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LAVAL (Elisée-Victorin-Marius), présentement médecin-major de 1re classe de l’armée, officier d’Académie, membre de l’Académie de Vaucluse, des Académies de Nîmes et de Montauban, de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, etc., né à l’Isle-sur-Sorgue le 15 janvier 1848. (Les Vauclusiens ou Dictionnaire Biographique spécial au Département de Vaucluse, par A. Aubert ; Avignon, Seguin Frères, imprimeurs-éditeurs, 1890). Il fut admis en 1867 à l’Ecole de service de santé militaire à Strasbourg ; attaché comme sous-aide major aux ambulances des avant-postes, il assista en cette qualité, en 1870, au siège et au bombardement de cette place ; fut dirigé après la capitulation, sur les ambulances de l’armée de la Loire, où il fut témoin des divers combats dans lesquels se trouva engagé le 21e corps, commandé par l’amiral Jaurès, et de la prise du Mans. Après la guerre, il compléta ses études au Val-de-Grâce et fut reçu docteur de la Faculté de Paris en 1872. Sa thèse de doctorat a pour titre : Essai critique sur le delirium tremens (Paris, Delahaye, 1872). Depuis cette époque, le docteur Laval a publié de très nombreux et très intéressants travaux d’épidémiologie, de médecine légale et de littérature médicale. A ces écrits scientifiques et plus spécialement professionnels, il faut ajouter ceux que le docteur Laval a publiés sur l’histoire locale, et notamment sur l’université d’Avignon : L’Académie des émulateurs à Avignon au XVIIe siècle, étude publiée dans le Bulletin historique et archéologique de Vaucluse (Avignon, Seguin frères, 1879), qui avait pour but de préparer la reconstitution de l’ancienne société littéraire, l’Athénée de Vaucluse, sous le titre de : l’Académie de Vaucluse ; - Urbain V, régent de l’université d’Avignon (Bulletin historique et archéologique de Vaucluse, 1882) ; Les bâtiments de l’Université d’Avignon (idem, 1880, 1881, 1882) ; - Attestation des études de Nicolas Saboly à l’Université d’Avignon (idem, 1879) ; - Inscriptions inédites de l’Université d’Avignon (Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1886) ; - Etat de l’Université d’Avignon en 1789 (Idem, 1889 à l’occasion du centenaire de la Révolution française) ; - Jean-François Faure, médecin et chirurgien avignonnais ; sa vie et ses travaux (Idem, 1890). M. le docteur Laval est en train de compléter ces études partielles sur l’Université d’Avignon par un travail historique du plus grand intérêt sur la même université. Un premier volume a déjà paru sous ce titre : Cartulaire de l’Université d’Avignon, 1303-1791, avec une introduction et des notes, grand in-8° (Avignon, Seguin frères). Le second volume, qui doit paraître prochainement, retracera l’Histoire de cette Université dans son ensemble et dans ses grandes lignes. L’auteur se propose de consacre en outre un ou plusieurs volumes à chacune des facultés qui composaient cette université ; il a déjà publié un premier volume : Histoire de la Faculté de médecine d’Avignon, ses origines et son organisation, grand in-8° (Avignon, Seguin frères). Le second volume, qui est également annoncé, aura trait à l’enseignement de la même faculté. Le Cartulaire et l’Histoire de la Faculté de médecine ont été honorés d’une souscription du ministère de l’instruction publique. Viendront ensuite successivement les histoires des Facultés de droit, de théologie, et enfin des arts libéraux. On peut juger par ce simple énoncé, et mieux encore par l’inspection des volumes déjà parus, des proportions et de l’intérêt d’une pareille œuvre. M. le docteur Laval s’est fait apôtre écouté de la réhabilitation des anciennes universités provinciales ; il a contribué plus qu’aucun autre à faire naître en France, ce courant d’opinion qui pousse à la reconstitution d’un certain nombre de grands centres universitaires, et dont la célébration du VIe centenaire de l’Université de Montpellier vient d’être tout récemment dans cette ville la plus saisissante manifestation.