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Michelle Le Normand, (pseudonyme de Marie-Antoinette Tardif) est une romancière, nouvelliste et essayiste canadienne française né à L'Assomption le 13 juin 1895, morte à Saint-Sauveur-des-Monts le 1er novembre 1964.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle épouse Léo-Paul Desrosiers, le 22 juin 1922 et en a trois enfants Louis,Claude et Michelle. Elle fait ses études au couvent des sœurs de la congrégation de Notre-Dame à Montréal; suit les cours de littérature à l'Université de Montréal, La Sorbonne (Paris) et l'Institut catholique de Paris.

En 1915, elle fait paraître régulièrement dans Le Nationaliste des récits de souvenirs, réunis et publiés l'année suivante sous le titre : Autour de la maison qui rencontre un grand succès. En 1918, elle est la responsable de la page féminine du journla Le Devoir•. En 1922, elle quitte Montréal pour Ottawa où travaille Léo-Paul Desrosiers. Elle est de retour à Montréal en 1941 puiss'installe en 1949 à Saint-Sauveur-des-Monts, dans les Laurentides.

Elle écrit alors des contes, de nouvelles et de romans. Durant les dix années qui précèdent son mariage (1911-1921), elle inspire un grand amour au poète Albert Lozeau.

Distinction honorifique : Médaille de l'Académie française, 1931.

Biographie établie d'après Bibliothèque et Archives Nationales du Québec[1].

Jugement sur l'œuvre[modifier | modifier le code]

L'Encyclopédie de l'histoire du Québec juge Autour de la Maison « exquis » et l'auteur y ranime d'anciennes images, des visions de son enfance « sans recherche ni pédantisme [...]et fait entendre la note morale et religieuse[2]. »

Le Nom dans le Bronze soulève le problème des mariage entre époux de pays ou convictions différents. La plus belle Chose du Monde met en scène quatre jeunes filles qui se posent la question de leur avenir, le livre se refermant sans qu'aucune réponse n'ait été donnée à la question de savoir si l'on peut être heureux sur la terre sans absolu. L'une d'elle promise à un jeune industriel canadien anglais occupe le poste d'une instutrice francophone en Ontario où elle se rend compte que l'on risque d'y supprimer le français dans l'éducation. Elle se rend compte alors qu'il y a des valeurs plus hautes que la vue et renonce son fiancé. Le roman a été réédité six foix dont une fois en France[3].

La Maison aux Phlox permet de retrouver des nouvelles de l'auteure publiées dans divers journaux et revues.

Michelle Le Normand a beaucoup d'optimisme ; elle aime la lumière ; elle chante la beauté et le bonheur de vivre. Son style est d'une simplicité et d'un naturel charmants ; sa prose court, limpide comme l'eau de la « rivière qu'elle regardait au soir du jour de sa première communion ».

Bibliographie=[modifier | modifier le code]

  • Autour de la maison (souvenirs), 1916
  • Couleur du temps (roman), 1919
  • Le nom dans le bronze (roman), 1933
  • La plus belle chose du monde (roman), 1937, réédité en 1939, Lumières de France, Paris, 1939.
  • La maison aux phlox (nouvelles), 1941
  • Marie-Célina Plourde, veuve de Joseph-Onias Thériault : soeur Sainte-Jeanne-de-Chantal, des Servantes de Jésus-Marie, 1879-1938 (biographie), 1942
  • Enthousiasme (nouvelles)1947;
  • Dans la toile d'araignée (récits), 1949
  • La montagne d'hiver (roman), 1961

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fonds Michelle Le Normand
  2. Encyclopédie de l'histoire du Québec Histoire de la littérature canadienne-française Le roman consulté le 31 octobre 2013
  3. André Girouard, La plus belle Chose du Monde dans Gaétan Gervais, Jean-Pierre Pichette (directeurs), Dictionnaire des écrits de l'Ontario français: 1613-1993 University of Ottawa Press, Ottawa, 2010 - 1097 pages, p. 671.