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En 1924, après la guerre, les habitants eurent la volonté de reconstruire l’édifice 10 ans après que l’incendie l’ai ravagé.mais les indemnités de 1914 n’étaient pas suffisante pour le projet de rénovation.

Le financement de la rénovation du beffroi s’avèrent difficile. Un architecte béthunois restaure l’édifice et change les matériaux par de la pierre pour éviter les incendies. Le bois est remplacé par du plancher de béton de ciment. Les dimensions sont conservés, pour des raisons économique des marches de l’ancien beffroi sont réutilisées et les côtés du beffroi qu’on ne voit pas sont fait en briques rouges comme l’ancien.

Un nouveau carillon a été installé sur un beffroi en fer avec l’argent du Service des Régions Libérées et la vente de la Caserne Saint-Pierre, maintenant occupé par le collège Sainte Marie. Il comprend quatorze cloches, dans la Salle des Ritournelles. Le projet du carillon coûtera une cinquantaine de milliers de francs. Mais les travaux seront entrecoupés par des pannes et des incendies et seront terminés en hiver 1928.

       Le beffroi était généralement gardé par un guetteur qui surveillait les alentours pour accomplir un des rôles du beffroi: sonner l’alerte en cas d’incendie ou d’invasion. Plusieurs guetteurs se succèderont, Laurent Delvart en fut le dernier.