Yuuko Amanuma
| Naissance |
Saitama,  Japon |
|---|---|
| Activité principale | Cheffe d'orchestre |
| Style | Contemporaine |
| Activités annexes | Compositrice |
| Années d'activité | Depuis 1996 |
| Formation |
Université des arts de Tokyo Hochschule für Musik, Theater und Medien Hannover Mozarteum Académie de musique Hanns Eisler |
| Maîtres |
Victor Feldbrill Ferdinand Leitner David Epstein (en) Rolf Reuter |
| Enseignement | École supérieure de musique de Wurtzbourg (de) |
| Élèves | Matthias Beckert |
| Récompenses | Prix Eduard van Beinum |
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Yuuko Amanuma, née le à Saitama, est une cheffe d'orchestre et compositrice japonaise.
Biographie[modifier | modifier le code]
Formation[modifier | modifier le code]
De 1977 à 1981, Yuuko Amanuma étudie à l'Université des arts de Tokyo avec une spécialisation en composition et des matières mineures en piano et en chant[1]. En 1983, elle commence à étudier la direction d'orchestre à Tokyo et à Banff, au Canada, avec Victor Feldbrill. De 1985 à 1988, elle étudie dans la classe des solistes à la Hochschule für Musik, Theater und Medien Hannover avec comme matière principale la direction d'orchestre. En 1986, Yuuko Amanuma est étudiante à la maîtrise auprès de Ferdinand Leitner et de David Epstein (en) à Salzbourg[1]. En 1988, elle obtient le Prix Edward van Beinum lors du concours international de master class pour jeunes chefs d'orchestre à Hilversum en Hollande[2]. En 1995 et 1996, elle termine ses études de troisième cycle avec Rolf Reuter à Berlin, pour lesquelles Yuuko Amanuma reçoit une bourse d'un an du gouvernement japonais[1].
Carrière[modifier | modifier le code]
La coopération notamment avec Leonard Bernstein et Tōru Takemitsu façonnent sa carrière musicale ainsi que les stages avec Daniel Barenboïm au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et au Festival de Bayreuth[2],[1].
Pendant ses études, entre 1987 et 1989, Yuuko Amanuma est répétitrice au Staatstheater Oldenburg puis auprès de Leonard Bernstein pendant le Festival de musique du Schleswig-Holstein[1].
En 1989, elle devient chef d'orchestre permanent de l'Orchestra Ensemble Kanazawa, l'Orchestre de chambre de Kanazawa au Japon. Elle collabore également avec Toru Takemitsu pour « Music Today » à Tokyo[1].
De 1993 à 1998, elle prend la direction de différentes classes d'opéra au Tokyo Opera Studio « Niki-Kai ». Elle est également invitée en tant que chef d'orchestre au Théâtre d'Opéra de Tokyo « Niki-Kai », au Théâtre de l'Opéra de Chambre de Tokyo et dans d'autres théâtres japonais. Elle enseigne en outre à l'Université normale de Shanghai en Chine[1].
Puis elle prend la direction musicale de l'IMSC Music Festival à Séoul en Corée du Sud en 1997, de l'International Music Day en 1998, du Metropolitan Music Festival en 2000 ainsi que du New National Theatre à Tokyo en 2001[1].
En 1999, elle devient enseignante à l'Université des arts de Tokyo dans la classe de solistes d'opéra[1].
Au Théâtre de la capitale du Land de Magdebourg, elle devient en 1999 chef d'orchestre et directrice d'études puis en 2001 deuxième chef d'orchestre[1].
En outre, elle participe à des concerts et tournées en Belgique, en France, au Japon, en République tchèque et en Allemagne avec, entre autres, l'Orchestra Ensemble Kanazawa, l'Orchestre philharmonique de Francfort-sur-l'Oder, l'Orchestre philharmonique de Brême, l'Orchestre Puelarum Pragensis et l'Orchestre du Théâtre national d'Oldenbourg[1].
En 2003, au Théâtre de la capitale du Land de Magdebourg, elle est compositrice en résidence[2]. Elle devient compositrice et maître de chapelle adjointe. Elle compose notamment deux opéras (première de Das verräterische Herz sous sa direction à Tokyo et Séoul, première de l'opéra Die Rose und die Nachtigall pour la saison 2002/2003 à Magdebourg)[1]. En tant que compositrice, Yuuko Amanuma se consacre à la fois à la musique de chambre et à l'opéra[2]. Son répertoire d'orchestre est classique-romantique, avec un accent particulier sur l'opéra. Elle crée également de la musique contemporaine, en particulier japonaise[1].
Yuuko Amanuma devient également professeur à l'École supérieure de musique de Wurtzbourg (de) et directrice de l'école d'opéra de Wurtzbourg[3]. Elle a eu pour élève le chef d'orchestre Matthias Beckert (de)[4]. Durant l'année scolaire 2020-2021, elle est toujours professeur à l'École supérieure de musique de Wurtzbourg (de)[5],[6].
En février 2022, elle dirige l'opéra Don Giovanni au New National Theatre Tokyo[7].
Engagements[modifier | modifier le code]
Yuuko Amanuma s'engage à construire des maisons de retraite pour les musiciens vieillissants sur le modèle de « La Casadi Verdi » au Japon et en Allemagne. À cette fin, en 2004, elle crée une fondation pour « La Casa del Ciello » à Tokyo[2]. Elle donne des concerts-bénéfice pour la financer[3].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Compositions[modifier | modifier le code]
- Das verräterische Herz (Opéra), créé à Magdebourg en 2003, livret de Holger Potocki[8],[9]
- Die Rose und die Nachtigall (Opéra), créé à Magdebourg en 2003[10]
Éditions de partitions[modifier | modifier le code]
- Wolfgang Amadeus Mozart : La petite flûte enchantée . Arrangement de Yuuko Amanuma pour soprano, alto, ténor, basse, piccolo, basson et piano[2]
Références[modifier | modifier le code]
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Yuuko Amanuma » (voir la liste des auteurs).
- « Dirigentinnen », sur dirigentinnen.de (consulté le )
- (de) Hubert Hoche- Musikverlag, « Amanuma, Yuuko, H.H.-Musikverlag », sur musicscores.de (consulté le )
- « À la „Casa Verdi“: Yuuko Amanuma will Heime für alternde Musiker gründen | nmz - neue musikzeitung », sur www.nmz.de (consulté le )
- (en) « Vokalensemble Cantabile Regensburg », sur Chor Cantabile Regensburg (consulté le )
- (de) Hochschule für Musik Würzburg, « Andrej Hernavs und Myeongjo Son vertreten die HfM Würzburg », sur hfm-wuerzburg.de (consulté le )
- (en) École supérieure de musique de Wurtzbourg, « Handbook for students » (consulté le )
- (de) « Yuko Amanuma | Vorstellungen », sur Operabase (consulté le )
- « das verräterische herz | holger potocki musiktheater », sur potocki.de (consulté le )
- « Oper & Tanz 2003/01: Namen und Fakten », sur www.operundtanz.de (consulté le )
- (de) « «Die Rose und die Nachtigall»: Handlung und Besetzung », sur www.mz.de (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
