coordination[1].

Les gens plus heureux ont tendance à vouloir plus d'enfants[1].

Une situation de logement sûr est liée à un désir d'enfant plus important[19].

La religiosité est corrélé à une intentionnalité d'avoir plus d'enfant[20].

Niveau d'égalité entre les sexes

Dans les sociétés avancées, où le contrôle des naissances est standard, une répartition très égale des tâches ménagères tend à améliorer les chances d'un deuxième enfant[1]. Selon une autre étude, une répartition très inégale des tâches ménagères augmente également les chances d'un deuxième enfant[1].

Préférence de fécondité

La théorie des préférences suggère que l'attitude d'une femme à l'égard des enfants se forme tôt dans la vie. En outre, ces attitudes ont tendance à se maintenir tout au long de la vie et se résument à trois types principaux : orientation professionnelle, orientation familiale et combinaison du travail et de la famille. Les recherches montrent que les femmes qui ont une vie familiale sont celles qui ont le plus d'enfants et celles qui ont une vie professionnelle en ont le moins, voire pas du tout, bien que la causalité reste floue[1].

Les préférences peuvent également s'appliquer au sexe des enfants nés, et peuvent donc influencer les décisions d'avoir plus d'enfants. Par exemple, si un couple préfère avoir au moins un garçon et une fille, et que les deux premiers enfants nés sont des garçons, il y a une forte probabilité que le couple choisisse d'avoir un autre enfant[1].

Religiosité

Une enquête réalisée en 2002 aux États-Unis a révélé que les femmes qui déclarent que la religion est "très importante" dans leur vie quotidienne ont une fécondité plus élevée que celles qui la déclarent "assez importante" ou "pas importante"[2].

Pour de nombreuses religions, la religiosité est directement associée à une augmentation de l'intention d'avoir des enfants[2], ce qui semble être le principal moyen par lequel la religion augmente la fécondité[20]. Par exemple, à partir de 1963, les couples catholiques avaient généralement l'intention d'avoir plus d'enfants que les couples juifs, qui, à leur tour, avaient tendance à avoir plus d'enfants que les couples protestants[20]. Chez les catholiques, une religiosité accrue est associée à l'intention d'avoir plus d'enfants, alors qu'à l'inverse, une religiosité accrue chez les protestants est associée à l'intention d'avoir moins d'enfants[20].

Il a également été suggéré que les religions encouragent généralement des modes de vie comportant des facteurs de fertilité qui, à leur tour, augmentent la fertilité[21]. Par exemple, les points de vue religieux sur le contrôle des naissances sont, dans de nombreuses religions, plus restrictifs que les points de vue laïques, et ces restrictions religieuses ont été associées à une augmentation de la fertilité[22].

La religion modifie parfois les effets de l'éducation et du revenu sur la fécondité. L'éducation catholique au niveau universitaire et secondaire est associée à une fécondité plus élevée, même si l'on tient compte de l'effet confondant selon lequel une religiosité plus élevée entraîne une plus grande probabilité de fréquenter une école affiliée à une religion[20]. Un revenu plus élevé est également associé à une légère augmentation de la fécondité chez les couples catholiques, cependant, il est associé à une légère diminution de la fécondité chez les couples protestants[20].

La religiosité des parents est positivement associée à la fertilité de leurs enfants. Par conséquent, des parents plus religieux auront tendance à augmenter la fécondité de leurs enfants[1].

Transmission de valeurs entre les générations

La transmission des valeurs des parents à leur progéniture est un domaine essentiel de la recherche sur la fertilité. L'hypothèse est que les parents transmettent à leurs enfants leurs valeurs familiales, leurs préférences, leurs attitudes et leur religiosité, qui ont toutes des effets à long terme analogues à ceux de la génétique. Les chercheurs ont essayé de trouver une relation de cause à effet entre, par exemple, le nombre de frères et sœurs des parents et le nombre d'enfants nés par les propres enfants des parents (effet quantique), ou entre l'âge de la première naissance de la génération des parents et l'âge de la première naissance de l'un de leurs propres enfants (effet de tempo)[1].

