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Utilisateur:Oneteada/Brouillon

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Chantal Bouchard énonce six facteurs externes à l'anglicisation du français au Québec dans son article Une obsession nationale: l'anglicisme publié en 1989 dans Recherches sociographiques de l'Université Laval[1]. Il y a:

1.    L'environnement: la situation géographique du Québec force le Canadien français à être en constant contact avec les anglophones, qui dominent le reste du pays.

2.    L'inaction des gouvernements: durant les années 1900, le gouvernement fédéral anglais se fait reprocher d'intéragir avec son «quasi-unilinguisme» au Québec. On peut le traduire par un manque de soutien de la langue française au niveau national.

3.    L'attitude des anglophones: on reproche aux anglophones et aux commerçants anglophones d'utiliser exclusivement l'anglais, sans s'efforcer de s'adapter aux Canadiens français.

4.    Le bilinguisme: le bilinguisme avantage le travailleur en recherche d'emploi dans les industries et dans la ville. Du côté linguistique, le bilingue peut avoir de la difficulté à reconnaître lui-même un anglicisme.

5.    L'anglomanie en France: la France, qui est le modèle linguistique du Canadien français, succomberait elle-même à la dominance anglophone.

6.    La traduction: à cause des facteurs précédents, lorsque les écrits anglais sont traduits en français, il peut y avoir plusieurs erreurs grammaticales, dont des anglicismes. À ce moment-là, même les journaux qui traduisaient n'avaient pas un français soigné.

  1. Chantal Bouchard, « Une obsession nationale: l'anglicisme », Recherches sociographiques,‎ (lire en ligne)