Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Triomphe
Le parcours
[modifier | modifier le code]Le schéma suivant pour l'itinéraire emprunté par certains triomphes ou beaucoup d'entre-eux est basé sur les reconstructions modernes standards[1]. Toutefois des voies originales, provisoires ou qui sont devenues traditionnelles ont existé en fonction des détours imposés par les nombreux réaménagements et reconstructions de la ville au fil des siècles ou parfois par le choix du sénat ou de l'empereur. Le point de départ (le Champ de Mars) se trouvait à l'extérieur de la limite sacrée de la ville (pomerium). Le cortège entrait dans la ville à travers la Porta Triumphalis (it). L'emplacement et la nature des Porta Triumphalis sont parmi les aspects les plus incertains et les plus contestés de la voie triomphale. Certaines sources suggèrent l'existence d'une porte exclusivement dédiée à des processions officielles, d'autres une arche élevée pour la circonstance; ou la Porta Carmentalis faisant fonction de Porta Triumphalis ; ou toute autre porte utilisable au moment du triomphe située dans les environs[2]. Le cortège traversait alors le pomerium, où le général remettait son commandement au sénat et aux magistrats. Il continuait et traversait le site du cirque Flaminius, longeant la base sud de la colline du Capitole et le Vélabre, peut-être en y laissant les prisonniers destinés à l'exécution au Tullianum[3] (prison Mamertine). Il se dirigeait alors vers le Circus Maximus, puis empruntait la Via Triumphalis pour rejoindre la Via Sacra et atteignait ainsi le Forum. Enfin, il montait la colline du Capitole vers le Temple de Jupiter capitolin. Une fois que les sacrifices et les consécrations étaient achevés, la procession et les spectateurs se dispersaient dans les banquets, les jeux et autres divertissements offerts par le général triomphant.
Actuel
[modifier | modifier le code]Le parcours du cortège est immuable, considéré comme un retour à la vie civile des soldats citoyens[4]. En franchissant le pomœrium, le général vainqueur abandonne son pouvoir de commandement militaire (imperium), symbole de son retour à sa condition de simple citoyen. Partant du Champ de Mars[5], où les légionnaires déposaient les armes, se détournant symboliquement du dieu de la guerre, le cortège triomphal passait au Circus Maximus, sur le Palatin, empruntait la Via Sacra (Voie sacrée) puis le clivus capitolinus et se terminait devant le temple de Jupiter Capitolin, où le général vainqueur se purifiait des souillures du sang. Il y sacrifiait lui-même des bœufs à Jupiter Capitolin, Optimus et Maximus (le plus grand et le meilleur).
Synthèse
[modifier | modifier le code]Le parcours du cortège est immuable, considéré comme un retour à la vie civile des soldats citoyens[6]. Toutefois des déviations provisoires ont existé en fonction des détours imposés par les nombreux réaménagements et reconstructions de la ville au fil des siècles ou parfois par le choix du sénat ou de l'empereur. Le schéma suivant pour l'itinéraire emprunté par la plupart des triomphes est basé sur les reconstructions modernes standards[7]. Le point de départ (le Champ de Mars[5]) se trouvait à l'extérieur de la limite sacrée de la ville (pomerium). Les légionnaires y déposaient les armes, se détournant ainsi symboliquement du dieu de la guerre.
Le cortège entrait dans la ville à travers la Porta Triumphalis (it). L'emplacement et la nature des Porta Triumphalis sont parmi les aspects les plus incertains et les plus contestés de la voie triomphale. Certaines sources suggèrent l'existence d'une porte exclusivement dédiée à des processions officielles, d'autres une arche élevée pour la circonstance; ou la Porta Carmentalis faisant fonction de Porta Triumphalis ; ou toute autre porte utilisable au moment du triomphe située dans les environs[8]. Le cortège traversait alors le pomerium, où le général remettait son commandement au sénat et aux magistrats. Le général vainqueur abandonne son pouvoir de commandement militaire (imperium), symbole de son retour à sa condition de simple citoyen.
