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Utilisateur:Sainte-Suzanne/Brouillon

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Galabé[modifier | modifier le code]

Le galabé [galabe] est un sucre complet originaire de l’île de la Réunion. Naturel, non raffiné et issu de la première pression de la canne, il est le fruit d'une préparation artisanale du jus de cannes qui suit les principes d'une méthode de fabrication réunionnaise ancienne et longtemps oubliée.

Conçu sans additifs, sans colorants et sans conservateurs, le galabé offre un apport nutritionnel riche en minéraux et oligo-éléments.[1][2]

Ce sucre de canne brut mordoré et cireux, développe un bouquet aromatique complexe. Sa texture mielleuse et sa longueur en bouche complètent ses caractéristiques gustatives originales.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'origine du mot galabé n’est pas avérée, il pourrait venir de la langue malgache[3] – l’un des nombreux dialectes parlés sur cette île aux cultures multiples.

Le poète réunionnais Jean Albany aurait établi un lien entre le galabé, parfois orthographié galabet, et le galoubet[4]. Le [[galoubet]) est un instrument de musique utilisé dans les bals populaires à la Réunion au cours desquels on trouvait régulièrement du galabé.

Présentation et arôme[modifier | modifier le code]

« Une présentation en lingots, une robe couleur caramel aux reflets dorés, une texture dense, mielleuse et presque crayeuse, et un arôme très prononcé. »[5]

Selon, Philippe Conticini, Chef pâtissier : « C’est un sucre extrêmement goûteux, avec une forte complexité aromatique autour de parfums de réglisse, de vanille, une légère acidité, et une touche florale. En plus d’avoir le vrai goût du sucre brut, il est légèrement épicé, comme relevé. » »[6]

Histoire[modifier | modifier le code]

A l’origine, le galabé se fabriquait au feu de bois dans les arrières cours des exploitations agricoles et se consommait comme une confiserie. [7]

Disparu depuis plusieurs décennies, le galabé était autrefois consommé comme une confiserie et fabriqué au feu de bois dans les arrières cours des exploitations agricoles, selon un savoir faire qu’il aura fallu plusieurs mois à réinventer, en utilisant des archives de famille et des discussions avec les "anciens".

Depuis l’automne 2014, la société Payet et Rivière, fondée par Alexis Rivière, a relancé la fabrication du galabé.

Origine[modifier | modifier le code]

Produit sur le domaine du Bel Air à Sainte Suzanne, île de la Réunion.

Situé dans le Nord-Est de l'île de la Réunion, le domaine de Bel Air est l'une des plus anciennes propriétés de l'île. La canne est cultivée sur ce terroir volcanique et tropical depuis le 19ème siècle.

L’exploitation qui s’étend sur près de 200 hectares est gérée selon les principes de l’agriculture raisonnée. L’exploitation agricole de Bel-Air est membre de l’association Terr’Avenir ce qui lui confère une certification ISO 14001.

Fabrication[modifier | modifier le code]

Ce sucre brut, riche en minéraux et en oligo-éléments, ne contient aucun additif et est obtenu uniquement par des procédés mécaniques.

Alexis Rivière décrit brièvement le processus de fabrication mais en garde les secrets : "Il a fallu tester la recette à maintes reprises pour retrouver la méthode de fabrication originale, en se basant sur des archives familiales. D’abord, les cannes à sucre sont coupées à la main, ce qui permet de sélectionner les meilleures cannes. Puis, à l’aide d’un petit moulin, elles sont pressées pour en extraire le jus qui est ensuite filtré mécaniquement. L’étape de cuisson est la plus longue, plusieurs heures sont en effet nécessaires. Sous l’effet de la chaleur, les impuretés remontent. Une fois cuit, le sucre subit une série de manipulations. Le passage de l’état liquide à l’état solide (prise en masse) se fait très vite, entre 2 et 3 minutes. Enfin, le sucre est moulé, conditionné et prêt à l’emploi". [8]

Références[modifier | modifier le code]