Wolfgang Hilbig

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Wolfgang Hilbig
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Conjoint
Natascha Wodin (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Genres artistiques
Distinctions
Prix Georg-Büchner ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Brüder-Grimm-Preis der Stadt Hanau (en) ()
Prix Kranichsteiner (en) ()
Prix Ingeborg-Bachmann ()
Prix ​​de littérature de Berlin (d) ()
Literaturpreis des Landes Brandenburg (d) ()
Prix littéraire de la ville de Brême ()
Prix Fontane (d) ()
Stadtschreiber von Bergen (en) ()
Prix Georg-Büchner ()
Prix Peter-Huchel ()
Brandenburgischer Literaturpreis Umwelt (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Wolfgang Hilbig, né le à Meuselwitz et mort le à Berlin, est un poète et romancier allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hilbig est un ouvrier de métier, qui fut repéré par Franz Fühmann dans les années 1970, auteur allemand reconnu, qui, avec Stefan Heym et Paul Wien entre autres, ouvrait aux jeunes poètes débutants une revue, et les recommandait à l'Association des écrivains, où ils déposaient leur candidature. Hilbig a ainsi obtenu le statut d'artiste libre (freischaffender Künstler).

Selon Ekkehard Mann, il a créé une poésie de l'absence, car il se refusait à tout compromis avec les normes, en particulier avec le réalisme socialiste. Il critique beaucoup la RDA, grâce à une langue éclatée, qui met en évidence le malaise du langage qui planait au-dessus des intellectuels de l'Est. La revue LITTERall a publié plusieurs proses brèves ; la mer gelée, depuis 2006, publie dans chacun de ses numéros (Chien, Maman, Or, Froid) un ou plusieurs poèmes de Hilbig[1].

Wolfgang Hilbig est enterré au cimetière de Dorotheenstadt de Berlin.

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Textes publiés en volume
  • Wolfgang Hilbig, Brigitte Vergne-Cain (traducteur) et Gérard Rudent (traducteur) (trad. de l'allemand), Les bonnes femmes : récit, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », , 127 p. (ISBN 2-07-072486-7 et 978-2070724864)
  • Wolfgang Hilbig, Brigitte Vergne-Cain (traducteur) et Gérard Rudent (traducteur) (trad. de l'allemand), Moi : roman, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », , 360 p. (ISBN 2-07-073879-5)
  • Wolfgang Hilbig (trad. de l'allemand par Brigitte Vergne-Cain), Provisoire, Paris, Editions Métailié, coll. « Bibliothèque allemande », , 260 p. (ISBN 978-2-86424-517-9 et 2864245175)
  • Moi, né sous le feu du temps (anthologie poétique), trad. Jean Guégan et Alain Lance, postface Bernard Banoun, Circé 2022.
  • Vieille Ecorcherie, trad. Bernard Banoun, L'Extrême Contemporain, 2024.
  • Textes publiés en revue
  • L’Après-midi, trad. Bernard Genton, LITTERall 9 (1997), p. 44-54.
  • « Discours de Kamenz », » [Discours de réception du prix Lessing], trad. B. Vergne-Cain et G. Rudent. Siècle 21 n °13, automne-hiver 2008, p. 35-37
  • Herbes somnolentes et La Nuit au bout de la rue, trad. B. Vergne-Cain et G. Rudent, LITTERall 21 (2014)
  • « L’odeur des livres », trad. B. Vergne-Cain et G. Rudent, LITTERall n°25 (2019) Poésie :
  • « entre les paradis », trad. Bertrand Badiou et Jean-Claude Rambach, in De l’allemand ; action poétique 89-90 (1982), p. 50-51.
  • « Oui, nous détenions l’une des premières places » [extrait de prose de ma rue natale], trad. Gilles Darras, in D’un pays et de l’autre. Poèmes autour de la réunification allemande 1989/1990, choix et préface Karl Otto Conrady, Bruxelles, Le Cri & Jacques Darras, coll. In’hui, 1998, p. 76-79
  • « Halte pendant la fuite », trad. Gilles-Bernard Vachon, in Poésie des Allemagnes 1975-2000, Bacchanales 22 (2000), p. 71-73.
  • « absence » ; « vous m'avez bâti une maison » ; « perplexité » ; « séjour », « deux textes », « miroirs et scie », poèmes extraits du recueil absence (1977), trad. Philippe Marty, Grèges 5 (2000), p. 16-23.
  • « absence », trad. Bernard Banoun, la mer gelée 7 (2016).
  • « monologue cinq » ; « mère, ton fils », trad. B. Banoun, la mer gelée 8 (2017).
  • « entrée » ; « entre les paradis » ; « Feuilles et ombres », trad. B. Banoun, la mer gelée 9 (2019).
  • « mort et savon de toilette », trad. B. Banoun, la mer gelée 10 (2021).
  • « Feuilles et ombres » ; « Berlin sublunaire », trad. Jean-René Lassalle

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Mer Gelée : numéro Chien », sur Ent’revues (consulté le )
  • Anne-Marie Corbin-Schuffels, La force de la parole : les intellectuels face à la RDA et à l'unification allemande (1945-1990), Villeneuve d'Ascq, France, Presses universitaires du Septentrion, , 279 p. (ISBN 2-85939-571-7), p. 180
  • Marie-Hélène Quéval, Wenderoman - Déconstruction du roman et roman de la déconstruction en RDA (1985-1995). Wolfgang Hilbig, Jens Sparschuh, Thomas Brussig, Paris, PU Paris-Sorbonne, 2014, 338 p. (ISBN 978-2-84050-732-1)
  • Bénédicte Terrisse, Wolfgang Hilbig. Figures et fictions de l’auteur, scénarios de la vocation, Paris, Sorbonne Université Presses, 2019.

Liens externes[modifier | modifier le code]