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Utilisateur:Patrick Varane Dhezunga Ngbape/Brouillon

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« Le démon de mon cœur s’appelle ‘à quoi bon ?’ »

Comme dit Georges Bernanos dans son œuvre Sous le soleil de Satan : « Il n’ya pas de terme aux raisonnements et aux hypothèses, mais vivre, d’abord, c’est choisir. » C’est-à-dire la vie de l’homme dépend de sa motivation et de la réponse qu’il donne à sa raison de vivre. Cependant nous retrouvons un trait très proche dans sa citation Le démon de mon cœur s’appelle 'à quoi bon’, tirée de son œuvre Les Grands cimetières sous la lune, publiée en 1938. Dans cette citation il se fait montre le sens de doute, de dégoût, de découragement et d’idée de choix comme l’indique la citation introductive. En essayant d’utiliser le terme « à quoi bon » dans un contexte donné, nous touchons les domaines : religieux et social, tout en se posant les questions de savoir: À quoi bon de croire à Dieu s’il permet que le malheur nous arrive ? À quoi bon de faire du bien quand on finit écrasé par le mal ? Ces questions parmi tant d’autres feront la structuration dans la deuxième partie de ce travail. En effet, tel que cela se trouve dit dans l’introduction, cette citation Le démon de mon cœur s’appelle ‘à quoi bon’ implique un sujet de manque de confiance, de doute envers soi-même puis envers les autres. Cela met aussi en question la divinité et la puissance de Dieu. En l’état actuel où l’Athéisme se fait entendre, cette question laisse en doute un grand nombre de croyants qui, en force de rester dans l’ignorance, leurs cœurs deviennent très fragiles et se laissent pénétrer par le démon reconnu comme un esprit de mal qui transforme le cœur de l’homme en lui donnant une autre identité.

Cependant, les serviteurs de Dieu ne cessent d’affermir la foi des chrétiens en leur transmettant la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, à l’exemple de la prédication de Son excellence l’Archevêque de l’Archidiocèse de Bukavu aux noms de François Xavier MAROY, à l’occasion du Jubilé d’or du CIPCL (Centre Interdiocésain de Pastorale et Liturgie) qui dit, je cite : «… L’homme est à l’image de Dieu et son cœur est le siège de Dieu, ce n’est pas de lui d’en tirer orgueil, dit Saint Paul. Nous devons compter sur la force du Seigneur qui nous est donnée comme grâce. Chacun de nous garde une fragilité quelque part qui empêche l’Église d’aller en avant. L’Eucharistie est le véritable ciment de notre communion, car elle nous unit et nous solidifie pour bâtir une Église dynamique. » Il n’est pas passé sous silence aux massacres qui se passent en R.D.C. (République Démocratique du Congo), sur ce sujet il a dit, je cite : « L’État congolais d’aujourd’hui fait beaucoup de soucis dans le cœur de tous les congolais. À l’espace de neuf ans, les archevêques de l’Archidiocèse de Bukavu sont morts assassinés à cause de leur travail, annoncer le Bonne Nouvelle. Cependant, l’Église connait son rôle, celui de pacification et de beaucoup prier pour ce pays. Si nos prières devraient aller dans le même sens que nos bons comportements, il est sûr et certain que Dieu pouvait vite exaucer notre prière…» Et dans son discours à la fin de la messe, il a souligné trois points importants, je cite: « ˗Rappeler que le Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. –Les trois derniers Pape veulent que nous prenions conscience au sens de l’Église fondée sur les pieds des Apôtres. –La mise en garde car les dangers sont présents dans l’Église, les gens veulent que l’Église fasse ce qu’ils veulent et non ce qu’elle veut. Souvent après un mauvais parcours, la question de «  à quoi bon… » ne cesse de nous revenir aux lèvres pour montrer combien nous avons gaspillé nos temps pour une chose dont, à la fin, nous avons échoué d’obtenir un résultat satisfaisant ou soit pour une confiance donnée sans pour autant être acceptée. Ce point nous laisse réfléchir dans le cas où les bienfaits sont récompensés par le mal qui rend pernicieux le cœur de l’homme et après il a du mal à faire du bien, car quand il fait du bien il finit écrasé par le mal ; ce qu’il faisait de plus en plus bien, il le fait de moins en moins mal, la vie manque à sa vie. Si ce cas est exact dans ce domaine, peut-on trouver la même réalité ailleurs ?

En guise de conclusion, le cœur de l’homme reste le centre de toutes ses activités et est très fragile, un fois blessé, tout le reste de sa vie se paralyse. Le doute, le dégoût, le désespoir, la déception en sont les principaux éléments qui le rendent pernicieux. Le respect, la considération, l’acceptation, la reconnaissance sont les nécessités qui s’imposent dans le cœur de l’homme pour pouvoir bien s’épanouir dans la vie. Il est aussi d’une grande importance de tenir compte de ses compétences et ses limites pour ne pas finir dans la question de ‘à quoi bon...’ Peut-on prendre le concept démon dans le seul sens conceptuel ? celui d’un esprit malin, par opposition aux anges, pour les chrétiens ? Ce que l’énoncé ci-haut a toute sa pertinence. Néanmoins les Chercheurs, les Philosophes, les Penseurs ont un devoir pesant d’humaniser leurs découvertes.