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Utilisateur:Pittellioen/Brouillon

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Ordre Du Grand Séminaire

Cadre
Forme juridique Ordre Folklorique Liégois
Fondation
Fondation
Fondateurs

Philippe Pasquasy

Eddy Collard
Origine Etudiants résidant au Diocèse de Liège
Identité
Affiliation

Cercle de l'Emeraude

Ordre Souverain de la Calotte
Représentativité Associations conseillères de L'Emeraude
Slogan

« Sursum Corda »

(Haut Les Cœurs)

L'Ordre du Grand Séminaire est une association Folklorique Liégeoise, aussi abrévier OGS

Histoire de l'Ordre Du Séminaire[modifier | modifier le code]

L'Ordre du Grand Séminaire est né très discrètement en 1982 à l’initiative de Philippe Pasquasy et Eddy Collard.
Depuis de nombreuses années déjà, la Pédagogie du Grand Séminaire hébergeait dans ses murs, quelque peu désertés par les séminaristes, des étudiants désirant résider à Liège.
Le fait de vivre ensemble, sous un même toit, incita certains parmi les plus actifs à créer un petit plus sous la forme d'une association. Au départ, les intentions étaient modestes. Il s'agissait tout au plus de se reconnaître et de se retrouver en petit comité.
Les réunions, dénuées de toute prétention et de tout sérieux déplacé, faisaient la part belle à la bonne humeur et à l'entente. L'impulsion était donnée, les bases jetées et par la suite l'O.G.S. ne trahira jamais l'esprit des fondateurs. Bien vite, cependant, le besoin d'élaborer de véritables statuts, de fixer des règles allait se faire sentir.
C'était essentiel si l'Ordre du Grand Séminaire voulait continuer à exister et aspirer à se faire connaître. Ce fut chose faite en 1987. Par son dynamisme et sa participation à toutes les manifestations folkloriques estudiantines, l'O.G.S. a vu ses efforts couronnés de succès. Il fut reconnu par ses pairs et devenait ainsi un Ordre à part entière. Fait marquant dans la vie estudiantine liégeoise, l'Ordre du Grand Séminaire a œuvré, avec l'Ordre du Torè, pour la remise à l'honneur de la Calotte liégeoise en participant à la création du Cercle de l’Emeraude. Après une éclipse de vingt-cinq ans, c'est par dizaines que Liège compte, aujourd'hui, ses calottins.

Autre date notable dans l’histoire de l’Ordre : la rentrée académique 1992. En effet, c’est à partir de ce moment que l’on vit l'ouverture de l'Ordre aux étudiants extérieurs à la pédagogie.

Pour son deuxième lustre, l'OGS s'est distingué en organisant un mémorable Banquetcroisière flottant sur la péniche "Le Pays de Liège". L'année suivante, pour la première fois de son histoire, l'Ordre admit à sa tête un Grand Pontife ayant quitté la pédagogie. L'OGS répondait ainsi à l'évolution inexorable vers une ouverture toujours croissante à l'extérieur. Trois ans plus tard, les autorités du Séminaire décidaient la fermeture de la pédagogie ; une page s'est tournée, l'OGS doit dorénavant vivre en dehors du cocon confortable que lui offrait le Séminaire.

La crise de recrutement qui coïncide avec celle que toute la Belgique ordinesque traversait à ce moment et le départ de la Pédagogie font que les premières années hors du Séminaire sont assez difficiles. Il est plus que difficile de trouver des novices et l’OGS n’a plus accès à son local : une superbre crypte voutée. L'Ordre se redresse cependant tout doucement et fête, en juillet 2003, son vingtième anniversaire par un banquet dont l'apéritif fut servi sur "Le Pays de Liège".