Il continuait et traversait le site du cirque Flaminius, longeant la base sud de la colline du Capitole et le Vélabre, peut-être en y laissant les prisonniers destinés à l'exécution au Tullianum[9] (prison Mamertine). Il se dirigeait alors vers le Circus Maximus, puis empruntait la Via Triumphalis pour rejoindre la Via Sacra et atteignait ainsi le Forum. Enfin, il montait la colline du Capitole par le clivus capitolinus et se terminait devant le temple de Jupiter Capitolin, où le général vainqueur se purifiait des souillures du sang. Il y sacrifiait lui-même des bœufs à Jupiter Capitolin, Optimus et Maximus (le plus grand et le meilleur). Une fois que les sacrifices et les consécrations étaient achevés, la procession et les spectateurs se dispersaient dans les banquets, les jeux et autres divertissements offerts par le général triomphant.
Ceindre
[modifier | modifier le code]Jn 21:18-En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais ; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas. " Jn 21:19-Il signifiait, en parlant ainsi, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu.
Sénéque
[modifier | modifier le code]- Sénéque, CONSOLATION A MARCIA
Je vois chez les tyrans des croix de plus d'une espèce, variées à leur fantaisie : l'un suspend ses victimes la tête en bas, l'autre les empale; d'autres leur étendent les bras sur une potence. Je vois leurs chevalets, leurs verges sanglantes, et pour chaque membre et chaque articulation autant d'instruments de torture; mais je vois aussi la mort. Plus loin ce sont des ennemis sanguinaires, des citoyens despotes; mais à côté je vois la mort. La servitude n'est plus si fâcheuse quand, dégoûté du maître, on n'a qu'un pas à faire pour se voir libre. Contre les injures de cette vie, j'ai le bienfait de la mort.
Les positions
[modifier | modifier le code]- Jules Loiseleur, Les Crimes et les Peines dans l'Antiquité et dans les temps modernes
L'apôtre André aurait été attaché avec des cordes à une croix en "X" (et non pas cloué) pendant 3 jours avant de mourir ou d'être achevé. Parfois le patient était crucifié la tête en bas. Parfois on ne crucifiait que son cadavre. La croix était alors, « moins le supplice même que le complément au supplice, un moyen d'exposer le patient aux regards avides de la foule. »
Simon-Pierre
[modifier | modifier le code]D'après Tertullien, Pierre serait mort crucifié et d'après Origène, il serait mort la tête en bas « selon l'usage romain de crucifier les esclaves (citation de l'auteur ou citation d'Origène ?). » Selon en:wp Origène a écrit « Pierre fut crucifié à Rome avec sa tête vers le bas, comme lui-même avait voulu souffrir[10]. » "Sermon by Leo the Great (440–461)". Ccel.org. 2005-07-13. Retrieved 2010-09-12.
Le Depositium martyrium de 354 célébrait Paul et Pierre le 29 juin, Paul sur la voie d'Ostie et Pierre à la catacombe de la Via Appia !!
Selon it:wp: La légende ne semble pas être réaliste, parce que la prison Mamertine était destinée aux prisonniers qui devaient être soigneusement gardés (comme Jugurtha ou Vercingétorix ) et certainement pas un homme comme l'apôtre, l' un des nombreux immigrants dans la capitale, à moins que Nero n'a pas jugé si dangereux pour libérer un soulèvement dans la sphère de la communauté chrétienne. Bien qu'il n'y ait aucune preuve de la permanence des deux en prison, la tradition est encore très ancienne et la transformation de la prison dans l'église remonte au IVe siècle à la demande du pape Sylvestre Ier .
Le Martyrologe romain et le Synaxaire des Églises orientales ainsi que le Décret de Gélase (IVe – VIe siècle) insistent: "Pas un autre jour, comme le disent les hérétiques, mais en même temps et le même jour Paul et Pierre ont été couronné de la mort glorieuse dans la ville Rome sous l'empereur Néron[11] » [84] (Juin 29).
- Dans les sources juives
- Article he:פטרוס (Pierre) en hébreu
La mort de Pierre est mentionnée comme l'un des saints martyrs qui ont déterminé le jeûne du 9 Tevet. Lenten écrit dans le Choulhan Aroukh[12] sans aucune explication sur ce problème. Selon le Baal HaTourim et le Choulhan Aroukh, la raison de ce jeune ne serait « pas connue[13] ». Certains soutiennent que ce jeune se justifie par la mort de Pierre mais qu'on ne peut l'écrire ouvertement par crainte de la répression.
