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Valerie Maynard

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Valerie Maynard
Valerie Maynard en 2020.
Fonction
Résidence artistique
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BaltimoreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Goddard College (Master of Fine Arts) (jusqu'en )
New School for Social Research (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Œuvres principales
Polyrhythmics of Consciousness and Light (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Valerie Maynard (née le à Harlem (New York) et morte le ) est une artiste américaine.

Dans ses sculptures et ses autres œuvres, elle aborde plusieurs thèmes dont les inégalités sociales (notamment ethniques) aux États-Unis et le mouvement des droits civiques.

Valerie Maynard grandit dans le quartier de Harlem avec ses parents et deux frères ; la famille est voisine d’Audre Lorde[1] et proche de James Baldwin[2]. Elle prend des cours de dessin et de peinture au MoMA les samedis, puis sculpte en autodidacte à partir de 1968, commençant par représenter un buste masculin (Rufus) dans une pierre trouvée en plongeant[1].

Dans les années 1970, elle est invitée par le Baltimore City College à décorer ses murs ; libre de choisir son medium, elle compose des bas-reliefs en bois gravé[1].

Valerie Maynard enseigne la sculpture et l’estampe à l’université Howard, puis la sculpture à la Baltimore School for the Arts (en)[1], ainsi qu’au Studio Museum et à l’université des îles Vierges[3]. Elle s’efforce d’inciter ses élèves à suivre leurs intuitions et à insuffler leurs pensées dans leurs œuvres[2].

Valerie Maynard s’implique aussi dans la préservation d’œuvres d’art traditionnel afro-américain, et est considérée comme faisant partie du Black Arts Movement[3].

En 2002, elle conçoit pour l’autorité de transports new-yorkaise des mosaïques pour la station 125th Street, située dans son quartier natal[4].

mosaïque représentant quatre silhouettes (trois joueurs de musique jazz et une danseuse) en contour noir, sur un fond géométrique coloré
Mosaïque Polyrhythmics of Consciousness and Light dans le métro new-yorkais.
  • Rufus, buste en pierre, 1968[2]
  • No Apartheid, série de 250 peintures, années 1980[5]
  • Polyrhythmics of Consciousness and Light, installation dans la station de métro 125th Street, 2002[4],[6]

Certaines de ses œuvres font partie des collections privées de Stevie Wonder, Toni Morrisson ou encore Lena Horne[1].

Expositions

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Notes et références

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  1. a b c d et e (en-US) John Lewis, « Valerie Maynard Reflects on a Legendary Lifetime of Art », sur Baltimore Magazine, (consulté le )
  2. a b et c (en-US) Alex Greenberger et Alex Greenberger, « Valerie Maynard, Artist Who Explored the Complexities of Identity, Dies at 85 », sur ARTnews.com, (consulté le )
  3. a b et c (en) « Valerie Maynard - Artist », sur MacDowell (consulté le )
  4. a et b « Valerie Maynard: The social justice artivist », sur www.blackwomenofprint.com (consulté le )
  5. (en-US) « Valerie Maynard », sur Art Papers, (consulté le )
  6. (en-US) « Artwork: "Polyrhythmics of Consciousness and Light" (Valerie Maynard) », sur www.nycsubway.org (consulté le )

Liens externes

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