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Utilisateur:Nicolas Sègerie/AMP

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L'anticyclone mobile polaire (AMP).

L'anticyclone mobile polaire (AMP) est un concept explicatif, inventé et défendu par le géographe et climatologue Marcel Leroux, aujourd'hui décédé. Ce dernier constate une distorsion entre les hypothèses et modèles descriptifs développés avant l'arrivée des satellites d'observation météorologique et les images des nuages fournies par ces satellites. Les nuages sur celles-ci s'éloignent de la position des fronts classiques. Il pose alors comme hypothèse que le facteur premier du temps qu'il fait sous les latitudes tempérées dépend essentiellement des descentes d'air froid et sec polaire, et que c'est le mouvement de ces masses d'air, appelées AMP, qui produit ensuite les mouvements des dépressions. Cette théorie n'a pas reçu l'adhésion de toute la communauté scientifique, et a suscité de nombreuses controverses, dont certaines sont totalement indignes de certains membres qui se disent de cette communauté comme celle de traiter de "négationniste" tout scientifique qui n'est pas d'accord avec l'ensemble des thèmes et constatations de la mode du "réchauffement climatique" ou "global warming". Comme toute progression scientifique, c'est par l'erreur que l'on progresse ; et les vérifications s'effectuent à partir des observations réelles faites sur le terrain de l'objet d'étude, en l'occurrence ici l'atmosphère. Il est clair que de nombreuses constatations observables sont en contradiction avec l'idée répandue que « le réchauffement est complètement vérifié » et le catastrophisme ambiant. Les tenants de l'opposition à cette théorie des AMP sont le plus souvent bien installés dans les institutions météorologiques ou climatologiques. Mais on recense aussi beaucoup d'acteurs d'opposition dont le seul but est de développer leurs propres commerces ou structures telles des sociétés de prévision, sociétés de modélisation ou de calcul, média anxiogènes, publications liées aux intérêts de leurs annonceurs...(comme ces quelques pages qu'il me faut refaire détruite par l'un d'eux!). Pourtant d'un point de vue scientifique, cette théorie s'est construite selon des modalités rigoureuses à partir d'observations faites dans un contexte initial particulier. Le professeur Leroux qui l'a développé vivait au Sénégal où il était alors instituteur passionné de climatologie. Il a fait des observations nombreuses qui ont fait l'objet en particulier de sa première thèse de doctorat (voir bibliographie sur le site du laboratoire dont il a été le directeur: http://lcre.univ-lyon3.fr/climato/somm.htm). Depuis, il n'a cessé de la développer avec ses étudiants par la méthodologie hypothéticodéductive jusqu'à son décès le 12 août 2008 à Marseille. Si nombreux sont ceux qui ont eu intérêt à dénigrer ce développement conceptuel, nous ne pouvons que conseiller aux lecteurs qui s'intéressent vraiment à la climatologie et à la météorologie, et à toutes les problématiques de risques qui en sont les conséquences, de lire ses ouvrages ou ceux des scientifiques qui ont travaillé en marge. Ce sera plus favorable à l'esprit humaniste que de s'évertuer pendant un siècle encore à détruire par la polémique et des propos en réponse du tac au tac à tel propos échangé par médiatisation interposée. Nous pouvons ici proposer que les arguments favorables ou d'opposition soient présentés tour à tour et discutés.

Description [modifier] Description de l’AMP : L'AMP (Anticyclone Mobile Polaire) est un "météore" au sens de phénomène observable dans l'atmosphère. Cependant, ce phénomène est bien plus considérable dans son extension spatiale que les phénomènes que l'on répertorie habituellement sous ce vocable. Pour fixer les idées, les nuages, l'orage, un halo, un arc-en-ciel, une trombe, une aurore boréale, un faux-soleil, la pluie... sont des météores. La météorologie est la science qui s'est développée autour de l'étude de ces "météores", phénomènes de l’atmosphère. On pourrait croire aujourd'hui que tous ont été étudiés, il n'en est rien car la taille n'était pas observable avant l'avènement des satellites météorologiques avec Tiros en 1960. L'Anticyclone Mobile Polaire est donc un météore formé d’une masse d'air d'une taille gigantesque, de l’ordre d’une fraction d’hémisphère terrestre, puisqu'elle peut s'étendre sur plusieurs milliers de kilomètres, avec une forme qui a souvent été qualifiée de "lenticulaire", mais qui se rapproche plutôt de la forme que prend une masse de fluide (gaz ou liquide) lors d'une turbulence avec une figure caractéristique. Il est facile de s'en faire une idée avec l'imagerie des satellites. L’observation des manifestations météorologiques appelées « dépressions », dans le sens de la théorie dite « norvégienne » du climat, nous est commune par la vulgarisation télévisuelle et médiatique de la prévision météorologique. Cependant l’interprétation n’en est pas identique. Dans la théorie « norvégienne » reprise sous diverses formes par plusieurs « écoles » de météorologie considère que le phénomène qui déferle en produisant l’évolution si marquante du temps serait la « dépression ». Pour la théorie dite des « Anticyclone Mobiles Polaires », ce n’est pas la dépression qui est motrice mais « l’anticyclone » au sens de lieu de forte pression (relative et non par rapport à une valeur standard). En effet, un air plutôt froid, car venant des régions polaires, se dirigeant vers les latitudes intertropicales, est plus dense, plus "massif"; ce qui lui confère une relative prédominance au contact avec des masses d’air plus "réchauffées", moins denses, plus instables, de surcroît chargée d’humidité, ce qui accroît leurs instabilités. L'étude détaillée des événements climatiques permet de reconnaître au travers des paramètres météorologiques (température, pression, humidité, vitesse et direction du vent) les preuves statistiques et synoptiques de la réalité de ces masses d'air et de leur importance pour expliquer l'évolution du temps, et à l'échelle climatique, les climats de chaque zone. L'étude selon les strates de l'atmosphère permet de reconnaître des contradictions dans les modèles des cellules de circulation globale ( cellule de Hadley ou Ferrel). Le modèle des AMP permet de mieux comprendre comment s'établissent les grands équilibres énergétiques à l'échelle globale, comme l'équateur météorologique. L'étude concrète des cas de phénomènes atmosphériques violents prend un sens renouvelé dans l'interprétation de la variabilité des aléas météorologiques. Le problème qui se pose est que ce modèle remet en cause fondamentalement ce qui n'apparait plus que comme le "postulat du réchauffement climatique" qui conduit à reconsidérer les fondements de la climatologie moderne. En utilisant la myriades de sites "météorologiques" qui utilisent la photographie spatiale, chacun peut donc facilement observer lui-même les AMPs. Pour illustrer, autant reprendre un cas du professeur Leroux lui-même de son vivant sur le site de son laboratoire dont il était le directeur: LCRE (laboratoire Climat Risques Environnement) "Le 1er août 1999 – Météosat – VIS – 12 h ,un AMP descend directement de l’Antarctique et s’organise dans l’Atlantique sud, où il va alimenter la circulation d’alizé, qui deviendra mousson au-delà de l’équateur géographique". (que l'on retrouve sur le lien http://lcre.univ-lyon3.fr) [partie refaite après destruction totale - NS] Il est regrettable que certaines personnes qui n'acceptent pas la critique scientifique se permettent de massacrer l'iconographie tirée des ouvrages comme on peut le voir sur les pages qui précèdent. Si le débat scientifique avait un sens pour ces personnes, elles échangeraient honnêtement leurs arguments.

