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Paul Verbois
Naissance
Décès
Nationalité
Français
Mouvement

Paul Verbois, peintre expressionniste de l’école de Paris, est né le 31 mai 1929 à Paris. (IXe arrondissement) et décédé le 15 septembre 2017 à Saint-Jean-de-Monts (Vendée).

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul Verbois naît le 31 mai 1929 à Paris. Il est le fils naturel de Suzanne Verbois. Après des études de décoratrice, sa mère devient décoratrice secrétaire des sculpteurs Jan et Joël Martel. Scolarisé à l’école communale de la rue Saint-Merri, Paul Verbois passe une grande partie de son enfance chez sa grand-mère, Marie Legroux, qui, en 1939, l’emmène s’installer à Saint Jean-de-Monts, où elle fait construire, cinq ans plus tôt, « La Mariénée » dont les plans sont dessinés par les frères Martel.  Les deux sculpteurs y possèdent aussi une propriété, nommée La Chappellenie où le jeune Paul fait ses premiers pas d’artiste en découvrant l’art du modelage.

A la fin de la guerre, Paul Verbois retourne en région parisienne, scolarisé au Collège Saint Charles à Juvisy-sur-Orge (Essonne). Ayant baigné dès le plus jeune âge dans le milieu artistique, il décide de se présenter aux Arts appliqués. Reçu au concours, il montre un goût prononcé pour la sculpture (taille directe), la peinture décorative et la fresque (peinture à la colle). Mais, sous la pression de sa mère qui craint pour l’avenir de son fils s’il s’engage dans la sculpture, il se tourne vers la peinture. Après les Arts Appliqués, il suit pendant deux ans les cours des Beaux-Arts de Paris en auditeur libre et de l’Atelier Charpentier.  Il rencontre aussi Kees Van Dogen qui lui conseille de ne pas s’orienter vers le figuratif.

Dès 1952, il expose au Salon des indépendants. Sept ans plus tard, en 1959, la galerie le « Triptyque » lui consacre sa première grande exposition.

1961 - Paul Verbois peignant dans le jardin de "a Mariènée", la maison familiale à Saint jean de monts

Le 8 juin 1960, il se marie à Neuilly-sur-Seine avec Rinalda Corradini, fille d’émigré italien et danseuse à la « Grange au Bouc », chez Serge et Sonia, cabaret de la rue du Chevalier de la Barre, à Montmartre.  De cette union, naissent deux enfants Renaud (en 1961) et Marie-Véronique (en 1965). Le couple se sépare après neuf années de vie commune.

Paul Verbois vit difficilement de sa peinture. En 1961, il est contraint d’accepter de travailler une partie de la semaine dans les établissements de nuit dont sa mère et son compagnon sont propriétaires. Néanmoins il continue à exposer, et ses expositions font l’objet régulier de reportages télévisés dans « Le magazine des arts » d’Adam Saulnier.

Tout en se reconnaissant pour maîtres Jacques Villon et Georges Braque, Paul Verbois se réclame de l’Ecole de Paris. Il est considéré comme un « tachiste » : il commence par « tacher » pour déterminer des impressions ; ces taches de couleurs isolées graphiquement règlent un ensemble d’expressions figuratives. C’est un art d’évocation où le sujet s’incarne à travers un certain graphisme et ne verse pas dans l’abstrait. L’intention du peintre est de donner au public la possibilité de stimuler son imagination sur des éléments déterminés. En août 1973, Paul Verbois explique à Presse Océan : « Une toile doit être pensée. Le peintre, c’est un œil, une main et aussi une tête. Il faut dépasser l’impression qu’on reçoit, la mûrir intellectuellement, la donner sur une toile avec son impression imaginative. Je joue avec l’influence ambiante. Chaque tache doit être bloquée dans une harmonie. Il faut beaucoup travailler pour arriver à l’informel. Disséquer et garder la forme ; c’est un grand travail de synthèse. Rechercher l’équilibre le plus intéressant. La peinture, avant tout, c’est une question de temps. J’ai mis vingt ans pour arriver à faire le lien entre mes gouaches et mes huiles. Je recherchais ce tout. Devant une toile vierge, je suis toujours aussi tremblant ». Directeur d’un des nombreux clubs de la capitale, le Club de Paris, Paul Verbois ne cesse cependant pas de peindre et d’exposer. Au printemps 1983 il signe son premier contrat avec la « Galerie du Musée » (rue de Bourgogne, à Paris). Mais la faillite de la galerie rend illusoire la quiétude espérée. Paul Verbois se résout alors à vendre directement ses œuvres au public. Au début des années 1990, il décide de quitter Paris pour s’installer définitivement à Saint Jean-de-Monts où il continue à peindre. Il y meurt le 15 septembre 2017.


Marais breton vendéen
Marais breton vendéen
Gouache - le pur sang
Gouache - le pur sang
Compo marine 1999
Compo marine 1999
La femme au chapeau années 70
La femme au chapeau années 70

Notes et références[modifier | modifier le code]

Expositions et musées[modifier | modifier le code]

Les principales expositions[modifier | modifier le code]

1959 : Galerie « Le triptyque », Paris.

1961 : Galerie « Cimaise Mazarine », Paris ; Galerie « de l’Esplanade » Saint Jean de Monts.

