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Crash d'un C-47 à Picauville (1944)

La mission[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 5 au ,

La flotte décolle de l'aérodrome d'Upottery, dans l'est du Devon (Angleterre) dans le cadre de l'opération Albany[1].

Le , le Douglas C47 de l'armée de l'air américaine, du 91st Troop Carrier Squadron, appartenant au 439e Troop Carrier Group, vole au sud-est de Saint-Sauveur-le-Vicomte quand il est touché par la défense anti-aérienne allemande, la Flak, avant d'avoir pu larguer ses parachutistes au-dessus de Hiesville. Il est 1 h 14[1]. Il s'enflamme, pique en flèche avant d'être atteint une seconde fois par une mitrailleuse allemande située dans la cour d'une ferme. L'avion s'abat à Picauville, au lieu-dit La Maison de Haut : ses quatre membres d'équipage et seize parachutistes de la 101e Airborne sont tués[1].

En 1986, la famille Dennebouy découvre le moteur de l'avion, un Pratt & Whitney R-1830-92, enterré dans le champ.

Le C-47 Memorial Garden (Picauville) est un lieu de mémoire de la Manche situé à Picauville.

Les victimes[modifier | modifier le code]

Équipage

Ses quatre membres appartiennent aux United States Army Air Forces (USAAF) (Forces aériennes de l'armée de terre des États-Unis).

  • Marston F. Sargent, deuxième lieutenant, pilote, Massachusetts
  • Steve C. Baran, officier de vol, co-pilote, Illinois
  • Melvin F. Shullanberger, sergent d'état-major, radio, Californie
  • Walter F. Gendron, sergent, mécanicien de bord, New Hampshire
Parachutistes

Tous appartiennent au 506e PIR (Parachute Infantry Regiment) (régiment d'infanterie parachutée).

  • Kenneth A. Beatty, premier lieutenant, chef de peloton, Georgie
  • Roy H. Speake, sergent, Texas
  • Jay E. Cheel, caporal, Nevada
  • Eugene E. Buster Middleton, caporal, Ohio
  • Colin Campbell, soldat de 1re classe, New York
  • Frederick J. Fenaran, soldat de 1re classe, New York
  • Salvadote M. Laferrera, soldate 1re classe, New York
  • Robert M. Naimoli, soldat de 1re classe, New York
  • John L. Davis, technicien, Ohio
  • Augustine Gonzales, soldat, Texas
  • John D. Hall, technicien, Tennessee
  • Robert J. Hensel, soldat, Illinois
  • James D. King, soldat, Arizona
  • Luther F. Morrison, soldat, Virginie
  • Hugh F. Williams, soldat, Virginie
  • Benjamin F. Winn, soldat, Virginie-Occidentale

Toutes les victimes sont d'abord inhumées au cimetière de Blosville [1]. Leurs dépouilles sont ensuite transférées au cimetière américaine de Colleville-sur-Mer (Calvados) ou rapatriées aux États-Unis.

Se souvenir[modifier | modifier le code]

En , Charles Norman Say et Marie-Pascal Legrand achètent une parcelle de terrain, rouet de la Chevalerie, pour y aménager un jardin mémoriel. L'association « Picauville se souvient », ainsi que Fort Campbell Historical Foundation.

Il est inauguré le en présence de Marie-Hélène Perrotte, maire, Philippe Gosselin, député, et du colonel Andrew Hamac, attaché militaire de l'US Air Force[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Crash du Douglas C-47 », France-Crashes 39-45, site internet (lire en ligne).
  2. Corinne Gallier, « Des tulipiers plantés là où leur avion s'est écrasé », La Presse de la Manche,
  3. « À Picauville, un mémorial pour les soldats du C47 », Ouest-France, 4 juin 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Catégorie:Picauville Catégorie:Seconde Guerre mondiale Catégorie:Aviation dans la Manche Catégorie:Les États-Unis et la Manche Catégorie:juin 1944

Georges Pompidou dans la Manche (1965)[modifier | modifier le code]

Georges Pompidou, président de la République, effectue une visite officielle dans la Manche le vendredi 4 juin 1965.

