Yvette Ngwevilo Rekangalt

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Yvette Ngwevilo Rekangalt
Illustration.
Yvette Ngwevilo Rekangalt dans son bureau à Libreville en 2014.
Biographie
Nom de naissance Yvette Rekangalt
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Enyonga, (Gabon)
Nationalité Drapeau du Gabon gabonaise
Diplômée de Université Panthéon-Sorbonne (France)
Profession Consultante
Résidence Libreville

Yvette Ngwevilo Rekangalt née le à Enyonga, est une femme d'affaires, avocate administrateur de droit et activiste gabonaise[1]. Elle travaille pendant 25 ans comme juriste dans l'industrie pétrolière et gazière avant de créer sa propre entreprise. Elle a représenté l'Afrique centrale auprès du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine pendant trois mandats et a également assuré la fonction de présidente du Comité des infrastructures et de l'énergie au Gabon.

Présidente du mouvement Dynamique pour une alternance politique se présente à l’élection présidentielle gabonaise de 2009[2]. Elle est toujours très active dans les affaires et les activités sociales. Elle est la présidente de plusieurs associations caritatives parmi lesquelles dont SOS Mwana, consacrée aux enfants[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Yvette Ngwevilo Rekangalt est originaire d'Enyonga[4] une localité de la province d'Ogooué-Maritime. Elle est issue d'un milieu très humble et a grandi dans la pauvreté[5] qui a contribue à faire d'elle une femme d'affaires persistante[6]. Son frère aîné, Martin Rekangalt, a occupé un poste de haut rang au sénat gabonais après une carrière de diplomate au cours de laquelle il a occupé les postes d'ambassadeur du Gabon en Belgique et chef de la mission gabonaise auprès de la Commission européenne[7].

Éducation[modifier | modifier le code]

Elle fait des études supérieures de droit à Paris. Elle est titulaire d’un DESS de droit international et comparé de l’énergie, option droit nucléaire et droit pétrolier à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne[8].

Début de carrière[modifier | modifier le code]

Yvette Rekangalt commence sa carrière dans le pétrole et le gaz à Paris au siège de la multinationale Elf (devenue Total SA). Elle est par la suite affectée à Port-Gentil avant de rejoindre plus tard le siège de l'entreprise à Libreville. Elle travaille pendant 22 ans au sein Total Gabon en tant que responsable des contrats sur le pétrole et le gaz, puis responsable des relations internes et externes, avant de créer sa société de conseil, baptisé Yenore.

Carrière de Consultante[modifier | modifier le code]

Yvette Ngwevilo a été consultante pour un grand nombre d'organisations locales et internationales[9] telles que le NEPAD[10] Banque mondiale, l'Organisation internationale de la santé et le Centre international pour le commerce et le développement international[11].

Ancienne membre du Conseil économique et social (CES), elle prend part à Bruxelles en , aux négociations sur les Accords de partenariat économique (APE) entre la Commission Européenne et l’Afrique Centrale[2].

Politique[modifier | modifier le code]

En 2009, elle se porte candidate à l'élection présidentielle en tant que candidate indépendante. Elle obtient seulement 367 voix soit 0,11% des suffrages[12]. Elle disparaît de la scène politique à la suite de cette élection.

Associations[modifier | modifier le code]

  • Ancienne présidente de l’Union des ONGs du Gabon[13]
  • Membre du Comité permanent intérimaire ( ECOSOCC ) de l'Union africaine[14].
  • Présidente du Mouvement gabonais pour le bien-être familial[2]
  • Présidente de la Fédération Nationale du Planning Familial
  • Ancienne présidente du Conseil économique, culturel et social [15]
  • Présidente de l'organisation Sauvegarde de l'Enfance - SOS Mwana
  • Membre du comité nationale et régional pour les négociations des accords de partenariat économique
  • Membre du comité de pilotage du programme Gabon 2025
  • Membre du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine
  • A servi trois mandats au Conseil national économique, social et culturel du Gabon
  • Membre du Réseau de développement et de communication des femmes africaines
  • Membre fondateur de l'Association nationale gabonaise des femmes juristes

Références[modifier | modifier le code]

  1. Virginie Gomez et Yves-Laurent Ngoma, « Vie publique », L'Express, (consulté le )
  2. a b et c « Gabon : Yvette Ngwevilo Rekangalt en lice pour le 30 août », sur Gaboneco (consulté le )
  3. « Les trublions de la société gabonaise – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  4. « Origins of Madame Yvette Ngwevilo Rekangalt », InfoPlusGabon
  5. « VOA Interview », Interview with Voice of Africa
  6. « Interview of Madame Yvette Ngwevilo Rekangalt on her political campaign », Africa 24
  7. « Photo of ambassador Martin Rekangalt », European Commission
  8. « Gabon: « Les Gabonais veulent être rassurés par une femme », Yvette Ngwevilo Rékangalt (Candidat indépendant) | Bongo Doit Partir » (consulté le )
  9. (en-US) « HISTOIRE DE NOTRE ENSEIGNE – yenore consulting » (consulté le )
  10. Patrice, « LE GABON ET LE NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE (NEPAD) », HAL, vol. 588,‎ , p. 304 (lire en ligne)
  11. « Trade Negotiations Insights », International Center for Trade and Sustainable Development
  12. Publié le 16 mai 2016 à 12h15min MàJ : 16 mai 2016 à 13h34min // La rédaction d’Info241, « Ces candidats à la présidentielle gabonaise abonnés à moins de 1% des suffrages », sur Info241.com, (consulté le )
  13. « Gabon : les candidats bientôt sur la ligne de départ pour la présidentielle du 30 août », sur VOA (consulté le )
  14. « List of ECOSOCC Bureau, Standing Committee Members » [archive du ], African Union
  15. COMMISSION ECONOMIQUE DESNATIONS UNIES POUR L’AFRIQUE CEA, « Rapportde la Gouvernance enAfrique III: Etude sur lesélections et la gestionde la diversité au Gabon », UNDP, vol. 257,‎ , p. 137 (lire en ligne)