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'''Le Parc national de la Lomami''' est un [[parc national]] situé dans la [[République démocratique du Congo]] en [[Afrique centrale]]. Situé dans le milieu du bassin de la [[Lomami (rivière)|Rivière Lomami]], il est à cheval sur les provinces de [[Tshopo (province)|Tshopo]] et [[Maniema|du Maniema]] avec un léger chevauchement dans les forêts des bassins des rivières [[Tshwapa (rivière)|Tshuapa]] et [[Lualaba (rivière)|Lualaba]]. Le parc national a été officiellement déclarée le 7 juillet 2016. C'est le 9ème parc national du pays et le premier à être créé depuis 1992.
'''Le Parc national de la Lomami''' est un [[parc national]] situé dans la [[République démocratique du Congo]] en [[Afrique centrale]]. Situé dans le milieu du bassin de la [[Lomami (rivière)|rivière Lomami]], il est à cheval sur les provinces de [[Tshopo (province)|Tshopo]] et [[Maniema|du Maniema]] avec un léger chevauchement dans les forêts des bassins des rivières [[Tshwapa (rivière)|Tshuapa]] et [[Lualaba (rivière)|Lualaba]]. Le parc national a été officiellement déclarée le 7 juillet 2016. C'est le 9ème parc national du pays et le premier à être créé depuis 1992.


Le Parc national de la Lomami se compose de {{unité|8879|km|2}} (887 900 hectares) de forêts humides tropicales de baisses terres avec des îles de savane dans le sud et des collines à l'ouest. Il est à la maison à plusieurs niveaux national [[Endémisme|espèces endémiques]], y compris le [[bonobo]], l'[[okapi]], le [[paon du Congo]], et un'espèce récemment découverte de primates appelée [[Lesula]], ainsi que le rare [[Cercopithecus dryas|cercopithèque dryade]] connu localement comme ''inoko''. Une importante population d'[[éléphant de forêt d'Afrique]] est encore protégée dans la partie nord du parc.
Le Parc national de la Lomami se compose de {{unité|8879|km|2}} (887 900 hectares) de forêts humides tropicales de baisses terres avec des îles de savane dans le sud et des collines à l'ouest. Il est à la maison à plusieurs niveaux national [[Endémisme|espèces endémiques]], y compris le [[bonobo]], l'[[okapi]], le [[paon du Congo]], et un'espèce récemment découverte de primates appelée [[Lesula]], ainsi que le rare [[Cercopithecus dryas|cercopithèque dryade]] connu localement comme ''inoko''. Une importante population d'[[éléphant de forêt d'Afrique]] est encore protégée dans la partie nord du parc.