À Cherbourg[modifier | modifier le code]

Venant de Paris, l'avion gouvernemental atterrit sur l'Aéroport de Cherbourg-Maupertus à 9 h 45 sous un beau soleil [1]. Georges Pompidou est accompagné d'Olivier Guichard, délégué à l'Aménagement et au Territoire. Le Premier ministre est accueilli par Jacques Dubois-Chabert, préfet, et le Dr Jacques Hébert, député-maire de Cherbourg [2]. Il rejoint aussitôt Cherbourg. Il passe en revue les troupes place Napoléon au son de la musique de la 3e région militaire Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>.

Après s'être rendu au sommet de la montagne du Roule, il inaugure le Quartier des Provinces, visite l'îlot à rénover de la Divette, la gare maritime, et déjeune au nouvel Hôtel Atlantique [3].

À Coutances[modifier | modifier le code]

Georges Pompidou se rend ensuite par la route à Coutances. Il visite notamment le centre de formation professionnelle destinée à la main-d’œuvre agricole en reconversion puis la CASAM

À Granville[modifier | modifier le code]

À Granville, il préside une nouvelle séance de travail [1]. </ref>.

Il quitte Granville à 18 h et regagne Paris en avion.



Ouest-France, Georges Pompidou, premier ministre, arrive sous le soleil à l'aéroport de Maupertus le vendredi 4 juin 1965, Haut de la montagne du Roule et d'un immeuble de la place Divette, puis de la ZUP [4]. Préside une séance de travail à l'hôtel de ville. « Vous êtes plus près de Paris que Rennes par exemple, et le fait d'être au bord de la mer est un avantage supplémentaire. Il y a autre chose à faire avec la mer qu'à la contempler. Tous les aspects du port peuvent être développés. Il y aura d'autres sous-marins nucléaires et l'arsenal de Cherbourg devra pouvoir être utilisé à d'autres tâches que celles militaires. » Concernant la décentralisation, il déclare : « Le gouvernement a fait ce qu'il devait faire et pour Cherbourg notamment puisque une zone à 20 % a été créée, tandis que le gouvernement vient de décider des mesures favorables à l'achat de terrains dont le prix va diminuer. A une question du maire de Tourlaville, sur les disparités entre communes, Pompidou invite à penser « Grand Cherbourg » : « Il faut fusionner les communes les communes de l'agglomération de Cherbourg, et vous aurez, tous, les mêmes avantages » [4]. Concernant l'isolement du Cotentin, il a invité les élites, parlementaires et dirigeants « d'aller frapper à toutes les portes et de se transformer en pèlerins de leur région ». « Détrompez-vous, vous n'êtes pas au bout du monde » (JDB). « Votre premier élément de prospérité, c'est la mer. Vous avez le marché britannique devant vous, grand ouvert » (JDB). Va à la gare maritime. Avant de partir, il ajoute : « J'essaierai de tirer pour votre ville et le département le maximum d'enseignements de cette visite » [2].

Repas servi au Sofitel [4]. remise de la médaille de la ville de Cherbourg [4]. Dr Hébert : « Vous visite signifie Espoir. puisse-t-il ne pas être déçu ! å [2].


L'Académie accorde une demi-journée de congé scolaire de l'agglomération cherbourgeoise. Les syndicats d'instituts se disent surpris d'une telle initiative, habituellement réservés aux chefs d'État. Ils se demandent si une telle décision ne relève pas de la seule propagande politique » [5].

voyage suivi par « une bonne quarantaine de journalistes » [4].

Se rend ensuite à Coutances par Saint-Sauveur-le-Vicomte, La Haye-du-Puits et Lessay.

À Coutances, il est accueil par M. Troude, maire, et Liébard, maire de Saint-Lô, et Mgr Guyot, évêque, et des normandes en costumes. « Les exploitations agricoles sont trop petites, trop nombreuses, trop morcelées » (JDB). « Je rends hommage à la sagesse normande, mais la plus grande sagesse est de prendre des risques ». Visite la Casam, puis le nouveau centre FPA. Se rend à Granville, où il est accueilli par . Baudouin, maire. Reprend l'avion pour Paris.

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  1. a et b Charles Finalteri, « Voyage de M. Pompidou dans la Manche », Journal télévisé de 20 h, ORTF, 4 juin 1965, journal télévisé (voir en ligne).
  2. a b et c Jean-Dominique Boucher, « M. Pompidou dans la Manche », Ouest-France, 5-6-7 juin 1965.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lemonde
  4. a b c d et e « Pas besoin de parapluies à Cherbourg pour recevoir le Premier ministre », Ouest-France, 5-6-7 juin 1965.
  5. Ouest-France, 5-6-7 juin 1965.