La plupart des études concernant le tempo se concentrent sur les mères adolescentes et montrent que le fait d'avoir eu une jeune mère augmente la probabilité d'avoir un enfant à un jeune âge[1].

Dans les pays à revenu élevé, le nombre d'enfants qu'une personne a, présente une forte corrélation avec le nombre d'enfants que chacun de ces enfants aura finalement[23],[1].

Les données danoises sur les jumeaux non identiques qui grandissent dans le même environnement que les jumeaux identiques indiquent que les influences génétiques en elles-mêmes l'emportent largement sur les influences environnementales précédemment partagées[1]. Le rang de naissance des jumeaux ne semble pas avoir d'effet sur la fertilité[20].

D'autres études montrent cependant que cet effet peut être contrebalancé par les attitudes de l'enfant qui résultent de ses expériences personnelles, de sa religiosité, de son éducation, etc. Ainsi, bien que la préférence de la mère pour la taille de la famille puisse influencer celle des enfants au début de l'âge adulte[23], les propres attitudes de l'enfant prennent alors le dessus et influencent les décisions en matière de fécondité[1].

Mariage et union libre

L'effet des unions libres sur la fécondité varie selon les pays[1].

Aux États-Unis, d'une union libre est généralement associée à une fécondité plus faible[1]. Cependant, une autre étude a montré qu'en France, les couples en union libre ont une fécondité égale à celle des couples mariés[1]. Il a également été démontré que les Russes ont une fécondité plus élevée au sein des unions libres[24].

Des données de 2003 en Roumanie ont montré que le mariage a permis d'égaliser le taux de fécondité total parmi les personnes très instruites et peu instruites à environ 1,4. En revanche, chez les personnes en union libre, un niveau d'éducation plus faible fait augmenter le taux de fécondité à 1,7, et un niveau d'éducation plus élevé le fait baisser à 0,7[25]. Une autre étude a montré que les femmes roumaines peu instruites ont une fécondité à peu près égale dans les couples mariés et les couples en union libre[26].

Une étude menée aux États-Unis et dans plusieurs pays d'Europe a montré que les femmes qui restent en union libre après avoir donné naissance ont une probabilité nettement plus faible d'avoir un deuxième enfant que les femmes mariées dans tous les pays, sauf en Europe de l'Est[27].