Controverse [modifier] Le concept d'AMP mettrait, selon son auteur, en évidence les lacunes des modèles explicatifs classiques reconduits sur plusieurs générations et utilisées par les plus grandes institutions météorologiques cautionnant uniquement leur approche par les méthodes dites de l'analyse numérique sans en renouveler ou même discuter les prémisses[1]. Ce concept a été critiqué pour plusieurs raisons : Le fait que ce concept soit censé remplacer ceux autour du front polaire, plutôt que de le compléter. Pourtant la théorie des Anticyclones Mobiles Polaires permet de mieux comprendre ce que sont les fronts en météorologie; en particulier il donne un sens plus appuyé au "front froid" et remet le "front polaire" et les catégories de "masses d'air" dans une explication plus proche de la réalité que celles proposées, d'une qualité plus statistique, mais non explicative. La théorie des AMP rend mieux compte de la dynamique pluviogène d'un front et la cause de la "dépression" qui les précèdent. La finalité de la météorologie est souvent la prévision, la climatologie (au sens de la "climatologie concrète", mais pas au sens statistique de la discipline météorologique) cherche plutôt à expliquer. Il n'y a donc pas besoin pour les modélisateurs de concepts pour faire fonctionner la machinerie des modèles, les équations de l'atmosphère et les conditions aux limites sont suffisantes. Encore faut-il que les approximations qui y sont faites soient justifiées et que les valeurs interpolées pour les conditions aux limites soient faites avec pertinence. Par conséquent à l'avenir la possible mise en pratique du concept dans une prévision météorologique même amateur. Certains praticiens de la théorie pratiquent déjà pour eux-même la prévision météorologique avec une fiabilité aussi efficace à en croire les taux de confiance de 2/5 ou 3/5 annoncés par les chaines qui diffusent de la "météo". Un point majeur prête fortement flanc aux critiques : les modèles numériques de prévision actuels ne seraient basés sur les concepts de front polaire, de dépression et d'anticyclone[1] que pour être compréhensible au grand public. Justement, ces modèles sont en fait basés sur les équations fondamentales de la dynamique des fluides, les forces agissant dans l'atmosphère (voir équations primitives atmosphériques)[2]. Mais ils ne tiennent pas compte de tous les phénomènes en raison de problèmes de capacité informatique, du réseau des stations de mesures, mais aussi de "traditions conceptuelles". Comme les modèles descriptifs ne seraient utilisés que par les présentateurs météo qui les trouveraient utiles pour décrire le temps à un public non spécialisé, les modèles ne rendent pas compte des phénomènes comme les perturbations, les dépressions, les anticyclones, et d'autres mouvements majeurs de l'atmosphère. Il y a écart d'une part entre médiatisation des modèles et leur fonctionnement réel. Et d'autres parts, l'analyse par la conception des modèles à partir des équations fondamentales permet de relever des anomalies et des curiosités qui expliquent peut-être pourquoi certaines prévisions ne sont pas suffisamment alarmantes et autorisent des prises de risques qui seraient prévenues si le risque réel météorologique était mieux perçu. C'est un sujet encore en cours d'étude.

Par Nicolas Sègerie.

Voir aussi

Articles connexes Météorologie Cyclogénèse Prévision météorologique Prévision numérique du temps

Liens externes Le site de l'auteur Une critique parmi d'autres

Notes et références ↑ a  b  (fr)Marcel Leroux, « D - Le plagiat par Météo-France du modèle AMP de circulation générale [archive] », L'AMP et la Météo, Université Jean-Moulin. Consulté le 2008-12-22 ↑ (fr)Service météorologique du Canada, « Prévisions numériques opérationelles [archive] », 10 décembre 2008, Bureau météo, Environnement Canada. Consulté le 2008-12-22