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Utilisateur:Soleil2004/Brouillon

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Santé mentale pendant la pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

Arrêt de la vie sociale[modifier | modifier le code]

Chez de nombreux groupes d'âge, la distanciation physique a renforcé l'isolement social. L’intensité de la situation de la pandémie a laissé place chez certains individus à une peur du virus de la Covid-19. Cette inquiétude de la maladie a renforcé chez certains ce sentiment de sécurité quant à l'idée de se retrouver isolé et loin du virus.[1]

L'institut de statistique du Québec[2] a confirmé cette appréhension de la Covid-19 par une étude effectuée auprès de 7000 personnes âgées de 15 ans et plus où 73 % des Québécois ont affirmé s'être déjà inquiété pour la santé d'un proche à risque et 62 % pour leur propre santé. De ce fait, le retour des contacts sociaux est particulièrement appréhendé chez certains citoyens. Cependant, ces craintes ne sont pas nécessairement à nourrir, puisque les conséquences d'un arrêt de contacts sociaux à long terme ont été démontrées comme particulièrement néfastes.

L'INSPQ soit l'institut national de santé publique du Québec[3]a exposé de quelle manière l'isolement se retrouve particulièrement péjoratif chez les aînées. L'impact de la solitude et de l'isolement social provoque un accroissement du risque de mortalité, des impacts sur la santé cardiovasculaire, l'autonomie fonctionnelle, de la santé cognitive, etc. L'institut national de santé publique propose ainsi plusieurs mesures et actions tentant de remédier à ces problèmes. Un retour graduel et sécuritaire des interactions sociales démontre de bénéfices significatifs sur la santé à considérer tels que des capacités cognitives améliorées[4], une meilleure mémoire, une réduction du stress, une meilleure santé cardio-vasculaire[5], etc.Selon certaines études l'importance et le besoin de socialiser ont été démontrés comme pratiquement aussi importants que celui de s'alimenter[6], démontrant ainsi de l'importance du contact humain et des interactions sociales.

  1. Louise Bradley (Présidente, Directrice générale, commission de la santé mentale du Canada), « L'anxiété entourant l'assouplissement des restrictions », sur La Presse +, (consulté le )
  2. Agence QMI, « La pandémie a affecté la vie sociale et l'activité sociale des québécois », Journal de Montréal,‎ (lire en ligne)
  3. Comité en prévention et promotion, « Lutter contre l'isolement social et la solitude des ainées en contexte de pandémie », INSPQ,‎ , p. 10-12-14 (lire en ligne)
  4. Réjean Hébert (Chercheur au centre de recherche en santé publique, au cirano et au centre de recherche sur le vieillissement de sherbrooke), « Des clés pour prévenir les troubles cognitifs », La Presse,‎ (lire en ligne)
  5. Dr Martin Juneau, « L’isolement social, un important facteur de risque de mortalité prématurée » Accès libre, sur Observatoire de la prévention, institut de cardiologie de Montréal, (consulté le )
  6. Jean-Benoit Legault, « Le besoin de socialiser aussi fondamental que celui de s'alimenter », La Presse,‎ (lire en ligne)