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À toi, pour toujours, ta Marie-Lou est une pièce de théâtre écrite par Michel Tremblay en 1971. Il s'agit de la première tragédie moderne de l'auteur : le tragique, au centre du drame, conduit inévitablement ses victimes à la déchéance ou à la mort. Les quatre protagonistes, Marie-Louise, Léopold, Carmen et Manon évoquent la même pitié que les personnages tragiques de l'Antiquité.


Résumé de la pièce[modifier | modifier le code]

La pièce raconte l'histoire d'une famille ouvrière aux valeurs catholiques, d'un couple mal assorti qui n'en finit plus de se rendre malheureux et de donner à leurs enfants un foyer sans amour. Le drame vécu par les parents de la famille Brassard est antérieur au temps de la représentation. Déployée sur deux tableaux, la pièce alterne des dialogues qui ont lieu à dix ans d'intervalle. Le premier tableau se déroule en 1971 et met de l'avant la visite de Carmen à sa soeur, Manon, qui habite toujours le logis de ses parents, morts il y a plusieurs années. Les deux sœurs ne peuvent manquer d'évoquer le passé. Pendant qu'elles parlent de leurs parents, les figures de Léopold, le père alcoolique, dépressif et violent, et de Marie-Louise, la mère anxieuse, névrosée et insatisfaite, ressurgissent du passé, avec entre eux les mêmes désaccords, les mêmes rancœurs, les mêmes récriminations, les mêmes blessures. Le deuxième tableau, pour sa part, évolue en 1961. Il met en scène le quotidien de ce couple qui ne parvient jamais réellement à communiquer, sauf à la toute dernière scène dans laquelle Léopold propose à sa femme une balade en voiture. Accompagné de Roger, leur troisième enfant, les parents de la famille Brassard décèdent dans un accident. La fin laisse toutefois supposer une entente de suicide.


Contexte sociohistorique de création[modifier | modifier le code]

Au Québec, le théâtre des années 60 est dans une forte agitation politique : en plus de souhaiter la légitimation des pratiques théâtrales canadiennes-françaises, le peuple manifeste une volonté de s'affranchir des modèles français. Il tente, également, de se défaire complètement de la communauté canadienne-anglaise à l'origine de son aliénation politique, économique et culturelle. Pour ce faire, il entreprend la création d'un théâtre proprement québécois, basé sur de nouvelles approches de jeu et d'écriture, de même que sur l'exploitation de thèmes et de valeurs fidèles à réalité des Québécois. Le travail de Michel Tremblay s'inscrit dans cette rupture des traditions artistiques. À partir de la fin des années 60, il participe étroitement au déploiement de la créativité dramaturgique québécoise et au rayonnement de sa pratique. Il choisit d'écrire ses pièces en joual, ce qui a d'abord pour effet de choquer les spectateurs, habitués à un théâtre plus conventionnel.

Le rapport au monde qui se dessine dans sa pièce, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, cherche à affirmer l'identité québécoise. Comme souligné dans l'ouvrage intitulé Le théâtre au Québec, 1825-1980 : repères et perspectives, « la dramaturgie de Tremblay sert [...] de détonateur à une prise en charge inédite de la réalité sociale et culturelle, et elle a un indéniable effet d'entraînement, particulièrement en ce qui concerne l'utilisation de la langue populaire sur scène ». [1] Par l'emploi du joual et la représentation des enjeux majeurs de la société québécoise, Michel Tremblay fait de sa pièce un miroir de l'aliénation collective. Le portrait de la famille Brassard dépeint les conditions de travail difficiles, la misère économique, les répercussions de l'échec d'un mariage, l'étouffement du quotidien, etc. Il expose les déficiences du milieu social et illustre des personnages qui sont prêts à bon nombre de choses pour échapper à l'atmosphère tendue du cercle familial : incapables de se projeter dans l'avenir, Marie-Louise et Léopold optent pour la solution radicale.

Dans le programme de sa pièce présentée au Théâtre Périscope en 1990, Michel Tremblay écrit les mots suivants : « J'ai [...] inventé une famille de quatre personnages dont les parents, Marie-Louise et Léopold, représentaient jusqu'à un certain point le Québec au passé avec ses frustrations et son ignorance, et chacun des deux enfants, Carmen en Manon, deux projections du Québec dans l'avenir : j'ai fait de Carmen une femme libérée qui prend sa vie en mains et de Manon une victime du passé qui veut rester confite dans la religiosité de sa mère. »[2] Ainsi, il cherche à ouvrir un espace réflexif en créant un univers culturel fidèle à la majorité des Québécois.


