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né le à Nantes et mort le à Amiens,
En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises.
Il y fait la connaissance d'Alexandre Dumas, qui accepte de monter sa pièce Les Pailles rompues, en 1850,
- Cinq semaines en ballon (1863)
- Voyage au centre de la Terre (1864)
- Le Comte de Chanteleine (1864), publié en revue seulement; première publication en volume en 1971
- De la Terre à la Lune (1865)
- Les Aventures du capitaine Hatteras (1867), publié en deux parties : Les Anglais au Pôle Nord (1866) et Le désert de glace (1866)
- Les Enfants du capitaine Grant (1868), publié en trois parties : L’Amérique du Sud (1866); L’Australie (1866) et L’Océan Pacifique (1867)
- Vingt mille lieues sous les mers (1870), publié en deux parties (1869 et 1870)
- Autour de la Lune (1870)
- Une ville flottante (1871)
- Les Forceurs de blocus (1871), publié à la suite d’Une ville flottante
- Une fantaisie du docteur Ox (1872), repris dans Le Docteur Ox en 1874
- Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l'Afrique australe (1872)
- Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)
- Le Pays des fourrures (1873)
- L'Île mystérieuse (1874-1875), publié en trois parties: Les naufragés de l’air (1874), L’Abandonné (1875) et Le secret de l’île (1875)
- Le Chancellor (1875)
- Michel Strogoff (1876)
- Hector Servadac (1877)
- Les Indes noires (1877)
- Un capitaine de quinze ans (1878)
- Les Cinq Cents Millions de la Bégum (1879)
- Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1879)
- La Maison à vapeur (1880)
- Dix heures en chasse (1881), publié à la suite du Rayon vert
- La Jangada (1881)
- L'École des Robinsons (1882)
- Le Rayon vert (1882)
- Kéraban-le-Têtu (1883)
- L'Étoile du sud (1884)
- Archipel en feu (1884)
- Frritt-Flacc (1884), publié à la suite d’Un billet de lotterie
- Mathias Sandorf (1885)
- Robur le conquérant (1886)
- Un billet de loterie (1886)
- Nord contre Sud (1887)
- Le Chemin de France (1887)
- Gil Braltar (1887), publié à la suite de Chemin de France
- Deux ans de vacances (1888)
- Famille-sans-nom (1889)
- Sans dessus dessous (1889)
- César Cascabel (1890)
- Mistress Branican (1891)
- Le Château des Carpathes (1892)
- Claudius Bombarnac (1892)
- P'tit-Bonhomme (1893), a aussi été republié sous le titre Fils d’Irlande
- Mirifiques Aventures de maître Antifer (1894)
- L'Île à hélice (1895)
- Face au drapeau (1896)
- Clovis Dardentor (1896)
- Le Sphinx des glaces (1897)
- Le Superbe Orénoque (1898)
- Le Testament d'un excentrique (1899)
- Seconde patrie (1900)
- Le Village aérien (1901), d’abord publié sous le titre La Grande Forêt
- Les Histoires de Jean-Marie Cabidoulin (1901), a aussi été republié sous le titre Le serpent de mer
- Les Frères Kip (1902)
- Bourses de voyage (1903)
- Un drame en Livonie (1904)
- Maître du Monde (1904)
- L'Invasion de la mer (1905)
Lien avec les Contes d'Hoffmann : tardive adaptation à l'opéra de contes remontant au début du XIXe siècle, qui montrent le rapprochement entre science et magie : Olympia est un automate (création de la science, figure du XVIIIe siècle - Vaucanson) à qui des lunettes magiques donnent l'apparence de l'humanité.
Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en cinq actes de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier d'après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré, créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 10 février 1881.
Acte II (Olympia) : Der Sandmann (en français, L'Homme au sable), extrait des Contes nocturnes, 1re partie (Nachtstücke, 1817) ; le héros s'y nomme Nathanael et rencontre le physicien Spalanzani et l'opticien Coppelius. Sigmund Freud y fait référence dans son étude du concept de « l'inquiétante étrangeté ».
Autre précurseur mêlant science et fantastique : Erckmann Chatrian (Émile Erckmann et Alexandre Chatrian, actifs entre 1850 et 1895).
1850 : Science et génie, conte fantastique 1856 : L’Illustre Docteur Mathéus 1859 : Les Lunettes de Hans Schnaps ; Le Rêve du cousin Elof ; La Montre du doyen ; Hans Storkus ; Les Trois âmes ; Hugues-le-loup (feuilleton)
Enfin Paul d'Ivoi mêle volontiers une part de magie à la science ;
Paul d'Ivoi, de son vrai nom Paul Deleutre, est un romancier français, né le 25 octobre 1856 à Paris, mort le 6 septembre 1915 à Paris.
Les Cinq sous de Lavarède (1894, en collaboration avec H. Chabrillat) Le cousin de Lavarède (1895, réédité chez Tallandier sous le titre Le diamant d’Osiris) Le corsaire Triplex (1898) Le capitaine Nilia (1898)
Les semeurs de glace (1903) L’aéroplane fantôme (1910)
Berceau de la science fiction : la littérature fantastique du début du XIXe siècle, héritière du roman gothique du XVIIIe siècle : dans ces oeuvres le fantastique apparaît sous forme de magie à caractère religieux - miracle ou diablerie.
Différence apparaît rapidement entre deux types de personnage, l'ingénieur et le savant : ce dernier personnage se caractérise par un génie supérieur, qui lui donne la capacité de créer : être supérieur, il est sujet à la démesure ; on retrouve dans le savant génial le principe de la mutilation sacrée : il paie sa clairvoyance, son génie, par une malédiction : aveuglement, solitude, folie, distraction, inhumanité. L'ingénieur est un contre-modèle : es^prit d'une aurea mediocritas, il est rarement créateur ; en revanche, il constitue un homme complet et un parfait héros : solide, moral et religieux, capable, apte à réagir à toute situation, modeste.