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L’Office international Nansen pour les réfugiés était un organisme de la Société des Nations, chargé de protéger les réfugiés et les apatrides entre 1930 et 1939. Il devait poursuivre l'œuvre de l'explorateur Fridtjof Nansen, premier Haut Commissaire pour les réfugiés nommé en 1921, qui décède le 13 mai 1930. Il fournit une assistance matérielle, juridique et financière aux réfugiés, et fut également un acteur important lors de la rédaction de la Convention sur les réfugiés en 1933[1].

Rôle[modifier | modifier le code]

L'Office international Nansen pour les réfugiés s'occupait principalement des populations arméniennes déplacées en Syrie et au Liban, puis après 1933 et la prise du pouvoir par les nazis en Allemagne, des réfugiés de la Sarre et des Juifs cherchant à quitter l'Allemagne. Il était responsable de l'administration du « passeport Nansen », document international remplaçant le passeport, qui permettait aux apatrides ou à ceux privés de leur passeport national d'entrer et de circuler dans les autres pays. La perception du produit du "timbre Nansen" apposé sur ce passeport finançait en partie ses activités, bien que l'Office fasse aussi appel à des contributeurs privé. Il s'occupait plus particulièrement des rapatriements de réfugiés (arméniens de Turquie rapatriés en Syrie, au Liban et en Arménie soviétique) ou de leur établissement définitif dans un autre pays (Sarrois envoyés au Pérou ou au Paraguay).

Coordination des actions nationales

Rapports

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le siège de l’organisation se trouvait au 43, quai Wilson à Genève. C’est là qu’était situé le conseil d’administration et les bureaux des employés centraux. Max Huber fut président du conseil d’administration (et donc président de l’Office international Nansen) de ??? à janvier 1933 : sa démission était dû à sa santé. Il fut remplacé par Georges Werner, jusqu’au décès de celui-ci en 1935. De 1935 à 1938, le président du conseil d’administration est Michael Hannson.

L’Office international Nansen fonctionnait grâce à un comité d’administration

L'Office reçut le prix Nobel de la paix en 1938, mais fut remplacé en 1939 par un nouveau Haut Commissariat sous l'égide de la Société des Nations. Les archives de l'Office international Nansen sont partie intégrante des archives de la Société des Nations, conservées au siège des Nations Unies à Genève, et inscrites au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2010.

Président du Conseil d’administration, ou président de l’Office international Nansen : 3

Délégations nationales.

Concurrence avec le Haut-commissariat pour les réfugiés allemands puis fusion

Finances

Le timbre Nansen, apposé sur le passeport éponyme, fut créé en 1926 par les pays ayant accueilli les réfugiés Russes et arméniens. Il valait 5 francs or, et était à l’effigie de Fridtjof Nansen. Le produit de la vente des timbres Nansen servait au fonds de roulement du Haut-Commissariat pour les réfugiés[2]. Les réfugiés indigents pouvaient obtenir de ne pas payer ce timbre[3]. Le timbre était de couleur brune pour les Arméniens, bleue pour les Russes (article 9 de l'Arrangement du 12 mai 1926)[4].

Timbre Nansen, d'une valeur de 5 francs or, apposé sur les passeports Nansen et les documents d'identité des réfugiés.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Diane Afoumado, Indésirables : 1938 : La conférence d’Evian et les réfugiés juifs, Calmann-Lévy & Mémorial de la Shoah, , 372 p. (ISBN 9782702161920, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Victor–Yves Ghébali et Robert Kolb (Éditeur) (ouvrage posthume), Contribution à l'étude du fonctionnement des organisation internationales pendant la guerre : Le cas de la société des nations et de l'Organisation internationales du travail, Bruxelles, Bruylant, , 906 p. (ISBN 9782802741909, lire en ligne), chap. III (« La SDN à travers ses fonctions »). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Dzovinar Kévonian, Réfugiés et diplomatie humanitaire : les acteurs européens et la scène proche-orientale pendant l'entre-deux-guerres, vol. 64, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « International (Publications de la Sorbonne, Paris) », , 561 p. (ISBN 9782859444532, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Michel Rapoport (ouvrage indisponible réédité en format numérique), Les Réfugiés, Marabout savoirs (réimpr. 2015), 224 p. (ISBN 9782501107471, lire en ligne).
  • Denis Alland, « Les activités pratiques des organisations internationales », dans René Jean Dupuy, Manuel sur les organisations internationales [« A Handbook on International Organizations »], Martinus Nijhoff Publishers, coll. « Recueil des Cours de l'Académie de droit international de La Haye » (no 87), , 2e éd., 967 p. (ISBN 9789041111197, lire en ligne).
  • Gilles Dubus, « Quand les timbres-poste reconnaissent ou ignorent les migrants et les réfugiés », Revue européenne des migrations internationales, vol. 12, no 2,‎ , p. 87-105 (DOI 10.3406/remi.1996.1068).

https://de.wikipedia.org/wiki/Alfred_Falk https://www.amherst.edu/academiclife/departments/russian/acrc/archives/novyizhurnal/scope Tao Khan Kerefoff https://books.google.fr/books?id=oLy3DCeXlugC&pg=PT82&dq=Yvan+Wiazemsky&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjS96ze_cngAhXcA2MBHQudDJkQ6AEIKDAA#v=onepage&q=Yvan%20Wiazemsky&f=false https://books.google.fr/books?id=aZr8AAAAQBAJ&pg=PT185&dq=Yvan+Wiazemsky&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjS96ze_cngAhXcA2MBHQudDJkQ6AEIPzAE#v=onepage&q=Yvan%20Wiazemsky&f=false https://books.google.fr/books?id=0s86MNUKGFkC&pg=PT155&dq=Yvan+Wiazemsky&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjS96ze_cngAhXcA2MBHQudDJkQ6AEIRDAF#v=onepage&q=Wiazemsky&f=false https://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Ils-se-marierent-_NG_-2009-09-30-539928 https://next.liberation.fr/culture/2001/07/30/anne-wiazemsky-une-une_372976 https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-le-feuilleton/mon-enfant-de-berlin-de-anne-wiazemsky-25-il-sappelle-yvan-wiazemsky

https://de.wikipedia.org/wiki/Ida_von_Boxberg

Dissidents soviétiques

Daniel Forestal
Naissance
Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe
Décès (à 83 ans)
Les Abymes, en Guadeloupe
Activité principale chanteur, compositeur
Genre musical Musique du monde
Labels Disques Debs

Daniel Forestal est un musicien auteur-compositeur français, né le à Capesterre-Belle-Eau et mort le à Les Abymes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père était musicien. Il est élevé à Cayenne, par ses tantes qui le font également baigner dans la musique[1]. Après ses études, il devient professeur de lettres et de musique au collège du Raizet aux Abymes. Il étudie en parallèle la guitare, la batterie, la trompette et le piano.

En 1956, il enregistre le titre « Missié Betsy », qui évoque le passage du cyclone Betsy en août 1956[1]. En 1958, il devient célèbre avec sa composition « Prière de l’Esclave ».

Pour son apport à la culture et à la tradition créole, il sera nommé Chevalier de l’ordre des arts et des lettres[1].

Il a formé de nombreux élèves parmi lesquels naîtront des artistes reconnus, comme Tanya Saint-Val et Dominique Zorobabel du groupe Zouk Machine[2].

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Steeve Prudent, « Daniel Forestal nous a quittés », Guadeloupe La Première,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Daniel Forestal, s'en est allé », France-Antilles Guadeloupe,‎ .

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