Utilisateur:Pierre Gandil/Brouillon

Cette page est un brouillon appartenant à Pierre Gandil

Conseils de rédaction

→ N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
→ Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.

Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :

Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).

→ Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.

Saint-Pierre-aux-Monts

Notes d'après Louis Grignon, Topographie historique de la ville de Châlons-sur-Marne, 1976, p. 266-271 : Fondation de l'église Saint-Pierre par saint Memmie, premier évêque de Châlons, au IVe siècle, selon une tradition bien établie rappelée dans la charte du roi Robert de 1028.

Cette première église aurait été reconstruite et agrandie par Roger Ier qui la dédia en 1034. Elle disparut en 1722, seule la tour du clocher subsistant.

Plusieurs hypothèses pour la fondation de l'abbaye, sans source décisive :

fondation par saint Alpin qui y installe des moines de Lérins en 440, et déplace le clergé desservant l'église dans la ville
fondation par l'évêque Félix Ier en 521
En 660 l'évêque Leudebert impose aux moines de Lérins de l'abbaye la règle bénédictine

Restauration de l'abbaye par l'évêque Roger Ier Action scolaire : très importante d'après l'historiographie ; d'après Grignon, l'abbaye n'avait le droit d'enseigner que dans son ban, où elle fonde l'école des Bons enfants, puis l'Ecole de grammaire et de chant. L'Ecole des Bons enfants est attestée dès 1281, et jusqu'en 1432. Elle était située en face du presbytère de l'église Saint-Jean. Il subsiste toutefois un titre, associé au droit d'habiter la maison des Bons-Enfants L'Ecole de grammaire et de chant, créée le 31 mai 1446 par l'abbé de Saint-Pierre dans la paroisse Saint-Jean, peut accueillir 28 enfants.

Les bâtiments du cloître furent reconstruits en 1559. Une nouvelle reconstruction, entamée en 1722, était inachevée en 1789. La chaire à prêcher de l'église fut transportée à l'église de Sarry. Les moines ne quittent l'abbaye que le 31 août 1792. Elle est immédiatement transformée en hôpital militaire par le général Luckner, recevant en 1793 le nom d'hospice militaire de la Montagne. Sous la Restauration, l'abbaye devient une caserne pour l'infanterie, puis la cavalerie. Les bâtiments sont entièrement reconstruits entre 1839 et 1841. Pont des 7 moulins - 7 moulins établis dès avant 1028 ; 3 donnés cette année-là par l'évêque à Saint-Pierre ; en 1242, l'abbaye achète un 4e moulin à Vermond, vidame de Châlons. Nom des moulins : Bayart, Content, Petit-Ton ou Petit-Train et Gros-Moulin. Au XVIIIe siècle, faute d'eau, ces moulins servent peu et sont partiellement démantelés. En 1028 toujours, l'église saint-Alpin est donnée à Saint-Pierre avec le revenu du marché se tenant sur le parvis de l'église et un four. Le four est attesté (locations) en 1385 et 1513.

Gallia Christiana, col. 927-931 :

Rattachement de l'abbaye à la congrégation de Saint-Vanne en 1627.