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Cache-cache

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Cache-cache sur une peinture du XIXe siècle.

Le cache-cache, habituellement appelé jouer à la cachette[1] au Canada francophone, est un jeu où plusieurs personnes se cachent d’une autre, qui doit découvrir la cachette de toutes les personnes cachées pour gagner la partie.

Les joueurs doivent se cacher pour ne pas être trouvés par l'un d'eux, désigné à l'avance.

Déroulement

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Cache-cache par James Tissot (1877), National Gallery of Art.

Le cadre du jeu peut être un espace en plein air ou une grande maison. Il est fortement recommandé de délimiter à l’avance le territoire autorisé pour le jeu.

Un joueur, désigné comme le chercheur, compte jusqu'à un certain nombre pendant que les autres se cachent. À la fin de son décompte, il part en quête des autres joueurs. Quand il en trouve un, il crie « trouvé » ou « vu(e) » et le nom du joueur trouvé. Ils peuvent alors chercher ensemble les joueurs restants, jusqu'à ce que tous soient découverts. Lors de la partie suivante, le chercheur peut être le premier à avoir été trouvé ou au contraire le dernier.

Autres noms

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Jusqu’au début du xxe siècle en France, ce jeu était appelé le cligne-musette[2].

Il existe une variante du cache-cache traditionnel appelée « jeu de la sardine » ou « cache-cache sardine » dans lequel un seul joueur se cache ; les autres joueurs qui parviennent à trouver la « sardine » doivent la rejoindre dans sa cachette sans se faire repérer par les autres joueurs. Le dernier joueur à trouver la cachette devient alors la sardine pour la prochaine partie[3].

Dans une autre variante, les joueurs trouvés ont un gage, décidé à l'avance, appliqué par le trouveur.

Notes et références

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  1. « cache-cache », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.
  2. Jules Vinçard (typog.), A. Ponsot et P. Brodard (typographie), Mémoires épisodiques d’un vieux chansonnier saint-simonien, Paris, E. Dentu, libraire, , 319 p., in-16 (BNF ark:/12148/bpt6k114966n, lire en ligne), p. 3
    […] avec mon jeune frère et nos petits camarades, nous faisions de si bonnes parties de sabots, de corniches et surtout de cligne-musette[sic].
  3. Charlotte Morin, Le Larousse junior des jeux, Larousse, (ISBN 978-2-03-597231-6, lire en ligne), p. 60