Flavius Josèphe
[modifier | modifier le code]4. [123] Il faisait encore nuit quand toute l'armée, groupée en compagnies et en divisions, se mit en route sous la conduite de ses chefs et se porta non autour des portes du palais, placé sur la hauteur, mais dans le voisinage du temple d' Isis (26) où les empereurs s'étaient reposés cette nuit-là. Dès le lever de l'aurore, Vespasien et Titus s'avancent, couronnés de lauriers, revêtus des robes de pourpre des ancêtres et gagnent les portiques d'Octavie (27) où le Sénat, les magistrats en charge et les citoyens de l'ordre équestre les attendaient. On avait construit devant les portiques une tribune où des sièges d'ivoire étaient placés pour les princes ; ils s'avancèrent pour s'y asseoir, et aussitôt toute l'armée poussa des acclamations à la gloire de leur vertu. Les empereurs étaient sans armes, vêtus d'étoffes de soie et couronnés de lauriers.
Vespasien, après avoir fait bon accueil aux acclamations que les soldats auraient voulu prolonger, fit un signe pour commander le silence qui s'établit aussitôt ; alors il se leva, couvrit d'un pan de son manteau sa tête presque entière et prononça les prières accoutumées ; Titus fit de même. Après cette cérémonie, Vespasien s'adressa brièvement à toute l'assistance et envoya les soldats au repas que les empereurs ont coutume de leur faire préparer. Lui-même se dirigea vers la porte qui a tiré son nom des triomphes, parce que le cortège y passe toujours (28). Là, ils prirent quelque nourriture et revêtus du costume des triomphateurs, sacrifièrent aux Dieux dont les images sont placées sur cette porte ; puis ils conduisirent le triomphe par les divers théâtres, pour que la foule pût le voir plus aisément.
5. [132] Il est impossible de décrire dignement la variété et la magnificence de ces spectacles, sous tous les aspects que l'on peut imaginer, avec ce cortège d'œuvres d'art, de richesses de tout genre, de rares produits de la nature. Presque tous les objets qu'ont jamais possédés les hommes les plus opulents pour les avoir acquis un à un, les œuvres admirables et précieuses de divers peuples, se trouvaient réunis en masse ce jour-là comme un témoignage de la grandeur de l'Empire romain. On pouvait voir des quantités d'argent, d'or, d'ivoire, façonnées suivant les formes les plus différentes, non pas portées comme dans un cortège, mais, si l'on peut dire, répandues à flots comme un fleuve : on portait des tissus de la pourpre la plus rare, des tapisseries où l'art babylonien avait brodé des figures avec une vivante exactitude : il y avait des pierreries translucides, les unes serties dans des couronnes d'or, les autres en diverses combinaisons et si nombreuses que nous pouvions craindre de nous abuser en les prenant pour les raretés qu'elles étaient. On portait aussi des statues de leurs dieux (29), de dimensions étonnantes et parfaitement travaillées, chacune faite d'une riche matière. On conduisait aussi des animaux d'espèces nombreuses, tous revêtus d'ornements appropriés. La foule des hommes qui les tenaient en laisse étaient parés de vêtements de pourpre et d'or : ceux qui avaient été désignés pour le cortège offraient, dans leur costume, une recherche, une somptuosité merveilleuses. Les captifs eux-mêmes, en très grand nombre, étaient richement parés, et l'éclat varié de leurs beaux costumes dissimulait aux yeux leur tristesse, effet des souffrances subies par leur corps. Ce qui excitait au plus haut degré l'admiration fut l'aménagement des échafaudages que l'on portait : leur grandeur même éveillait des craintes et de la méfiance au sujet de leur stabilité. Beaucoup de ces machines étaient hautes, en effet, de trois et quatre étages et la richesse de leur construction donnait une impression de plaisir mêlé d'étonnement. Plusieurs étaient drapées d'étoffes d'or, et toutes encadrées d'or et d'ivoire bien travaillé. La guerre y était figurée en de nombreux épisodes, formant autant de sections qui en offraient la représentation la plus fidèle ; on pouvait voir une contrée prospère ravagée, des