Étude NutriNet-Santé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L’étude NutriNet-Santé est une étude de cohorte dont l'objectif est de mieux évaluer les relations entre la santé et la nutrition en visant la participation de 500 000 internautes. Elle est lancée en France le par Roselyne Bachelot et est dirigée par le Pr Serge Hercberg[1], puis depuis 2019 par Mathilde Touvier.

Le volet belge de l'étude est lancé le .

Objectifs[modifier | modifier le code]

Cette étude est menée par l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren)[2].

L'étude NutriNet-Santé a pour objectif, en se penchant sur la relation entre nutrition et santé, de mieux cerner les déterminants des comportements alimentaires. Les critères utilisés sont, entre autres, ceux de l'âge, du sexe, du lieu de résidence et des conditions socio-économiques.

En 2014, l'équipe de recherche établit une sous-cohorte pour étudier l'influence des produits bio, et particulièrement celle des modes de productions alimentaires. Cette cohorte se compose de 35 000 personnes appelées à préciser la proportion bio/conventionnel des aliments qu'elles consomment[2].

Méthodologie[modifier | modifier le code]

Il s'agit de répondre à des questionnaires en ligne, sur les habitudes alimentaires et l'état de santé général. Les questionnaires peuvent porter sur les habitudes d'achat, de consommation, en relation avec l'état d'esprit du moment ou à plus long terme. Il y a également des questionnaires portant sur la famille et les habitudes de vie, et sur l'état de santé réel ou perçu. Les participants sont suivis pendant le temps qu'ils répondent aux questionnaires.

Financement[modifier | modifier le code]

Cette étude est cofinancée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé, l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’université Paris 13, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et la Fondation pour la recherche médicale (FMR)[3].

Données[modifier | modifier le code]

Les premiers résultats ont été annoncés le 30 novembre 2009 ; l'analyse des habitudes alimentaires montre une forte disparité entre les régions, ainsi que de la prévalence de l'obésité suivant les régions et les catégories sociales[4].

La première année, l'étude comptait 131 342 inscrits[4].

Au mois de novembre 2012, les chercheurs rendent publiques des données inédites sur les comportements alimentaires à partir de l’analyse de 150 000 questionnaires.

Quelques chiffres au [5] :

Au 22 juillet 2021, l'étude comportait 171 000 nutrinautes actifs[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère de la Santé, « Roselyne Bachelot-Narquin lance l’étude NutriNet Santé, projet unique et précurseur pour étudier les relations nutrition-santé, les comportements alimentaires et leurs impacts » [PDF], .
  2. a et b Élisabeth Bouvet, « Meilleur pour la santé, le bio ? », 60 Millions de consommateurs. Hors-série N° 209,‎ (lire en ligne)
  3. « L'étude Nutrinet-Santé », sur etude-nutrinet-sante.fr (consulté le )
  4. a et b « Etude NutriNet-Santé », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  5. « Étude NutriNet-Santé », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. « CTG Labs - NCBI », sur clinicaltrials.gov (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]