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Gertrude Blanch est née le 2 février 1897 à Kolno dans l'actuelle Pologne, anciennement la partie appartenant à l'Empire Russe, et est décédée le 1 janvier 1996 à San Diego aux États Unis[1]. Elle est une mathématicienne américaine qui a fait des études novatrices sur l'analyse numérique et l'informatique[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gertrude Blanch est nommée, à sa naissance en 1897, Gittel Kaimowitz. Sa famille est composée de ses parents Wolfe Kaimowitz et Dora Blanc ainsi que ses sept frères et sœurs ainés. Son père émigre aux États Unis et elle le rejoint à New York en 1907 à l'âge de dix ans avec sa mère et une de ses sœurs. Elle rentre alors à l'école primaire,puis au collège à Brooklyn, New York, et enfin et diplômée du lycée du district Est de Brooklyn en 1914. Cependant son père décède la même année et elle décide alors de trouver un travaille pour aider financièrement sa mère. Elle est a cette époque connue sous le nom de Gertrude Kaimowitz, une américanisation de son prénom[3].

Elle travaille alors comme commis jusqu'au décès de sa mère en 1927 et deviens citoyenne américaine en 1921. Elle prolonge ses études, de 1928 à 1932, à l’université de Washington, une partie de l'université de New York, ou elle étudie les mathématiques. Elle décide de changer son nom en Gertrude Blanch, prenant l’américanisation du nom de sa mère. Elle prolonge à nouveau ses études et en 1934 obtient son master à l'université de Cornell[4]. Elle continu ses recherches et publie sa thèse de doctorat : Properties of the Veneroni transformation in S_4[5] en 1935 puis publie les résultats de sa thèse en 1937 dans le journal American Journal of Mathematics[6].

En 1938, elle devient directeur technique du "Mathematical Tables Project" à New York ou elle supervise près de 450 personnes avec de grandes capacité de calcul appelé en anglais : "Human computer".

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle supervise les calculs pour l'armée, la marine ainsi que divers projets. Après la guerre elle rejoint l'UCLA, l'institut de l'analyse numérique et par la suite elle rejoint même le laboratoire de recherche aérospatial à la base aérienne Wright Patterson[2][4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

Elle publie plus de trente journaux sur les fonctions approximatives, les fonctions de Mathieu ou encore l'analyse numérique.

En voila quelques exemples :

  • Mathematical Tables and other Aids to Computation
  • American Journal of Mathematics
  • Bulletin of the American Mathematical Society
  • Journal of Mathematics and Physics
  • Journal of Research of the National Bureau of Standards

Livres[modifier | modifier le code]

  • Tables relating to the radical Mathieu Functions (1962)
  • Tables relating to the radical Mathieu Functions : Functions of the first kind (1963)
  • Tables relating to the Mathieu Functions, caractéristics values, coefficients, and joining factors (deuxième éditions en 1967)

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Female Role Models: Gertrude Blanch », sur Coding Blonde (consulté le )
  2. a et b « Gertrude Blanch », sur www.agnesscott.edu (consulté le )
  3. « Blanch biography », sur www-groups.dcs.st-and.ac.uk (consulté le )
  4. a et b « The History of Numerical Analysis and Scientific Computing », sur history.siam.org (consulté le )
  5. « The Mathematics Genealogy Project - Gertrude Blanch », sur www.genealogy.math.ndsu.nodak.edu (consulté le )
  6. « Gertrude Blanch Abstract », sur www.agnesscott.edu (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

http://special.lib.umn.edu/findaid/xml/cbi00162.xml

Lectures associées[modifier | modifier le code]

  • History of Mathematics, volume 34 : Pioneering Women in American Mathematics, The pre-1940 PhD's (écrit par Judy Green et Jeanne LaDuke)