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Utilisateur:Olivierroman/Brouillon

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Mélecville : ville fictive créée à partir de juin 2016, située au sein de l’atelier SEP Électrotechnique du Lycée Polyvalent Blaise Pascal de Châteauroux (Indre) en France.

L’idée remonte à mai 2016 lors d’une réunion des enseignant de la filière électrotechnique de l’académie d’Orléans –Tours. Ce jour là, un Inspecteur de l’Éducation Nationale soumet l’idée à l’assemblée de créer une ville support pour réaliser les scénarios d’intervention des élève du nouveau Baccalauréat Professionnel Mélec (Métiers de ÉLectricité et de ses Environnements Connectés) ; nouvelle appellation de l’ancien BacPro ELEEC qui doit débuter à la rentrée de septembre. Au retour de cette réunion, les futurs enseignants en charge de cette nouvelle formation imaginent une « vraie-fausse » ville et se mettent au travail. Sous l’impulsion d’Olivier Roman qui se charge de l’aménagement de l’atelier, des salles, des commandes… et de Jean-Sébastien Rinaldi qui se charge du développement numérique, les bâtiments de la ville prennent forme et avec l’aide des nouveaux élèves de seconde la première semaine de la rentrée deviennent exploitables pour permettre de lancer les enseignements en électricité dès le lundi 12 septembre 2016 : une vingtaine d’interventions chez autant de clients est engagée.

Origine. En 1588, le jeune vicomte Yvon de Mélec a 16ans. Son père, le comte Gaëtan de Mélec gouverne d’une main de fer son domaine de l’actuelle Normandie. Yvon, qui supporte de moins en moins les humeurs de son père bat la campagne des jours durant le long des célèbres falaises d’Étretat, nommée alors Strusarda. Sa vue hors du commun lui permet un jour d’apercevoir l’Invincible Armada espagnole qui vogue sur la Manche pour tenter de défaire la flotte britannique. De retour dans son village, tout le monde se moqua de lui et il porta désormais le sobriquet de « Mélec qui vit loin » puis de « Mélecviloin ». Dégouté, tant par le caractère autoritaire de son père et son éducation trop stricte que par la bêtise des gens de son entourage en général il fuit vers la Bretagne. Arrivé à saint Malo, il est pris comme gabier et parcourt l’atlantique de 1589 à 1604. A cette date, il posa définitivement son sac à terre et chercha un coin tranquille pour continuer sa vie loin de l’agitation du monde. 4 ans durant, il arpentera les terres du royaume de France jusqu’au jour où se fixe dans un petit hameau de l’Indre tout près de l’abbaye Notre-Dame de Déols qui a été presque totalement détruite quelques années auparavant pendant les guerres de religions. Artisan habile de ses mains et curieux de tout, il devient rapidement le « notable » du village. Son amour des bateaux lui fait développer le port de pèche qui permettra à cette bourgade d’obtenir une grande renommée dans les marchés de la région pour la qualité de sa pêche. C’est vers la fin de 1611 que le nom de Mélecville apparait pour la première fois. Yvon, en souvenir de son surnom de jeunesse, appellera ses administrés les Mélecviloins.

Un peu d’histoire.

Les premières traces de civilisation sur le site de Mélecville remontent au néolithique. Certains vestiges ont été mis à jour suite au gigantesque incendie qui ravagea la ville lors de l’épisode caniculaire d’août 2016. La totalité de la cité datant de l’après guerre fut détruite. Les engins qui préparèrent la reconstruction mirent au jour des poteries datant de 3500 ans avant JC. Quelques ossements regroupés dans ce qui semble un site funéraire ont également été retrouvés à l’écart du site principal. Les nombreux vestiges montrent l’importance du port de pèche donnant sur l’Indre. Des vestiges plus récents (XVIIème siècle) laissent entrevoir la construction d’un canal permettant la régulation du niveau d’eau avec retenue et des écluses comme on peut en retrouver dans une grande partie de la Brenne toute proche. Plus récemment encore (début du XXème siècle), une ligne de chemin de fer reliait Mélecville à Châteauroux sur la ligne Paris-Limoges-Brive et il fut même question que le Capitole, luxueux train de la deuxième moitié du XXème siècle, y fasse escale plutôt qu’à Châteauroux. Les pouvoirs politiques de l’époque préférèrent la préfecture à une simple petite bourgade en plein essor et la gare de Mélecville fut fermée, entrainant avec elle la fin de l’âge d’or dans les années 70. Au milieu des années 80, la ville retrouva de sa superbe avant de transférer tous ses services municipaux, son industrie et son artisanat dans une friche industrielle toute proche au début des années 2000. L’activité baissa sensiblement au fil des ans. Des choix politiques inappropriés, le vieillissement de la population et l’émergence d’autres cités toutes proches, ne permit pas d’espérer une reprise de la croissance sur le long terme. Curieusement, c’est le terrible incendie de 2016 qui fit rebondir la ville : les nombreuses victimes obligèrent le pouvoir en place à attirer massivement de jeunes entrepreneurs pour la reconstruction (plus de la moitié de la population active). Ce sang neuf apporta le renouveau et écrira les prochaine pages de l’histoire de Mélecville.