Articles connexes

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v « Fertility in Advanced Societies: A Review of Research: La fécondité dans les sociétés avancées: un examen des recherches », European Journal of Population = Revue Europeenne de Demographie, vol. 29, no 1,‎ , p. 1–38 (PMID 23440941, PMCID 3576563, DOI 10.1007/s10680-012-9277-y, lire en ligne)
  2. a b et c « Religiosity and Fertility in the United States: The Role of Fertility Intentions », Social Forces; A Scientific Medium of Social Study and Interpretation, vol. 86, no 3,‎ , p. 1163–1188 (PMID 19672317, PMCID 2723861, DOI 10.1353/sof.0.0000)
  3. « Wealth modifies relationships between kin and women's fertility in high-income countries », Behavioral Ecology, vol. 25, no 4,‎ , p. 834–842 (ISSN 1045-2249, DOI 10.1093/beheco/aru059)
  4. Shatz, « IQ and fertility: A cross-national study », Intelligence, vol. 36, no 2,‎ , p. 109–111 (DOI 10.1016/j.intell.2007.03.002)
  5. « Human population numbers as a function of food supply », Russel Hopfenburg, David Pimentel, Duke University, Durham, NC, USA;2Cornell University, Ithaca, NY, USA
  6. The ESHRE Capri Workshop Group, « Europe the continent with the lowest fertility », Human Reproduction Update, vol. 16, no 6,‎ , p. 590–602 (PMID 20603286, DOI 10.1093/humupd/dmq023, lire en ligne [review], consulté le Mois invalide (free))
  7. (en) Pradhan, « Female Education and Childbearing: A Closer Look at the Data », Investing in Health, (consulté le )
  8. Bloom, Canning, Fink et Finlay, « Fertility, female labor force participation, and the demographic dividend », Journal of Economic Growth, vol. 14, no 2,‎ , p. 79–101 (DOI 10.1007/s10887-009-9039-9)
  9. Feng, Yong et Gu, « Population, Policy, and Politics: How Will History Judge China's One-Child Policy? », Population and Development Review, vol. 38,‎ , p. 115–29 (DOI 10.1111/j.1728-4457.2013.00555.x, lire en ligne)
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  11. Li, « Fertility intention‐induced relocation: The mediating role of housing markets », Population, Space and Place, vol. 25, no 8,‎ (DOI 10.1002/psp.2265)
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  13. « Exposure to air pollution seems to negatively affect women's fertility »
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  15. a b et c Lars Dommermuth, Jane Klobas et Trude Lappegård, « Differences in childbearing by time frame of fertility intention. A study using survey and register data from Norway », Part of the research project Family Dynamics, Fertility Choices and Family Policy (FAMDYN)
  16. a et b Laura Cavalli et Jane Klobas, « How expected life and partner satisfaction affect women's fertility outcomes: the role of uncertainty in intentions », Population Review, vol. 52, no 2,‎ (lire en ligne)
  17. Zsolt Spéder et Balázs Kapitány, « Failure to Realize Fertility Intentions: A Key Aspect of the Post-communist Fertility Transition », Population Research and Policy Review, vol. 33, no 3,‎ , p. 393–418 (DOI 10.1007/s11113-013-9313-6)
  18. « Family influences on family size preferences », Demography, vol. 31, no 1,‎ , p. 65–79 (PMID 8005343, DOI 10.2307/2061908, JSTOR 2061908)
  19. Daniele Vignoli, Francesca Rinesi et Eleonora Mussino, « A home to plan the first child? Fertility intentions and housing conditions in Italy », Population, Space and Place, vol. 19,‎ , p. 60–71 (DOI 10.1002/psp.1716, lire en ligne)
  20. a b c d e f et g Charles F. Westoff et R. G. Potter, Third Child: A Study in the Prediction of Fertility, Princeton, NJ, Princeton University Press, (ISBN 9781400876426, lire en ligne) Pages 238-244
  21. Page 118 in: Li Zhang, Male Fertility Patterns and Determinants. Volume 27 of The Springer Series on Demographic Methods and Population Analysis, Springer Science & Business Media, (ISBN 9789048189397)
  22. « Family planning: cultural and religious perspectives », Human Reproduction, vol. 8, no 6,‎ , p. 969–76 (PMID 8345093, DOI 10.1093/oxfordjournals.humrep.a138176, lire en ligne)
  23. a et b « Cross-national patterns of intergenerational continuities in childbearing in developed countries », Biodemography and Social Biology, vol. 59, no 2,‎ , p. 101–26 (PMID 24215254, PMCID 4160295, DOI 10.1080/19485565.2013.833779)Modèle:Primary source inline
  24. « Family Formation Trajectories in Romania, the Russian Federation and France: Towards the Second Demographic Transition? », European Journal of Population, vol. 29,‎ , p. 69–101 (DOI 10.1007/s10680-012-9279-9, lire en ligne)
  25. Jan M. Hoem, Cornelia Mureşan et Mihaela Hărăguş, « Recent Features of Cohabitational and Marital Fertility in Romania », Population English Edition,‎ (lire en ligne)
  26. Jan M. Hoem et Cornelia Muresan, « The Role of Consensual Unions in Romanian Total Fertility », Stockholm Research Reports in Demography,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  27. « How Similar are Cohabiting and Married Parents? Second Conception Risks by Union Type in the United States and Across Europe », European Journal of Population, vol. 30, no 4,‎ , p. 437–464 (PMID 25395696, PMCID 4221046, DOI 10.1007/s10680-014-9320-2)