== Histoire ==
{{Portail|République démocratique du Congo}}
L'habitat du sud-est du [[bonobo]] (un [[Hominidae|grand singe]] endemique congolaise qui se trouve seulement sur la rive gauche du [[Congo (fleuve)|fleuve Congo]]) n'a pas été étudié jusqu'à 2007. Dans les images du satellite l'aire probable apparaissait d'environ {{unité|40000|km|2}} de forêt humide inexplorée monstrant pas de routes, d'habitations humaines ou d'étendues agricoles. En travaillant avec la Fondation Lukuru, John et Terese Hart, une couple impliquée dans la recherche et la conservation des forêts de la République démocratique du Congo dès le début des années 1980, a lancé un refuge le long de la [[Lomami (rivière)|rivière Lomami]] dans avril 2007. Dans le projet il y avait plusiers équipes de forêt prêtes à inventorier l'aire à pied pendant les trois années suivantes. Ils ont appelé l'aire ''Tshuapa–Lomami–Lualaba Conservation Landscape'' (« Paysage de conservation de Tshwapa–Lomami–Lualaba », TL2) du nom des trois rivières [[Tshwapa (rivière)|Tshuapa]], [[Lomami (rivière)|Lomami]] e [[Lualaba (rivière)|Lualaba]], dont les forests ils ont exploré. Ils ont trouvé beaucoup des forêts extérieures appauvries de grands animaux par le commerce de la [[viande de brousse]], mais un riche noyau restait. Cet aire est aussi menacé par les chasseurs, beaucoup venant de loin – même d'autres provinces – pour approvisioner les marchés en viande sauvage dans les majeures villes de [[Kisangani]] et [[Kindu]]<ref name=":0">{{Article|année=2011|titre=Breaking the bushmeat cycle in Congo: A good news story.|url=http://www.bonoboincongo.com/wp-content/uploads/2009/10/Swara_Bushmeat-congo1.pdf|périodique=SWARA, The East African Wildlife Society|volume=1|pages=16–19}}.</ref>.<gallery mode="nolines" widths="340" heights="240">
File:Tambiko traditional ceremony.jpg|Cérémonie traditionnelle tambiko
File:Marking limit.jpg|En marquant les limites du parc
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After the reconnaissance surveys, in close collaboration with traditional authorities and local administrations, the Lukuru team focused on the areas that still contained a diverse and abundant [[fauna]]. In the first year, a [[monkey]] was encountered that was eventually determined to be new to science, the [[lesula]] (''Cercopithecus lomamiensis'').<ref>{{Cite journal|last=Hart|first=John A.|last2=Detwiler|first2=Kate M.|last3=Gilbert|first3=Christopher C.|last4=Burrell|first4=Andrew S.|last5=Fuller|first5=James L.|last6=Emetshu|first6=Maurice|last7=Hart|first7=Terese B.|last8=Vosper|first8=Ashley|last9=Sargis|first9=Eric J.|date=2012-09-12|title=Lesula: A New Species of Cercopithecus Monkey Endemic to the Democratic Republic of Congo and Implications for Conservation of Congo’s Central Basin|url=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0044271|journal=PLOS ONE|volume=7|issue=9|pages=e44271|doi=10.1371/journal.pone.0044271|issn=1932-6203|pmc=3440422|pmid=22984482}}</ref> They found that [[Tshuapa–Lomami–Lualaba Conservation Landscape|TL2]] was home to populations of other [[Endemism|endemic]] and [[endangered species]] such as [[Okapi]], [[Congo peafowl|Congo Peacock]], [[African forest elephant|Forest Elephant]] and significant populations of many [[Primate|non-human primate]] species including the rare [[dryas monkey]] and some other interesting phenotypic varieties of known species. All these findings showed an exceptionally rich and interesting eastern edge to the Congo River's central basin forest block.<ref name=":0" /><ref name=":1">{{Cite journal|last=Stanton|first=David W. G.|last2=Hart|first2=John|last3=Galbusera|first3=Peter|last4=Helsen|first4=Philippe|last5=Shephard|first5=Jill|last6=Kümpel|first6=Noëlle F.|last7=Wang|first7=Jinliang|last8=Ewen|first8=John G.|last9=Bruford|first9=Michael W.|date=2014-07-09|title=Distinct and Diverse: Range-Wide Phylogeography Reveals Ancient Lineages and High Genetic Variation in the Endangered Okapi ( Okapia johnstoni )|url=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0101081|journal=PLOS ONE|volume=9|issue=7|pages=e101081|doi=10.1371/journal.pone.0101081|issn=1932-6203|pmc=4090074|pmid=25007188}}</ref>


With meetings in village centers and town halls, with outreach missions led by ministers, chiefs and deputies, the process to establish a [[national park]] got underway. From 2010 through 2012, legitimized through Tambiko ceremonies in which the ancestors were consulted, the surrounding villages defined the limits of the national park. By 2013 the governors of both [[Maniema]] and [[Tshopo]] (Oriental at the time) Provinces declared provincial parks, making all hunting within the parks illegal.

