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Elle fait un stage d'été au [[Georgia Institute of Technology]] puis revient étudier au Kazakhstan dans le domaine de l'histoire des sciences.
Elle fait un stage d'été au [[Georgia Institute of Technology]] puis revient étudier au Kazakhstan dans le domaine de l'histoire des sciences.


En octobre 2015, elle est déclarée coupable de piratage d’articles scientifiques appartenant à l’éditeur [[Elsevier]] par un tribunal fédéral de New York<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Science en accès libre : les pirates du savoir|périodique=Le Monde|date=31 mars 2016|issn=|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/03/31/science-en-acces-libre-les-pirates-du-savoir_4892784_1650684.html|pages=}}</ref>.
En octobre 2015, elle est déclarée coupable de piratage d’articles scientifiques appartenant à l’éditeur [[Elsevier]] par un tribunal fédéral de New York<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Science en accès libre : les pirates du savoir|périodique=Le Monde|date=31 mars 2016|issn=|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/03/31/science-en-acces-libre-les-pirates-du-savoir_4892784_1650684.html|pages=}}</ref>. Pour éviter d’être extradée<ref>{{Article|langue=|auteur1=John Bohannon|titre=Who's downloading pirated papers? Everyone|périodique=Science {{!}} AAAS|date=2016-04-25|issn=|lire en ligne=http://www.sciencemag.org/news/2016/04/whos-downloading-pirated-papers-everyone|consulté le=2017-01-24|pages=|extrait=Elbakyan also answered nearly every question I had about her operation of the website, interaction with users, and even her personal life. Among the few things she would not disclose is her current location, because she is at risk of financial ruin, extradition, and imprisonment because of a lawsuit launched by Elsevier last year.}}</ref>, elle met en pause ses études en neurosciences pour suivre un programme d’[[Histoire de l'art|histoire des arts]] dans une petite université qui n’a pas été dévoilée. Ses études se portent alors sur la [[Communication scientifique et technique|communication scientifique]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=John Bohannon|titre=The frustrated science student behind Sci-Hub|périodique=Science {{!}} AAAS|date=2016-04-26|issn=|lire en ligne=http://www.sciencemag.org/news/2016/04/alexandra-elbakyan-founded-sci-hub-thwart-journal-paywalls|consulté le=2017-01-24|pages=}}</ref>. En décembre 2016, l’éditeur Nature la place dans son classement des dix personnes les plus influentes de l’année écoulée<ref>{{Article|langue=en|titre=Nature’s 10|périodique=Nature|volume=540|numéro=7634|date=2016-12-22|doi=10.1038/540507a|lire en ligne=http://www.nature.com/news/nature-s-10-1.21157?WT.mc_id=TWT_NatureNews|consulté le=2017-01-24|pages=507–515}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 25 janvier 2017 à 01:20

Alexandra Elbakyan
Alexandra Elbakyan en 2021
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Александра Асановна ЭлбакянVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Александра Асановна ЭлбакянVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
kazakhe (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Site web
Blog officiel
Distinctions
Œuvres principales

Alexandra Asanovna Elbakyan (en russe : Александра Асановна Элбакян[1]), née en au Kazakhstan, est la fondatrice du site Sci-Hub[2], un site internet pirate qui met en accès libre des publications universitaires.

Biographie

Alexandra Elbakyan commence à travailler dans la sécurité informatique à Moscou. En 2010. elle part étudier à l'Université de Friburg en Allemagne les neurosciences[3]. Son projet de recherche concerne l’interactivité cerveau-machine[4]. Elle observe une forte demande pour des articles seulement accessibles sur péage pour des montants qu'elle juge excessifs[5]., chaque article coutant environ 30 $. Elle décide en 2011 de créer un système qui permettrait d'avoir en accès libre des publications universitaires grâce à des téléchargements de personnes abonnées aux sites à péage[6].

Le journal The New York Times l'a comparée à Edward Snowden à cause de son désir de propager massivement de l'information et parce qu'elle réside en Russie, où le système judiciaire américain ne peut intervenir[7]. Le site Ars Technica la compare à Aaron Swartz[8].Ses efforts pour rendre des millions de documents accessibles au plus grand nombre sans respecter le droit d'auteur lui ont valu le surnom de « Robin des Bois de la science »[9],[4].

Elle fait un stage d'été au Georgia Institute of Technology puis revient étudier au Kazakhstan dans le domaine de l'histoire des sciences.

En octobre 2015, elle est déclarée coupable de piratage d’articles scientifiques appartenant à l’éditeur Elsevier par un tribunal fédéral de New York[10]. Pour éviter d’être extradée[11], elle met en pause ses études en neurosciences pour suivre un programme d’histoire des arts dans une petite université qui n’a pas été dévoilée. Ses études se portent alors sur la communication scientifique[12]. En décembre 2016, l’éditeur Nature la place dans son classement des dix personnes les plus influentes de l’année écoulée[13].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alexandra Elbakyan » (voir la liste des auteurs).
  1. https://runet-id.com/103103/
  2. (en) H. Frederick Dylla, « No need for researchers to break the law to access scientific publications », Physics Today,‎ (ISSN 0031-9228, DOI 10.1063/PT.5.2031, lire en ligne)
  3. (en) Michael S. Rosenwald, « This student put 50 million stolen research articles online. And they’re free. », Washington Post,‎ (lire en ligne)
  4. a et b « Alexandra Elbakyan : la pirate scientifique », l'ADN,‎ (lire en ligne)
  5. « Hellsevier », sur affordance.info,
  6. (en) « The frustrated science student behind Sci-Hub », ScienceMag,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Kate Murphy, « Should All Research Papers Be Free? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) David Kravets, « A spiritual successor to Aaron Swartz is angering publishers all over again », sur Ars Technica, Condé Nast, (consulté le )
  9. (en) Simon Oxenham, « Meet the Robin Hood of Science », sur Big Think, The Big Think, Inc., (consulté le )
  10. « Science en accès libre : les pirates du savoir », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. John Bohannon, « Who's downloading pirated papers? Everyone », Science | AAAS,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Elbakyan also answered nearly every question I had about her operation of the website, interaction with users, and even her personal life. Among the few things she would not disclose is her current location, because she is at risk of financial ruin, extradition, and imprisonment because of a lawsuit launched by Elsevier last year. »

  12. John Bohannon, « The frustrated science student behind Sci-Hub », Science | AAAS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Nature’s 10 », Nature, vol. 540, no 7634,‎ , p. 507–515 (DOI 10.1038/540507a, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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