Utilisateur:Tanqredi/Brouillon/La Reine verte
La Reine verte est une composition musicale pour ballet du compositeur français Pierre Henry, créé en 1963 à Paris par le chorégraphe Maurice Béjart.
Historique[modifier | modifier le code]
Le compositeur et le chorégraphe collaborent déjà depuis quelques années ensemble, dès 1949[1].
La Reine verte est créé le 5[2] ou le 11 octobre 1963[3] au Théâtre Hébertot de Paris avec notamment Maria Casarès et Jean Babilée[4], ainsi que Ursula Kubler, Monique Chaumette, Laura Proenca, Mathé Souverbie[2], Claude Dedieu et André Leblond. Les décors sont assurés par Joëlle Roustan et Roger Bernard[5]. L'ouvrage est repris le 12 octobre et le 31 décembre[6].
Description[modifier | modifier le code]
La Reine verte est un ballet en trois actes et une vingtaine de parties d'une durée d'environ trente-huit minutes[4]. La musique inclut une partie électronique augmentant la musique[4]. La partition, dans la première manière du compositeur, fait partie des premières œuvres pour électroacoustique[7]. Le ballet fait tourner l'histoire autour d'une personnification du personnage de la mort[5].
Rôles[modifier | modifier le code]
Rôle | Danseur de la création[6] |
---|---|
La reine verte | Maria Casarès |
L'homme | Jean Babilée |
Le garçon à la batterie / Un insecte | André Leblond |
1er jeune garçon / Un insecte / Une personne dans le café | Claude Dedieu |
2e jeune garçon / Un Insecte / Une personne dans le café | Yves Chassin |
3e jeune garçon / Un insecte / Une personne dans le café | Guy Neyrand |
4e jeune garçon / Un insecte / Une personne dans le café | Kenzo Emoto |
1re servante / Une personne dans le café | Monique Chaumette |
2e servante / Madame Rose / Une personne dans le café | Laura Proenca |
3e servante / Madame Mauve / Une personne dans le café | Maté Souverbie |
4e servante / Madame Bleue / Une personne dans le café | Ursula Kubler |
Le funambule | Onelli |
Structure[modifier | modifier le code]
La structure de La Reine verte est découpée comme suit :
- Prélude
- La marche du jeune homme
- La prison I
- Les servantes et la mort
- Les servantes et la mort II
- La prison II
- Les insectes I
- La reine
- Les deuxièmes insectes
- La danse du jeune homme
- Les servantes
- Le rock électronique
- L'heure exquise
- Le funambule I
- Le funambule III
- Les troisièmes insectes
- Le funambule III
- Le jardin
- La vieillesse
- La mort
Enregistrements[modifier | modifier le code]
- Philips Records, 1963.
- Unidisc, 1965, 2 vinyles.
- Sur Mix Pierre Henry 03.0, Philips, 468 522-2, 2001 (version raccourcie).
Références[modifier | modifier le code]
- Anne Rey, « Biographie de Pierre Henry », sur Arte, (consulté le )
- « La Reine verte de Maurice Béjart », (affiche réclame de la première), sur Association de la Régie théâtrale (consulté le ).
- Notice de spectacle de La Reine verte sur data.bnf.fr.
- « Tanqredi/Brouillon/La Reine verte », sur le site de l'Ircam.
- « La Reine verte de Maurice Béjart »
, sur Le Monde, (consulté le )
- « La Reine verte », sur Association de la régie théâtrale (consulté le )
- Francis Dordor, « Pierre Henry, la religion du son », sur Les Inrocks, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]