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Edouard Guérin
Jean-Baptiste Edouard Guérin (Houdan, 17 mars 1815- Echauffour 23 août 1865) est un ingénieur mécanicien et inventeur français.
Biographie
Né d'un père marchand épicier, il fait ses études à Saint Germain en Laye avant d'ouvrir un atelier de boucles de cuivre à Paris, affaire qu'il liquidera en 1848.
Le 8 mai 1842, il est passager dans le dernier wagon du train reliant Versailles à Paris, qui va dérailler près de Meudon. Cette catastrophe aura plus tard des répercussions sur sa carrière.
Jean-Baptiste Guérin commence à déposer ses premiers brevets en 1843, utilisant alors son troisième prénom: Edouard.
Précédemment rallié à Louis Philippe, malgré ses tendances républicaines, il est capitaine de la Garde Nationale lors des événements de 1848.
Il est en 1850 à la tête d'une usine à Laigle, ville dans laquelle il épouse le 21 août, Estelle Quinery, fille d'un horloger du lieu.
De cette union naîtront d'une part René, le 25 octobre 1858 à Paris Xème, futur ecclésiastique, et d'autre part Jeanne le 14 octobre 1863, dans sa maison de campagne de Beaumesnil à Echauffour (Orne) . C'est dans celle-ci qu'il décédera deux ans plus tard, le 23 août 1865, à l'âge de 50 ans.
Les brevets
- 27 septembre 1843: Instrument dit téléphone, propre à transmettre des signaux à grande distance. - 27 février 1844: Clé propre à accorder les pianos. - 27 février 1844: Pianographe, mécanisme s'adaptant aux pianos et propre à écrire la musique. - 6 mai 1844 : Sténochire, appareil destiné à délier les doigts et à faciliter l'exécution des pianistes.
Après s'être intéressé au monde musical, Edouard Guérin reprend ses études sur le frein ferroviaire, sans doute marqué par son vécu du déraillement en 1842.
Le frein ferroviaire automoteur Guérin
Jusqu'aux années 1840 le freinage est exclusivement assuré manuellement par le personnel, nombreux : le garde-frein, posté sur chaque wagon.
De nombreux inventeurs vont déposer des brevets, pour certains des freins automoteurs. Il en est ainsi dénombré 19 pour la France, entre 1846 et 1870.
En 1853 Edouard Guérin soumet un projet à une commission d'enquête, lui permettant d'entrer comme ingénieur à ca Compagnie d'Orléans, en lui facilitant poursuite des études et expériences.
Le brevet d'invention est déposé le 30 avril, et pour cette même année il en sera de même pour la Grande Bretagne et la Belgique.
Le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics adresse le 31 janvier 1857 un courrier à l'ensemble des compagnies du réseau français, recommandant l'emploi du système Guérin.
Pendant plusieurs années ce frein automoteur sera adopté par plusieurs compagnies, au moins jusqu'en 1866.
En date du 9 septembre 1870 l'américain George Westinghouse dépose en France le brevet du frein férroviaire à air comprimé, qui va connaître un développement exponentiel, alors utilisé dans de nombreux pays, et pendant plusieurs dizaines d'années.
Bibliographie
Exposition à Paris 1844. E.Guérin. Imp.De Fleury-Petitjean 1845 Bulletin de la Sté d'encouragement pour l'industrie nationale. Paris Imp Vve Bouchard-Huzard 1857 The Artizan. November 1.1857 London Extrait du rapport de la Commission d'enquête des chemins de fer. Imp.H.Picault St Germain en Laye 1858 Sté des ingénieurs civils. Séance du 3 février 1865 Le Temps: 2 septembre 1865 Gallica BNF Dictionnaire de musique. Soulier 1880. Editions musicales Paris Dictionnaire des instruments de musique. A.Jacquot 1886. Librairie Fischbacher Paris
Références
1. galaxie.guérin.free.fr 2. Petite histoire du frein ferroviaire/florent.brizou.pagesperso-orange.fr