1962 : Galerie « d’Armenonville », Paris ; « Moulin de la Brocante », La Baule ; « Palais des congrès » de Saint Jean-de-Monts (de 1962 à 1973).

1963 : Galerie « Jacques Rouvereau », du 17 au 6 juin, Niort.

1964 : Galerie « la Passerelle », Paris ; « Mireio », Istre ; Exposition permanente aux « Armes de Bretagne », Paris (1964 à1999).

1965 : Exposition « Salon des artistes de Neuilly », à Neuilly ; Foire internationale de New-York, États Unis

1966 : Exposition à Hanno en Allemagne ; Galerie « Harry Geller », Paris.

1967 : « Galerie de « la Mouffe », Paris ; Galerie « Majestic Vallombreuse », Biarritz, « Galerie de France » à New-York ; Musée de Chicago, Etats-Unis.

1969 : Exposition « Centre Ricard », Vendeville.

1970 : « Galerie du Vieux Belfort », du 31 octobre au 19 novembre, Belfort ; Exposition « Théâtre des Hauts de seines », Puteaux »

1971 : Galerie « Saint Germain », Saint Germain-en-Laye.

1972 : Galerie « Moulin de la brocante », La Baule.

1973 : Galerie « Druand », Paris.

1974 : Galerie « Diana », Paris ; Galerie « Le Carreau », Paris ; Galerie « J-C Baudinet », du 4 mai au 31 mai, Chartres.

1975 : Exposition au « Club de Paris » ; « Hôtel Edouard VII », Paris.

1976 : Galerie « Katia Granoff », du 17 novembre au 7 décembre, Paris

1977 : Exposition à l’hostellerie « Relais des Gardes », Meudon : Exposition au restaurant le « Comte de Gascogne », Boulogne.

1978 : Galerie « le parvis des arts », Senlis, du 17 juin au 17 juillet ; 10ième salon de la Promotion Violette, association des membres de l’ordre des palmes académiques, au Musée Postal, du 22 mars au 2 avril 1978 ; Exposition « Salon de la Marine », Musée de le Marine, Paris 1978 et 1979.

1979 : 8ième salon des Beaux-Arts de Créteil ; Exposition « les 12 amis de la côte de Lumière », Saint Jean-de-Monts, 1978, 1979 et 1984.

1980-1981 : Exposition au « Grand Salon de l’Art Contemporain » à Québec, décembre-janvier.

1982 : Exposition « Hôtel Concorde Lafayette », Paris.

1983-184 : Galerie du « Musée », Paris.

1990 : exposition aux « Gollandières » Le Bois en Ré, Ile de Ré.

1991 : Exposition « les peintres de marine », Cannes, du 5 au 16 septembre.

1992 : Exposition au Foyer rural de Notre-Dame-de-Monts.

1996 : Exposition « Rétrospective Paul Verbois », Palais des Congrès de Saint Jean-de-Monts, du 21 septembre au 2 novembre.

1998 : Exposition « Salle des mariages », Mairie de Barbâtre, Ile de Noirmoutier.

2012 : Exposition « Salle Jan et Joël Martel », Challans.

Commandes officielles[modifier | modifier le code]

1964 : Fresque de treize mètres de long pour le Palais des Congrès de Saint-Jean-de-Monts ;

« Le marché de Challans », toile acquise par le Musée d’art moderne de New-York, Etats-Unis ;

« Port de l’Epoids », toile acquise par le Musée de Caracas, Venezuela.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

1952 : Prix d’Alger, Médaille d’or ;

1954 : Grand prix de Deauville, Médaille d’or.

1968 : Médaille de bronze de la société d’Encouragement au progrès.

1976 : Médaille de bronze Arts, Sciences et lettres,.

Diffusions télévision[modifier | modifier le code]

Cinq passages dans l’émission d’Adam Saulnier le « Magazine des Arts » entre 1961 et 1969

1961- passage à la R.T.F.[modifier | modifier le code]

Premier passage à la Radiodiffusion télévision française pour annoncer l’exposition à la galerie Simez-Masarine, dans Magazine des arts d’Adam SAULNIER.

1962 - passage à la R.T.F.[modifier | modifier le code]

Petit reportage pour annoncer l’exposition à la Galerie d’Armenonville, dans Magazine des arts d’Adam SAULNIER.

1964 - passage à la R.T.F[modifier | modifier le code]

Petit reportage pour annoncer l’exposition aux "ARMES DE BRETAGNE", dans Magazine des arts d’Adam SAULNIER.

1965 - passage à la R.T.F.[modifier | modifier le code]

Petit reportage pour annoncer l’exposition à la "Galerie La Passerelle", dans Magazine des arts d’Adam SAULNIER.

1966 - passage à l'O.R.T.F[modifier | modifier le code]

Petit reportage pour annoncer l’exposition à la "Galerie Harry", dans Magazine des arts d’Adam SAULNIER.

1969 - passage à l'O.R.T.F - Chronique d’Adam Saunier - Sujet 3 minutes

2023 - "Paul Verbois, mon père, le peintre", film documentaire de 59 minutes

Parutions[modifier | modifier le code]

-VENDÉE Du Nord-Ouest Hier et aujourd’hui. Publication de la Société d’histoire et d’études du pays Challandais, juin 2012.

- Cahier de l’Histoire du Pays maraichin N°5 mai 2019