On July 7, 2016, the result of nearly a decade of collaborative work, the Lomami National Park was officially decreed by DR Congo's national government.<ref>{{Cite journal|title=DRC declares first new national park in 40 years|url=https://news.mongabay.com/2016/07/drc-declares-first-new-national-park-in-20-years/|journal=Mongabay|volume=12 July 2016}}</ref>
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== Notes ==
<references/>

== Voir aussi ==
=== Liens externes ===
{{autres projets|Commons=Category:Lomami National Park}}
* {{en}} [http://www.bonoboincongo.com Projet TL2 de la Fondation Lukuru]
* {{en}} [http://www.lukuru.org/index.html Fondation Lukuru]
* {{en}} [http://www.iccnrdc.org ICCN - Institut Congolais pour la Conservation de la Nature]
* {{fr}} [http://www.lomaminationalpark.org institut national pour la conservation]

{{Portail|République démocratique du Congo|conservation de la nature}}

{{DEFAULTSORT:Lomami, Parc national de la}}
[[Catégorie:Aire protégée de l'UICN - catégorie II]]
[[Catégorie:Aire protégée de l'UICN - catégorie II]]
[[Catégorie:Parc national en République démocratique du Congo]]
[[Catégorie:Parc national en République démocratique du Congo]]

Version du 18 mars 2017 à 00:02

Parc national de la Lomami
Géographie
Pays
Provinces
Provinces
Coordonnées
Ville proche
Superficie
8 879 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
2016
Administration
Localisation sur la carte de la République démocratique du Congo
voir sur la carte de la République démocratique du Congo

Le Parc national de la Lomami est un parc national situé dans la République démocratique du Congo en Afrique centrale. Situé dans le milieu du bassin de la rivière Lomami, il est à cheval sur les provinces de Tshopo et du Maniema avec un léger chevauchement dans les forêts des bassins des rivières Tshuapa et Lualaba. Le parc national a été officiellement déclarée le 7 juillet 2016. C'est le 9ème parc national du pays et le premier à être créé depuis 1992.

Le Parc national de la Lomami se compose de 8 879 km2 (887 900 hectares) de forêts humides tropicales de baisses terres avec des îles de savane dans le sud et des collines à l'ouest. Il est à la maison à plusieurs niveaux national espèces endémiques, y compris le bonobo, l'okapi, le paon du Congo, et un'espèce récemment découverte de primates appelée Lesula, ainsi que le rare cercopithèque dryade connu localement comme inoko. Une importante population d'éléphant de forêt d'Afrique est encore protégée dans la partie nord du parc.

Histoire

L'habitat du sud-est du bonobo (un grand singe endemique congolaise qui se trouve seulement sur la rive gauche du fleuve Congo) n'a pas été étudié jusqu'à 2007. Dans les images du satellite l'aire probable apparaissait d'environ 40 000 km2 de forêt humide inexplorée monstrant pas de routes, d'habitations humaines ou d'étendues agricoles. En travaillant avec la Fondation Lukuru, John et Terese Hart, une couple impliquée dans la recherche et la conservation des forêts de la République démocratique du Congo dès le début des années 1980, a lancé un refuge le long de la rivière Lomami dans avril 2007. Dans le projet il y avait plusiers équipes de forêt prêtes à inventorier l'aire à pied pendant les trois années suivantes. Ils ont appelé l'aire Tshuapa–Lomami–Lualaba Conservation Landscape (« Paysage de conservation de Tshwapa–Lomami–Lualaba », TL2) du nom des trois rivières Tshuapa, Lomami e Lualaba, dont les forests ils ont exploré. Ils ont trouvé beaucoup des forêts extérieures appauvries de grands animaux par le commerce de la viande de brousse, mais un riche noyau restait. Cet aire est aussi menacé par les chasseurs, beaucoup venant de loin – même d'autres provinces – pour approvisioner les marchés en viande sauvage dans les majeures villes de Kisangani et Kindu[1].

Notes

  1. « Breaking the bushmeat cycle in Congo: A good news story. », SWARA, The East African Wildlife Society, vol. 1,‎ , p. 16–19 (lire en ligne).

Voir aussi

Liens externes

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