Michel Simonet
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Cantonnier de la voirie (depuis ), écrivain |
Michel Simonet, dit « le cantonnier à la rose », né le à Zurich, est un auteur suisse, qui pratique également le métier de cantonnier pour la ville de Fribourg.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le à Zurich, d'un père suisse allemand catholique, prénommé Marius et exerçant la profession d'agent en assurance, et d'une mère fribourgeoise protestante de Mont-Vully prénommée Lucienne, mère au foyer, Michel Simonet passe son enfance successivement à Morat puis, dès ses huit ans, à Fribourg[1],[2]. Il obtient un diplôme commercial au Collège Saint-Michel[3] puis étudie la théologie[1]. Il travaille pour la voirie de Fribourg en été pour financer ses études[4].
Il travaille durant quatre ans en tant que comptable dans une station de radio[1],[5] et devient, par conviction et choix[6], cantonnier pour la ville de Fribourg en 1986[1]. Une rose orne sa charrette[5],[6]. Son grand-père était également cantonnier dans le Vully[1].
En 2015, il publie Une rose et un balai. Petit traité de sagesse d'un balayeur de rue , une autobiographie qui décrit son quotidien et son regard sur nos façons de vivre[7]. Après un premier tirage en 2015 de 1'500 puis un second de 2'000 exemplaires[8], puis tiré à 30 000 exemplaires en 2016[9], l'ouvrage fait partie des dix livres à dévorer pendant l’été 2018 de l’académie Goncourt[10]. Il est transposé sur scène par le Centre dramatique fribourgeois-Théâtre des Osses[2].
Après avoir obtenu en 2020 le Grand Prix culturel Migros Neuchâtel-Fribourg, qui lui permet de se consacrer entièrement à l'écriture[11], il signe un deuxième ouvrage, Un couple et sept couffins, dans lequel il raconte le quotidien d'une famille nombreuse vivant avec un modeste salaire[2],[12]. Entrecoupé de poèmes, l'ouvrage est suivi de « Lettres du littering », qui reprend les thèmes de son premier livre[2].
La réputation de Michel Simonet dépasse désormais largement les frontières de la Suisse[13],[14],[15].
Il se marie en 1984[4]. Il est père de sept enfants[1],[11], qu'il élève dans le quartier de Schoenberg[16].
Publications
[modifier | modifier le code]- 2015 : Une rose et un balai, Fribourg, Faim de siècle, , 133 p. (ISBN 978-2-940422-40-1 et 2-940422-40-0) (également publié en chez Pocket (ISBN 978-2266290067)
- 2021 : Un couple et sept couffins, Fribourg, Faim de siècle, , 214 p. (ISBN 9782940707041)
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Jean Steinauer, « Une rose et un balai », sur faimdesiecle.ch (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pascal Bertschy, « «Je me sens utile et à la fois débordé!» », La Liberté, (lire en ligne)
- Laurent Passer, « Le balayeur fribourgeois a encore frappé », Le Journal de l'immobilier, , p. 38-39 (lire en ligne [PDF])
- Christine Gonzalez, « Livre: Michel Simonet, "Une rose et un balai" », 7 min [radio], sur RTS.ch, Vertigo,
- Yan Pauchard, « Michel Simonet, cantonnier philosophe à Fribourg », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Stéphanie Schroeter, « Balayeur et fier de lettres », La Liberté, (lire en ligne)
- « Profil - Michel, cantonnier », 6 min 02 s [vidéo], sur latele.ch,
- « Numéro 28. La rue et ses visages, avec Michel Simonet et Volmir Cordeiro », sur France Culture,
- Philippe Dubath, « Son livre se vend à la pelle », 24 heures, (lire en ligne )
- François Mauron, « Le destin fou du livre de Michel Simonet », La Liberté, (lire en ligne)
- « Le livre de Michel Simonet séduit l'Académie Goncourt », sur www.laliberte.ch,
- « Michel Simonet reçoit un prix de la Migros », sur www.lagruyere.ch, (consulté le )
- « Michel Simonet, le balayeur à la rose, sort un nouveau livre sur sa famille », sur rts.ch, (consulté le )
- Anaïs Rey, « Michel Simonet fait le buzz sur Instagram », Frapp, (lire en ligne)
- Adrien Schnarrenberger, « «Des demandes jusqu'au Japon!» - Grâce à Instagram, un balayeur fribourgeois devient une star mondiale », Blick, (lire en ligne )
- « Michel Simonet, le célèbre balayeur fribourgeois, cumule 4 millions de vue sur Instagram avec une vidéo racontant son quotidien. », RTS - journal du 19h30, f6 février 2023 (lire en ligne )
- Adrien Schnarrenberger, « Schoenberg-YB ou la revanche du « quartier » », Blick, (lire en ligne)