Utilisateur:Nohic/Edouard Gallet

	Edouard Gallet
Naissance	17 mars 1880; Denain
Décès	28 juillet 1918 (à 38 ans); Olizy (Marne)
Origine	France
Grade	sous-lieutenant
Années de service	1900 – 1918
Conflits	Première Guerre mondiale
Faits d'armes	Seconde bataille de la Marne
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur; Croix de guerre 1914-1918
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Edouard Gallet né le 17 mars 1880 à Denain et mort pour la France le 28 juillet 1918.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Né à Denain, dans le Nord, il est le fils de Léon Gustave Gallet et de Maria Lefevbre^[1]. Son père donnera par ailleurs son nom à un Coron de la ville (actuellement l'impasse Gallet)^[2]. Il se marie le 24 juin 1906 à Denain avec Elisa Cacheux.

Études et jeunesse[modifier | modifier le code]

Au moment de son conseil de révision en 1900, il est étudiant à l'école des maitres-ouvriers mineurs de Douai^[3]. Il est incorporé au 127e régiment d'infanterie le 14 novembre 1901. Le 25 septembre 1902 il est promu Caporal puis le 26 mars 1903 Sergent. En décembre 1903 il travaille à la mine de Groeswen à Nantgarw (en) (Pays de Galles). Il travaille ensuite à Madagascar dans la province de Vatomandry pour la Compagnie Lyonnaise de Madagascar (CLM) société de transport de produits entre Madagascar (Tamatave) et la France (le Havre).

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate et l'ordre de mobilisation du 1 aout 1914 paraît, Edouard Gallet travaille toujours à Madagascar. Il est alors rappelé le 14 octobre 1914 puis incorporé comme Sergent au 1er régiment de Tirailleurs malgaches. Il est promu sous-lieutenant le 14 janvier 1916. Il prend le départ pour la France le 28 aout 1917 sur le cargo "Ville d'Oran" (renommé "Madagascar" en 1944)^[4]. En janvier 1918, il est incorporé dans la 21e compagnie du 33e régiment d'infanterie coloniale. Le 28 juillet 1918 il est tué à poste par un éclat d'obus ^[5]. Son décès est déclaré à Olizy dans le hameau de Violaine dans le département de la Marne. Aprés guerre, son corps est déplacé à la Nécropole nationale de Dormans ^[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 24 juillet 1918)^[7].
Croix de guerre 1914-1918 avec palmes (décret du 1^er juillet 1918).

Citations[modifier | modifier le code]

« dirigeant, le 28 juillet 1918, une patrouille de reconnaissance et reçu par des coups de mitrailleuses, n’a pas hésité à se porter en avant pour déterminer la direction de ce feu ennemi et renseigner utilement. Est tombé glorieusement en donnant cette preuve d’audace et de décision. »

— Citation à l’ordre de l'Armée

« Officier remarquable par ses belles qualités militaires. Le 31 mai 1918, au cours d'un combat de rues en pleine nuit, dans une ville où il était arrivé la veille, a contribué puissamment à rompre le cercle ennemi qui entourait son unité en exécutant une opération pendant laquelle il a capturé deux mitrailleuses ennemies. S'est offert pour franchir seul, à la nage, le fleuve qui séparait sa compagnie de nos lignes pour y porter des renseignements importants et a rempli cette dernière mission avec plein succès. »

— Citation à l’ordre de l'Armée, ordre général n° 596, en date du 1er juillet 1918 Jean-Marie Degoutte^[8]

« Officier remarquable tant par son courage que par son énergique initiative, s’est particulièrement distingué au cours des combats de juillet 1918, en opposant une résistance inébranlable aux plus violents efforts d’un ennemi supérieur en nombre. Une blessure, une citation. »

— Citation à l’ordre de l'Armée, ordre général n° 9527 D, en date du 2 Septembre 1918, Général commandant en chef