Utilisateur:Xandru4/Mariano Hormigón Blánquez

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Mariano Béton Blánquez (Saragosse, 14 mai de 1946 - 21 juillet de 2004) est un mathématicien, historien des sciences et militant politique espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a effectué son baccalauréat dans un centre religieux, le collège Escolapios, et effectue sa licence en Mathématiques à l'Université de Saragosse en 1970. Son mémoire, Projet pour une histoire critique de la mathématique espagnole, fut rejeté par l'Université de Saragosse en raison de sa militance politique, mais il pourra le présenter avec succès à l'Université du Pays Basque. Il retournera pourtant à l'Université de Saragosse pour devenir professeur assistant en 1977, avec un cours d'analyse mathématique avancée. Il assure l'organisation du séminaire d'histoire des sciences et techniques d'Aragon.[1] Venu le moment de présenter sa thèse de doctorat, intitulée Problèmes d'Histoire des Mathématiques en Espagne entre 1870 et 1920, elle sera, elle aussi, rejetée par l'Université de Saragosse. Il a eu donc à la défendre en 1982 à l'Université Autonome de Madrid. Il sera auteur de travaux, entre autres, sur Joseph Fourier et sur Zoel García de Galdeano, pour qui il sentait une profonde admiration[2].

En 1982, Bretón Blanquez devient vice-président et directeur de la revue Llull.[3] Entre 1984 et 1993, il sera aussi président de la Société espagnole d'histoire des sciences, maintenant devenue Société espagnole d'histoire des sciences et les techniques. En 1986, il aura son poste de professeur titulaire à l'Université de Saragosse, et s'occupera du programme des doctorants en Histoire des Sciences et des Techniques, ainsi que membre correspondant de l'Académie internationale d'histoire des sciences. Il écrira aussi des articles dans des journaux tels que Andalán, Quotidien 16 et Le Journal d'Aragon. Pour son cinquantième anniversaire, ses collègues publient une compilation de ceux-ci sous le titre Le rouge est aussi dans l'arc-en-ciel (en espagnol, También el rojo está en el arco iris).

Il élèvera une fille, Paula, avec sa première compagne, Maite Solas, puis deux autres, Zoel et Mariana avec Elena Ausejo.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Déjà jeune, il participerait très activement au mouvement anti-franquiste. En 1966 il deviendra membre du clandestin Parti Communiste d'Espagne. À partir de 1970, il participe au comité central, mais serra expulsé du parti en 1947, puis réadmis, on l'expulsera à nouveau en 1988. Ces deux expulsions ne lui empêcheront pas de demeurer communiste engagé. En 2002 il a nouvellement sollicité la réadmission en affirmant:

« J'avais besoin du carnet par question d'hygiène. Je mourrirai en étant communiste. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « SEHCTAR: Página Principal » [archive du 1 de julio de 2007], web.archive.org, (consulté le )
  2. (es) « Mariano Hormigón Blánquez », sur Dialnet (consulté le )
  3. « Revista LLull » [archive du 2 de junio de 2007], web.archive.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]