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Utilisateur:Morgane 7013/Brouillon

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Coprates Chasma[modifier | modifier le code]

Coprates Chasma est un immense canyon qui se situe dans le quadrilatère Coprates de Mars. Coprates Chasma mesure environ 966 Km de long, 100 Km de large et 8 Km de profondeur, ce qui fait de lui un des plus grands canyon de Valles Marineris. Il relie ainsi Melas Chasma (au centre de Valles Marineris) à Capri Chasma (à l’Est de Valles Marineris). Son nom provient du grec classique de la rivière Dez en Perse.

Coprates Chasma based on THEMIS Day IR

Caractérisques[modifier | modifier le code]

Sa latitude la plus au nord est de -10,32° et celle au sud est de  -16,26°. Quant à sa longitude, celle la plus à l’est atteint 307,44° tandis que celle la plus à l’ouest atteint 291,04°. Coprates Chasma possède un diamètre de 958,31 km. Enfin, il a pour latitude centrale -13,27° et pour longitude centrale 299,26°.

Caractéristiques générales
Cible Mars
Type de fonctionnalité Chasma, Chasmata
Système de coordonnées Planétocentrique, +Est, 0 - 360
Latitude la plus septentrionale -10,32°
Latitude la plus au sud -16,26°
Longitude la plus à l'est 307,44°
Longitude la plus à l'ouest 291,04°
Diamètre 958,31 KM
Latitude centrale -13,37°
Longitude centrale 299,26°
Continent Europe
Groupe ethnique Grec

Composition[modifier | modifier le code]

  • Il a été prouvé l’existence d’un lac de 842 m de profondeur dans la partie orientale de Valles Marineris, en particulier à Coprates Chasma.
  • Le fond du Coprates Chasma est composé d’un grand champ de petits cônes dénoyautés, interprétés comme des équivalents martiens de volcans ignés terrestres de boue.
  • Le nombre de cratères ainsi que les relations structurelles prouvent l’idée selon laquelle Coprates Chasma occupe un graben. Le sol de celui-ci est recouvert d’une fine couche de dépôts intra-tough seulement et est relativement intact.
  • Coprates Chasma contient de nombreux affleurements continus susceptibles de dépasser 6 Km de hauteur au niveau des murs (nord et sud) et des flancs centraux 
  • On discerne quatre unités stratigraphiques le long des murs de Coprates oriental : 

- La plus élevée est constituée de couches horizontales et cohérente avec une pile de laves, avec absence de signature spectrale spécifique.

- Dans la seconde unité, les affleurements sont plus clairsemés et les couches situées à des altitudes moyennes sont moins évidentes.

- La troisième se compose de rochers sombres où l’on détecte des phyllosilicates riches en fer et magnésium. Son élévation ainsi que son épaisseur le long des murs varient mais avoisinent 1500 m en moyenne. Cependant, on l’observe souvent sur le dessus d'un substrat rocheux massif formant la quatrième unité. Sa formation peut s’expliquer par une altération aqueuse de la croûte vierge à sa surface ou encore représenter des coulées de lave altérées, placées après la formation de la croûte et modifiées dans un environnement humide.

- La dernière unité, unité basale ou encore croûte noachienne est composée quant à elle de roches aux tons clairs et très fracturées, qui sont caractérisées par des signatures d'orthopyroxène. Il a également été rapporté la présence de matériaux plus foncés et riches en olivine avec des couches possibles dans certaines parties. Cela rend donc le sous-sol localement hétérogène. On a précédemment interpréter cette unité aux tons clairs comme étant un vestige potentiel d'affleurements crustaux primitifs.

  • Coprates Chasma ne contient pas, ou voire très peu de dépôts intérieurs en couches à l’inverse de la majorité des Valles Marineris chasmata. Il est seulement affecté par quelques glissements de terrain.
  • Les digues de Coprates Chasma sont érodées et se terminent la plupart du temps à des altitudes discrètes.
  • A ce jour, les digues dans la partie Ouest de Coprates Chasma n'ont pas pu être identifiées. La détection des digues est rendue difficile par la mauvaise exposition des affleurements de cette région qui sont de nature différente et fréquemment recouverts d'un talus poussiéreux.
  • La partie supérieure de Coprates Chasma est constituée d'une pile de coulées de lave dont l'origine est indéterminée. Il est supposé que les digues auraient pu alimenter ces coulées de lave.

Formation[modifier | modifier le code]

L’effondrement de la clé de voûte n’a pas été prouvé par les données topographiques disponibles néanmoins la formation est expliquée par l’association entre le creux et l’activité volcano-tectonique dans la région de Tharsis. La topographie démontre la présence d’asymétries subtiles ainsi que le développement de failles limites à travers Coprates Chasma.

Intérêt scientifique[modifier | modifier le code]

Les murs de Coprates Chasma sont particulièrement intéressants pour analyser la stratigraphie de la croûte martienne car ces murs sont délimités par des failles normales qui peuvent être visées par les instruments MRO.

Références[modifier | modifier le code]

1.(en) « Coprates Chasma » [doc], sur Wikipédia, (consulté le ).

2.(en) « Valles Marineris » [doc], sur Wikipédia, (consulté le ).

3.(en) NASA, « Coprates Chasma based on THEMIS Day IR » [png], sur Wikimedia Commons, (consulté le ).

4.Ross A. Beyer et Alfred S. McEwen, « Stratigraphie en couche de l'est de Coprates et du nord de Capri Chasmata, Mars », Science direct, vol. 179, no 1,‎ (DOI https://doi.org/10.1016/j.icarus.2005.06.014, lire en ligne [doc], consulté le ).

5.D. L'oiseau, C.Quantin-Nataf et J.Carter, « Quantification de l'altération aqueuse généralisée sur Mars : les plateaux au sud de Coprates Chasma », Science direct, vol. 302,‎ , p. 451-469 (DOI https://doi.org/10.1016/j.icarus.2017.11.002, lire en ligne [doc], consulté le ).

6.(en) C. Brustel, J. Flahaut et E. Hauber, « Valles Marineris tectonic and volcanic history inferred from dikes in eastern Coprates Chasma », AGU Journals, vol. 122, no 6,‎ , p. 1353-1371 (DOI https://doi.org/10.1002/2016JE005231, lire en ligne [doc], consulté le )

7. (en) Richard A. Schultz, « Structural development of Coprates Chasma and Western Ophir Planum, Valles Marineris Rift, Mars », AGU Journals, vol. 96, no E5,‎ , p. 22777-22792 (DOI https://doi.org/10.1029/91JE02556, lire en ligne [doc], consulté le ).