Xerocomellus cisalpinus

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Bolet cisalpin

Xerocomellus cisalpinus
Description de cette image, également commentée ci-après
Bolet cisalpin
Classification GBIF
Règne Fungi
Embranchement Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Ordre Boletales
Famille Boletaceae
Genre Xerocomellus

Espèce

Xerocomellus cisalpinus
(Simonini, H.Ladurner & Peintner) Klofac (2011)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Xerocomellus cisalpinus, le Bolet cisalpin, est une espèce de champignon (Fungi) basidiomycète du genre Xerocomellus dans la famille des Boletaceae. Comestible moyen, il est caractérisé par sa chair nettement bleuissante dans la moitié inférieure de son pied à la coupe et son habitat typiquement subalpin.

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Xerocomellus cisalpinus (Simonini, H.Ladurner & Peintner) Klofac[1].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Xerocomus sous le basionyme Xerocomus cisalpinus Simonini, H.Ladurner & Peintner[1].

Synonymes[modifier | modifier le code]

Xerocomellus cisalpinus a pour synonymes[1] :

  • Boletus cisalpinus (Simonini, H.Ladurner & Peintner) Watling & A.E.Hills
  • Xerocomus cisalpinus Simonini, H.Ladurner & Peintner
  • Xerocomus gracilis int

Description du sporophore[modifier | modifier le code]

Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore, constitué de tubes et terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau. Ce chapeau d'abord rond, recouvert d'une cuticule, devient convexe à mesure qu’il vieillit. Ils ont un pied (stipe) central assez épais et une chair compacte. Les caractéristiques de Xerocomellus cisalpinus, le Bolet cisalpin, sont les suivantes :

Bleuissement typique intense au bout du pied de Xerocomellus cisalpinus à la coupe.

Son chapeau mesure de 3 à 8 cm, il est très variable de couleur, de crème jaunâtre à brun rougeâtre ou plus au moins olivâtre, se craquelant vite en tous sens en petites aréoles irrégulières, laissant voir la chair rose sous-jacente[2].

L'hyménophore présente des tubes jaunes puis jaune olivâtre terne, un peu bleuissants. Les pores sont concolores aux tubes[2].

Son stipe mesure 3 à 8 cm x 0,5 à 1,5 cm, d'abord jaune puis plus au moins teinté de rouge assez vif[2].

La chair est jaune pâle ou blanchâtre, avec un bleuissement typique, débutant par la base du pied et limité à ce dernier (ou presque). La saveur est douce et l'odeur est faible[2].

Caractéristiques microscopiques[modifier | modifier le code]

Les spores mesurent 11 à 15 µm x 4,5 à 5 µm. Elles sont allongées-fusoïdes, longitudinalement striées (stries très fines et difficiles à voir)[2].

Variétés et formes[modifier | modifier le code]

Selon GBIF (11 février 2024)[1] :

  • Boletus cisalpinus f. aereomaculatus
  • Boletus cisalpinus f. cisalpinus

Galerie[modifier | modifier le code]

Habitat et distribution[modifier | modifier le code]

Il s'agit un champignon ectomycorhizien, poussant surtout sous les chênes, mais aussi sous les hêtres et les pins.

Comestibilité[modifier | modifier le code]

Comme tous les Xerocomus au sens large, le Bolet cisalpin est une espèce d'intérêt culinaire donné comme moyen de par son faible goût et sa petite taille. Elle est comestible après cuisson, de préférence en retirant le pied et en privilégiant les jeunes spécimens dont les tubes ne sont pas très développés[3].

Confusions possibles[modifier | modifier le code]

Avec son chapeau craquelé, le Bolet cisalpin rappelle beaucoup le Bolet à chair jaune (Xerocomellus chrysenteron), mais il est tout de même plus petit et sa chair bleuit intensément dans le pied. En outre, il pousse surtout sous les feuillus, alors que le Bolet à chair jaune affectionne principalement les conifères[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 11 février 2024
  2. a b c d e et f Guillaume Eyssartier & Pierre Roux, Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin,
  3. italien, « GUIDA RAGIONATA ALLA COMMESTIBILITÀ DEI FUNGHI »