Personnages [3][modifier | modifier le code]

Léopold Brassard :

Léopold est le père d'une famille de trois enfants : Carmen, Manon et Roger. Ouvrier depuis 27 ans dans une manufacture, il reçoit un pauvre salaire lui permettant tout juste de subvenir aux besoins de sa famille. Il est marié à Marie-Louise, une femme qui le perçoit comme un homme grossier et sans-coeur. Comme le couple n'arrive jamais à trouver un terrain d'entente, Léopold passe la majeure partie de son temps à la taverne, car c'est le seul endroit qui lui confère un peu de répit. Bien que l'alcool lui ait été interdit par le docteur dû aux antécédents médicaux de son père, rien ne l'empêche de consommer fréquemment de manière excessive.

Marie-Louise Brassard :

Dans la quarantaine, Marie-Louise se retrouve accidentellement enceinte pour la quatrième fois. Elle fait face à un dilemme important : donner naissance à cet enfant, et ce malgré son âge avancé, ou avoir recours à l'avortement, ce qu'elle se croit incapable de faire. Cette situation intensifie le conflit permanent entre elle et son mari. Se sentant prise dans une relation irrespectueuse où s'accumulent les commentaires haineux et les humiliations réciproques, Marie-Louise commence à jouer la martyre et met la faute sur son époux. Submergée par la haine et la frustration, elle se laisse emporter par la mort que lui suggère son mari.

Carmen Brassard :

À l'âge de 16 ans, Carmen choisit de rediriger son plan de carrière. Ne voulant plus travailler pour le restant de ses jours à la manufacture, elle entreprend de devenir chanteuse. Lorsque ses parents décèdent, la jeune fille quitte sa petite ville pour une durée de six mois et entreprend un stage de perfectionnement. Cette formation lui permet de créer quelques chansons. À son retour, le métier de chanteuse la passionne plus que jamais : Carmen, complètement transformée, est engagée dans un cabaret. Elle baigne dans le bonheur.

Dix ans après le décès de ses parents et de son frère cadet Roger, Carmen franchit le seuil du foyer familial, lieu étouffant qui lui rappelle de mauvais souvenirs. Elle souhaite venir en aide à Manon qui, contrairement à elle, n'a pas su s'affranchir de son passé. Faisant face une seconde fois au manque de volonté de sa soeur, Carmen choisit de quitter la maison définitivement et laisse l'entièreté de son passé familial derrière elle.

Manon Brassard :

Manon, persuadée qu'elle doit remplacer sa mère défunte, tente désespérément de reproduire l'image maternelle gardée en mémoire. Cloîtrée dans sa cuisine complètement blanche, elle se vêtit de noir et fonde ses espoirs dans la religion. Elle choisit de vouer sa vie aux malheurs de sa mère et aux actes condamnables de son père. Contrairement à Carmen, avec qui elle partage le même héritage funeste, la jeune femme refuse de faire table rase et s'accroche à ce qui la tourmente.

Lorsqu'elle reçoit la visite de Carmen, dix ans plus tard, elle ne cesse de ressasser les événements marquants du passé. Elle s'acharne à rappeler à sa soeur la personne détestable qu'était son père. Léopold sera dépeint par sa fille comme un homme sévère, malsain et immoral tandis que Marie-Louise sera qualifiée de victime, voire de martyre. Témoin d'une conversation animée entre ses parents le matin même de l'accident, Manon accuse son père d'être l'unique responsable de la mort des membres de sa famille.

Roger Brassard :

Roger est le plus jeune enfant de la famille Brassard. Enfant non désiré, il devient le souffre-douleur de son père. Victime de la situation familiale précaire, il est amené en voiture et subit malgré lui le même sort que Léopold et Marie-Louise.


Mises en scène[modifier | modifier le code]

La structure du texte de Tremblay favorise la compréhension de ce qui à la fois unit et divise Léopold, Marie-Louise, Carmen et Manon. En choisissant d'entremêler les dialogues, et ce même si les deux événements ont lieu à dix ans d'intervalle, le dramaturge favorise une mise en scène qui établit concrètement les liens étroits qui existent entre le drame vécu par les parents et ce que sont devenues leurs filles plusieurs années après leur mort tragique.

À toi, pour toujours, ta Marie-Lou est une pièce qui repose essentiellement sur la parole. Le texte de l'auteur comporte peu d'indications scéniques. L'une d'entre elles insiste pour que les personnages évoluent dans les lieux « où ils sont les plus heureux du monde »[4] : Léopold à la taverne, et Marie-Louise dans son fauteuil, tricotant confortablement. Leur regard, fixé droit devant eux, ne devrait se croiser qu'à la toute dernière réplique, au moment où les deux personnages s'entendent pour aller faire un tour de « machine ». Ces didascalies suggèrent un jeu et une occupation symbolique de l'espace. La fixité du regard, l'immobilisme et la séparation spatiale entre Marie-Louise et Léopold rappellent leur isolement psychologique de même que leurs divergences d'opinion. Les personnages sont arrachés à la fois aux coordonnés du temps et de l'espace, appuyant ainsi l'idée d'une communication impossible.

