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Mouvements sociaux à l'ère du numérique[modifier | modifier le code]

L'étude sociologique des mouvements sociaux est un sujet assez nouveau. Selon la vision traditionnelle, les mouvements sont perçus comme intrinsèquement chaotiques et désorganisés, ce qui nourri le préjugé de l'activisme comme un sort de menace pour l'ordre social. Dans les années 1960 et 1970 une opinion plus diversifié sur le sujet au tour de l'activisme commence à s'établir. Des modèles ont été introduits pour comprendre les pouvoirs organisationnels et structurels incorporés dans les mouvements sociaux dans le contexte de la société actuelle. Les transformations numériques qui importent notre société influent alors cette organisation des mouvements sociaux.

Réseaux Sociaux[modifier | modifier le code]

Depuis plus de dix ans, les mouvements sociaux se sont servis d'internet pour s'organiser. Internet contribuant à répandre l'information rapidement et universellement, ces mouvements s'en servent comme arme stratégique de communication ainsi que pour l'élaboration des calendriers des rassemblements. Internet semble alors avoir un impact positif sur les mouvements sociaux en général.[1][2][3][4]

L'important rôle des réseaux sociaux sur la formation et la mobilisation des mouvements sociaux a fait couler beaucoup d'encre. [5] Par exemple, le Coffee Party USA (en) est né sur le réseau social Facebook. Le parti a continué de recueillir des membres et soutiens à travers sa page Facebook et certains sites de partage de fichiers, tels que Flickr.

Un autre exemple d'implication politique serait celui des manifestations iraniennes ayant eues lieu suite aux élections présidentielles de 2009-2010. Ces dernières témoignent de l'usage des réseaux sociaux : mobiliser un grand nombre de personnes le plus rapidement possible. Les iraniens se sont organisés pour contester l'élection de Mahmoud Ahmadinejad en utilisant des sites tels que Twitter et Facebook. Le gouvernement eu alors recours à une censure généralisée des sites Web et des réseaux sociaux pour limiter ces contestations populaires. Précurseur des mouvements contestataires du printemps arabe de 2011, le peuple tunisien eu également recours aux réseaux sociaux pour dénoncer la corruption de son gouvernement et organiser des manifestation à travers le pays.

  1. Jonathan A. Obar, Paul Zube et Cliff Lampe, « Advocacy 2.0: An Analysis of How Advocacy Groups in the United States Perceive and Use Social Media as Tools for Facilitating Civic Engagement and Collective Action », Journal of Information Policy, Social Science Research Network,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Jeffrey M. Ayres, « From the Streets to the Internet: The Cyber-Diffusion of Contention », The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science, vol. 566,‎ , p. 132–143 (ISSN 0002-7162 et 1552-3349, DOI 10.1177/000271629956600111, lire en ligne, consulté le )
  3. Marc Eaton, « Manufacturing Community in an Online Activist Organization », Information, Communication & Society, vol. 13,‎ , p. 174–192 (ISSN 1369-118X, DOI 10.1080/13691180902890125, lire en ligne, consulté le )
  4. Jonathan A. Obar, Paul Zube et Cliff Lampe, « Advocacy 2.0: An Analysis of How Advocacy Groups in the United States Perceive and Use Social Media as Tools for Facilitating Civic Engagement and Collective Action », Journal of Information Policy, Social Science Research Network,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Shirky, ClayHere Comes Everybody. Penguin Press HC, The, 2008.