Wikipédia:Lumière sur/Jesús Caldera

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Portrait de la personnalité évoquée.

Jesús Caldera Sánchez-Capitán est un homme politique espagnol né le à Béjar (province de Salamanque), membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Il est fonctionnaire territorial depuis le début des années 1980. En 1982, à l'âge de 24 ans, il est élu député de Salamanque. Alors benjamin du Congrès des députés, il y siège sans discontinuer pendant 33 ans et neuf législatures.

Il est désigné en secrétaire général du groupe socialiste par le nouveau porte-parole, Carlos Solchaga, et reconduit par les successeurs de ce dernier, Joaquín Almunia et Juan Manuel Eguiagaray. María Teresa Fernández de la Vega, le remplace en , sur décision de Josep Borrell.

Il cofonde en le collectif Nueva Vía, qui soutient la candidature de José Luis Rodríguez Zapatero, au secrétariat général du PSOE. Effectivement élu, ce dernier le désigne porte-parole du groupe parlementaire. Il occasionne, en , un incident de séance qui conduit au départ des députés du groupe populaire, une première pour un parti au pouvoir. Pour les élections de 2004, il est responsable de la rédaction du programme électoral socialiste, responsabilité qu'il conserve en 2008 et 2011.

Il devient ministre du Travail et des Affaires sociales après la victoire du PSOE. Il conduit de nombreuses réformes sociales et sociétales, faisant voter plusieurs lois emblématiques du premier mandat de Zapatero, notamment celles sur la violence de genre, l'égalité entre les femmes et les hommes, la prise en charge de la dépendance ou l'aide de 2 500 euros pour tout nouvel enfant. Il assure l'augmentation du salaire minimum de 30 % en quatre ans et signe un accord avec les partis et partenaires sociaux pour régulariser 800 000 immigrés clandestins.

Zapatero lui confie, à la suite des élections de 2008 le soin d'imaginer l'avenir idéologique de la social-démocratie espagnole. Il devient secrétaire aux Idées du PSOE et installe la fondation IDEAS, un cercle de réflexion progressiste rattaché au parti. Sa proposition en 2009 de fermer progressivement les centrales nucléaires suscite une polémique interne au PSOE.

Reconduit en dans ses fonctions par Alfredo Pérez Rubalcaba, il assiste en à la fermeture de la fondation, prise dans un scandale financier. Il quitte peu après la commission exécutive du PSOE, puis renonce à postuler aux élections de 2015. Il réintègre ainsi son poste de fonctionnaire de la mairie d'Ávila.

Lire la suite