La richesse de la pièce, mêlée avec le peu de didascalies, permet aux metteurs en scène de mettre l'accent là où le texte les touche davantage. André Brassard, dans sa mise en scène en 1971, choisit de suivre à la lettre les didascalies de Michel Tremblay. [5] Pour sa part, René Richard Cyr choisit d'aller dans une toute autre direction en n'obéissant pas aux indications de l'auteur. Il cherche, plutôt, à créer une image scénique favorisant l'interprétation des spectateurs. Marie-Louise et Léopold ne sont plus présentés comme des personnages figés, fantomatiques. Ils bougent, occupent l'espace et envahissent celui de leurs filles. L'orchestration des mouvements permet de distinguer clairement les ressemblances entre les personnages des deux générations. Toutefois, le jeu abolit la distance physique entre les protagonistes et met donc de côté l'idée d'un isolement psychologique. L'univers créé par René Richard Cyr souhaite mettre en avant plan l'hérédité à l'origine de « la résignation de Manon et de la difficulté de Carmen de s'affranchir. » [5]

La dernière mise en scène de la pièce remonte à la saison 2016-2017 et est présentée au Théâtre La Bordée. Un peu comme l'a fait René Richard Cyr, Alexandre Fecteau, le metteur en scène, choisit de revisiter de manière audacieuse le texte de Tremblay. L'effet recherché s'appuie sur le caractère symbolique de la pièce : l'aspect réaliste est donc relayé au second plan. Le décor, par exemple, repose sur une imposante structure mobile en forme de roue. Selon le moment de la pièce, le module est transformé en comptoir de cuisine, en bar ou en lieu de travail. Par sa forme, celui-ci rappelle l'engrenage malsain dans lequel la famille Brassard est prisonnière.[6]


Historique et notoriété[modifier | modifier le code]

La première de cette pièce a lieu en avril 1971 au Théâtre de Quat'Sous. Elle connaît ensuite de nombreuses productions au Québec, dont celle au sein de la Trilogie des Brassard, mise en scène par André Brassard, au Théâtre d'Aujourd'hui en septembre et octobre 1991 ; et la production du Théâtre du Trident, mise en scène par Gill Champagne en novembre 2000, qui sera reprise au Théâtre Denise-Pelletier l'année suivante.

L'œuvre, également jouée en anglais au Canada, est « traduite dans pas moins de 33 langues, dont l’allemand, le catalan, le danois, le polonais, le portugais et l’écossais ». Quarante ans après sa création, elle est présentée au Théâtre du Nouveau Monde. Son caractère universel s'explique principalement par ses thèmes : la famille, l'incommunicabilité, l'aliénation, etc.


Productions et distributions[modifier | modifier le code]

1971 / Théâtre de Quat'Sous / Mise en scène d'André Brassard[modifier | modifier le code]

Distribution :

1991 / Théâtre de la Commune / Mise en scène de Denise Verville[modifier | modifier le code]

Distribution :

  • Marie-Ginette Guay: Marie-Louise
  • Jean-Jacqui Boutet: Léopold
  • Manon: Manon
  • Nancy Bernier: Carmen

1996 / Théâtre Duceppe / Mise en scène de René Richard Cyr[modifier | modifier le code]

Distribution :

  • Pierrette Robitaille: Marie-Louise
  • Michel Dumont: Léopold
  • Dominique Quesnel: Manon
  • Pascale Desrochers: Carmen

2000 / Théâtre du Trident / Mise en scène de Gill Champagne[modifier | modifier le code]

Distribution :

  • Lise Castonguay: Marie-Louise
  • John Applin: Léopold
  • Marie-Josée Bastien: Manon
  • Linda Laplante: Carmen

Saison 2010-2011 / Théâtre du Nouveau Monde / Mise en scène de Gill Champagne[modifier | modifier le code]

Distribution :

Saison 2016-2017 / Théâtre de La Bordée / Mise en scène d'Alexandre Fecteau[modifier | modifier le code]

Distribution :


Réception critique[modifier | modifier le code]

À la sortie de la pièce en 1971, les critiques sont mitigées. Dans À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, Michel Tremblay aborde plusieurs tabous : la religion, la figure alcoolique et violente du père, le viol, etc. De plus, la famille y est dépeinte comme un milieu oppressant. En dénonçant clairement les causes d'un drame familial, le dramaturge expose à la fois une misère économique et psychologique. Certains spectateurs diront que l'univers créé par Tremblay est un reflet de ce qui conditionne l'existence des Québécois : pour le public et une majorité de critiques, la pièce est perçue comme le miroir de l'aliénation et permet d'éveiller une conscience collective. D'autres, au contraire, diront plutôt que sa pièce n'est plus fidèle à la réalité. Elle illustrerait, plutôt, une phase historique dont le Québec serait parvenu à se débarrasser.

