Vancouver de Lanlore
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Hispania de Bacon (d) |
Vancouver de Lanlore (né le ) est un étalon Selle français, monté en saut d'obstacles par Pius Schwizer. Il participe aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, mais y fait plusieurs refus, en qualifications du concours individuel, et en finale de la compétition par équipes sous la selle de Pénélope Leprevost.
Histoire[modifier | modifier le code]
Il naît le [1], à l'élevage de Lanlore géré par Mme Anne Dafflon, à Lafitole[2].
Il est confié à la cavalière internationale Pénélope Leprévost. En 2019, ses propriétaires Danielle et François Vorpe vendent une partie de ce cheval à Giuseppe Marino, ce qui permet de le garder sous la selle de Leprévost en prévision des Jeux olympiques de Tokyo[3],[4].
Des quatre cavaliers français sélectionnés pour ces JO, Leprévost est la seule à avoir participé aux JO de 2016, alors avec un autre cheval que Vancouver[5]. Le couple participe aux Jeux olympiques de Tokyo en août 2021, alors que Vancouver est âgé de 12 ans, mais un refus sur un vertical (obstacle numéro 9) le prive d'accès à la finale individuelle[6]. Pénélope Leprévost et d'autres cavaliers témoignent que leurs chevaux ont été effrayés par cet obstacle, représentant un lutteur sumo très réaliste, grandeur nature[7]. Lors de l'épreuve par équipes, Pénélope Leprévost s'élance en dernière cavalière, alors que ses coéquipiers Simon Delestre et Mathieu Billot ont tous deux réalisé un sans-faute avec une seule pénalité de temps chacun, ce qui place la France en tête. Quand le couple s'élance, Vancouver fait deux refus, ce qui les élimine et repousse leur équipe à la huitième place[8].
Description[modifier | modifier le code]
Vancouver de Lanlore est un étalon de robe bai foncé, inscrit au stud-book du Selle français[1]. Il mesure 1,69 m[2].
Palmarès[modifier | modifier le code]
Il atteint un indice de saut d'obstacles (ISO) de 173 en 2019[2].
Origines[modifier | modifier le code]
C'est un fils de l'étalon Toulon[9]. Sa mère Hispania de Bacon est une fille du Tot de Semilly[2].
Descendance[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Vancouver de Lanlore », sur www.fei.org, Fédération équestre internationale (consulté le ).
- « Vancouver de Lanlore », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
- CM, « Vancouver de Lanlore sécurisé pour Pénélope Leprevost en vue de Tokyo », sur www.leperon.fr, L'Éperon, (consulté le ).
- Lucas Tracol, « Vancouver de Lanlore a été racheté en partie », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).
- « JO-2020: les cavaliers Bleus face à de nombreux obstacles », sur France 24, (consulté le ).
- Jean-Christophe Collin, « Nicolas Delmotte prometteur, Pénélope Leprévost non qualifiée pour la finale du saut d'obstacles aux JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le ).
- « JO de Tokyo - Ce sumo prêt à bondir effraie les chevaux », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le ).
- Alexis Relandeau-Descamps et Lucas Michel, « JO en direct : Pénélope Leprévost et Vancouver de Lanlore se ratent, pas de médaille pour les cavaliers français », Le Figaro (consulté le ).
- (nl) « Vancouver de Lanlore » (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Tracol et Ravier 2020 (1)] Lucas Tracol et Yeelen Ravier, « Vancouver de Lanlore, le surdoué qui arrive toujours à point nommé (partie 1) », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le )
- [Tracol et Ravier 2020 (2)] Lucas Tracol et Yeelen Ravier, « Vancouver de Lanlore, le surdoué qui arrive toujours à point nommé (partie 2) », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le )
