Icositétrachore

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Icositétrachore
(24-cellules)
Image illustrative de l’article Icositétrachore
Diagramme de Schlegel
(sommets et arêtes)

Type Polychore régulier
Cellules 24 {3,4}
Faces 96 {3}
Arêtes 96
Sommets 24

Symbole de Schläfli {3,4,3}
t1{3,3,4}
t1{31,1,1}
Polygone de Pétrie Dodécagone
Groupe(s) de Coxeter F4, [3,4,3] o(1152)
B4, [4,3,3] o(384)
D4, [31,1,1] o(192)
Diagramme de Coxeter-Dynkin

Dual Lui-même
Propriétés Convexe, isogonal, isotoxal, isoédral

L'icositétrachore, ou « 24-cellules » est un 4-polytope régulier convexe. Il est spécifique à la dimension 4 dans le sens où il ne possède aucun équivalent dans une autre dimension. On le dénomme aussi « 24-cellules », « icositétratope », ou « hypergranatoèdre ».

Sommets[modifier | modifier le code]

Représentation dans un plan d'un icositétrachore régulier, les sommets étant répartis en trois sous-ensembles de trois couleurs, chacun étant un hexadécachore régulier.

On peut définir un icositétrachore dans au moyen des sommets de coordonnées , ainsi que ceux obtenus en permutant ces coordonnées. Ils sont au nombre de 24.

On peut répartir ces sommets en trois familles dont chacune correspond aux sommets d'un hexadécachore :

  • HexaDec[1] : et
  • HexaDec[2] : et
  • HexaDec[3] : et

Si on regroupe ensemble deux de ces hexadécachores, on obtient les sommets d'un tesseract. Par exemple, les sommets de Hexadec[1] et Hexadec[2] donnent le tesseract suivant :

(1,1,0,0) (1,0,0,1) (1,0,0,–1) (1,–1,0,0) carré de côtés (0,–1,0,1) et (0,–1,0,–1)
(0,1,1,0) (0,0,1,1) (0,0,1,–1) (0,–1,1,0) translaté du précédant de (–1,0,1,0) pour former un cube,

cube qu'on translate de (–1,0,–1,0) pour obtenir les derniers sommets :

(0,1,–1,0) (0,0,–1,1) (0,0,–1,–1) (0,–1,–1,0)
(–1,1,0,0) (–1,0,0,1) (–1,0,0,–1) (–1,–1,0,0)

Arêtes[modifier | modifier le code]

Partition des arêtes d'un icositétrachore en trois hypercubes.

Les arêtes de l'icositétrachore sont ceux des trois tesseracts qu'on peut définir de la façon précédente. Dans l'exemple ci-dessus, ce sont aussi les segments joignant deux sommets distants de . Ils sont au nombre de 96. Chaque sommet appartient à huit arêtes.

Faces[modifier | modifier le code]

Les faces sont des triangles équilatéraux, dont les sommets sont distants de . Dans l'exemple ci-dessus, les sommets d'une face ont pour coordonnées , , , ou bien , , (ainsi que ceux obtenus par une même permutation), avec , , et . Ils sont au nombre de 96. Chaque face possède un et un seul sommet de chaque hexadécachore défini plus haut.

Cellules[modifier | modifier le code]

Les cellules sont des octaèdres réguliers. Dans l'exemple précédent, huit octaèdres sont contenus dans les hyperplans d'équation , , , , et seize autres sont contenus dans les hyperplans d'équation . Il y a 24 cellules en tout.

Dual[modifier | modifier le code]

Le polytope dual de l'icositétrachore précédent possède pour sommets les points de coordonnées , ainsi que les points analogues obtenus par permutation des coordonnées, et les points de coordonnées . Il s'agit également d'un icositétrachore, de sorte que l'icositétrachore est autodual.

Lien externe[modifier | modifier le code]

Icositétrachore sur MathCurve.

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