Raymond Joly, dans son article de la revue Études françaises, affirme que les spectateurs ont quitté le théâtre « avec un sentiment d'impuissance et de désespoir plus lourd que celui qu'inspiraient les premières pièces de Michel Tremblay. [...] À toi, pour toujours, ta Marie-Lou c'est, sous couleur d'une liquidation du passé, un avortement de l'avenir. » [7] Également, tandis que certains reprochent au dramaturge de ne pas avoir suffisamment particularisé les personnages au niveau du langage, d'autres justifient ce caractère univoque par la situation commune des personnages : tous sont prisonniers du même cauchemar familial.

Aujourd'hui, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou est considérée comme l'une des pièces les plus puissantes et intéressantes de Michel Tremblay. Dans son article intitulé « À toi, pour toujours...» : partir ou bien rester, Simon Lambert qualifie l'oeuvre de Tremblay comme une « pièce phare de notre répertoire dramaturgique ».[8] Ainsi, pour plusieurs, elle mérite autant d'attention que sa pièce la plus connue : Les Belles-soeurs. La mise en scène de quatre voix dissonantes pose un défi de taille pour l'époque. Par le chassé-croisé de dialogues ayant lieu à dix ans d'intervalle, l'auteur démontre une habileté indéniable pour l'écriture dramatique.


Références[modifier | modifier le code]

  1. Legris, Renée (1936- )., Le Théâtre au Québec, 1825-1980 : repères et perspectives, VLB éditeur, (ISBN 2-89005-331-8 et 978-2-89005-331-1, OCLC 750676783, lire en ligne)
  2. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  3. Irène Roy, « BARRETTE, Jean-Marc, L’univers de Michel Tremblay : dictionnaire des personnages, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1996 », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, no 22,‎ , p. 175 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI 10.7202/041338ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Tremblay, Michel, 1942-, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, Leméac Éditeur, (ISBN 978-2-7427-7124-0, 2-7427-7124-7 et 978-2-7609-2715-5, OCLC 892198664, lire en ligne)
  5. a et b Louise Vigeant, « « À toi, pour toujours, ta Marie-Lou » », Jeu : revue de théâtre, no 81,‎ , p. 181–183 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  6. « MonTheatre - À toi, pour toujours, ta Marie-Lou », sur www.montheatre.qc.ca (consulté le )
  7. Raymond Joly, « Une douteuse libération : le dénouement d’une pièce de Michel Tremblay », Études françaises, vol. 8, no 4,‎ , p. 363–374 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI https://doi.org/10.7202/036526ar, lire en ligne, consulté le )
  8. « «À toi, pour toujours...»: partir ou bien rester », sur Le Devoir (consulté le )

Autres références :

  • Canoe.ca : L'œuvre de Tremblay a 40 ans [archive]
  • Article sur le site canoe.ca tiré du Journal de Montréal. [archive]
  • Théâtre du Nouveau Monde [archive]
  • Revenir plus haut en :a et b Zone Arts - ICI.Radio-Canada.ca, «  » [archive], sur Radio-Canada.ca (Consulté le 20 mars 2017)
  • «  », Théâtre de la Bordée,‎ consulté le 19 mars 2017 (lire en ligne [archive], Consulté le 20 mars 2017)
  • « À toi, pour toujours, ta Marie-Lou » dans Melançon, Joseph. Le monde de Michel Tremblay, Le monde de Michel Tremblay, Montréal, Éditions Lasman, 1993, p.95-107.
  • Tremblay, Jean-Louis. « À toi, pour toujours, ta Marie-Lou », Jeu, no 63, 1992, p.135-137. Également disponible en ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1992-n63-jeu1070379/27993ac/.
  • Veyrat, Christel. « La dérive d'un monde : À toi, pour toujours, ta Marie-Lou », Jeu, no 99, 2001, p.55-57. Également disponible en ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/2001-n99-jeu1074476/26120ac/.
  • MacDuff, Pierre. « À toi, pour toujours, ta Marie-Lou », Jeu, no 28, 1993, p.136-137. Également disponible en ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1983-n28-jeu1065323/29414ac/.
  • Duceppe, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, [En ligne], 1996, [https://duceppe.com/piece/a-toi-toujours-marie-lou/] (Consulté le 2 novembre 2019).