La tradition[modifier | modifier le code]

Fondement primordial de ces associations, la tradition se doit d'être respectée, perpétuée et transmise. Toutefois, ceci n'implique nullement un immobilisme, seulement une lente évolution atténuée par le poids des années. Ces traditions ne s'arrêtent pas au seul "baptême" mais touchent une série d'activités moins connues mais tout aussi importantes : longue préparation à l'admission des membres, différentes réunions ordinaires réglant l'élection du Comité, réponses aux questions courantes, séances solennelles ou Externes au cours desquelles un Ordre invite les autres associations ou encore tenues de séances d'intronisation où les nouveaux sont admis, de nouvelles charges et titres sont accordés... Ces rencontres s'articulent autour de règles, de statuts et d’un cérémonial auxquels on ne déroge pas. La tradition constitue donc la colonne vertébrale de chacune des associations d'étudiants. Par là, elle leur assure une pérennité et un caractère distinct.

La tradition ne signifie pas que les vivants sont morts, mais que les morts sont vivants. Gilbert K. Chesterton

Une certaine implication concrète[modifier | modifier le code]

Il faut bien se garder d'imaginer les associations d'étudiants comme des ordres religieux retirés du monde qui se contenteraient de réunir occasionnellement leurs membres. Depuis plusieurs années déjà, l'O.G.S. prête attention aux questions touchant de près ou de loin les étudiants mais, aussi, s'investit également dans la vie de tous les jours en participant à des œuvres caritatives. Cette implication, l'O.G.S. aspire à la développer et à la concrétiser davantage dans les années à venir car il reste encore beaucoup de chemin à parcourir en ce sen

Status[modifier | modifier le code]

Etant donné le lieu de son érection, l'Ordre s'est inspiré pour sa structure, sa hiérarchie et son vocabulaire (nombreux termes spécifiques) du clergé séculier.
Par exemple, l'assemblée de l'Ordre se nomme Concile; son comité, la Curie est divisée en dicastères, ses membres sont des Abbés, des Evêques, des Cardinaux ou encore membres de la noblesse pontificale (Garde Noble).
Les statuts de l’Ordre son ainsi appelés les Canons, et ils sont censés êtreconnus de tous.

Cette gilde est dirigée par un Grand Pontife, maître, entre autres, de la liturgie. Le couvre-chef de l’Ordre est la Calotte, bien que l’OGS n’exerce aucun préjugé vis-à-vis des détenteurs ou dépourvus d’une autre coiffure.
L’important, c’est l’esprit et la mentalité de celui qui est sous le bonnet.

Attribus[modifier | modifier le code]

Le symbole de l’Ordre est le Graal, calice dont la représentation graphique est inspirée d’une fresque ornant le cœur de l’Eglise du Grand Séminaire.
Deux devises, l’une « sérieuse », l’autre plus humoristique, reflètent l’esprit de notre Ordre :

« Sursum Corda ! «
(Haut les Coeurs !)

« On n’est nin chal po louqui l’Graal, on est chal po l’beur »
(on n’est pas là pour regarder le Graal, on est là pour le boire)

Chant Sacré[modifier | modifier le code]

Sur l’air “Les anges dans nos campagnes"

A l’Ordre du Grand Séminaire,
Nous, fils de notre Alma Mater,
Respectons ces chères valeurs
Amitié, tradition, honneur

Refrain : OGS, Vidons notre Saint-Graal ! (bis)

En notr’ Crypt’ résonnent nos chansons
Dans nos gosiers coulent les à-fonds
Amis commençons la guindaille
Rions tous et faisons ripaille.

Refrain : OGS, Vidons notre Saint-Graal ! (bis)

Fidèles à la Cité Ardente,
C’est Sursum Corda que l’on chante.
Grand Pontife, Clergé et Noblesse
Témoignent d’une grande allégresse

Refrain : OGS, Vidons notre Saint-Graal ! (bis)

Ban de l'OGS[modifier | modifier le code]

O.G.S. A nos de …
ESSES
Durex lex sed …
SEX DJEU
On n’est nin chal po louqui …
L'GRAAL
On est chal po …
L'BEUR


Notes, références et sources

Bréviaire de l'Ordre du Grand Séminaire, revus et corriger par Flavius Primus
Comitards: Réseau social historique folklorique