bataillons entiers d'ennemis taillés en pièces, les uns fuyant, les autres emmenés en captivité : des remparts d'une hauteur surprenante renversés par des machines ; de solides forteresses conquises ; l'enceinte de villes pleines d'habitants renversée de fond en comble : une armée se répandant à l'intérieur des murs ; tout un terrain ruisselant de carnage ; les supplications de ceux qui sont incapables de soutenir la lutte ; le feu mis aux édifices sacrés ; la destruction des maisons s'abattant sur leurs possesseurs : enfin, après toute cette dévastation, toute cette tristesse, des rivières qui, loin de couler entre les rives d'une terre cultivée, loin de désaltérer les hommes et les bêtes, passent à travers une région complètement dévastée par le feu. Car voilà ce que les Juifs devaient souffrir en s'engageant dans la guerre. L'art et les grandes dimensions de ces images mettaient les événements sous les yeux de ceux qui ne les avaient pas vus et en faisaient comme des témoins. Sur chacun des échafaudages on avait aussi figuré le chef de la ville prise d'assaut, dans l'attitude où on l'avait fait prisonnier. De nombreux navires venaient ensuite (30).Les dépouilles étaient portées sans ordre, mais on distinguait dans tout le butin les objets enlevés au Temple de Jérusalem : une table d'or, du poids de plusieurs talents (31), et un chandelier d'or du même travail, mais d'un modèle différent de celui qui est communément en usage, car la colonne s'élevait du milieu du pied où elle était fixée et il s'en détachait des tiges délicates dont l'agencement rappelait l'aspect d'un trident. Chacune était, à son extrémité, ciselée en forme de flambeau ; il y avait sept de ces flambeaux, marquant le respect des Juifs pour l'hebdomade. On portait ensuite, comme dernière pièce du butin, une copie de la loi des juifs. Enfin marchaient un grand nombre de gens tenant élevées des statues de la Victoire toutes d'ivoire et d'or Vespasien fermait la marche, suivi de Titus, en compagnie de Domitien à cheval, magnifiquement vêtu ; le coursier qu'il présentait au public attirait tous les regards.
6. [153] Le cortège triomphal se terminait au temple de Jupiter Capitolin ; arrivé là, on fit halte, car c'était un usage ancien et traditionnel d'attendre qu'on annonçât la mort du général ennemi. C'était Simon, fils de Gioras ; il avait figuré parmi les prisonniers ; on l'entraîna, la corde au cou, vers le lieu qui domine le Forum (32), parmi les sévices de ceux qui le conduisaient ; car c'est une coutume, chez les Romains, de tuer à cet endroit ceux qui sont condamnés à mort pour leurs crimes. Quand on eut annoncé sa mort, tous poussèrent des acclamations de joie ; les princes commencèrent alors les sacrifices et après les avoir célébrés avec les prières accoutumées, ils se retirèrent vers le palais. Quelques assistants furent admis par eux à leur table ; tous les autres trouvèrent chez eux un beau repas tout préparé. Ainsi la ville de Rome fêtait à la fois en ce jour la victoire remportée dans cette campagne contre les ennemis, la fin des malheurs civils et ses espérances naissantes pour un avenir de félicité.
7. [158] Après ce triomphe et le solide affermissement de l'Empire romain, Vespasien résolut de bâtir le temple de la Paix
Biblio
[modifier | modifier le code]- Beard, Mary (en): The Roman Triumph,The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, Mass., and London, England, 2007. (hardcover). (ISBN 978-0-674-02613-1)
- Voir la carte, in Mary Beard, The Roman Triumph,The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, Mass., and London, England, 2007, p. 334, la discussion p. 92–105.
- Mary Beard, The Roman Triumph,The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, Mass., and London, England, 2007, p. 334 ; voir la discussion p. 97-101.
- C'est là que Jugurtha et Vercingetorix ont été mis à mort par étranglement.
- (fr) « Le triomphe romain », sur faustula.free.fr (consulté le )
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLes triomphes
- (fr) « Le triomphe romain », sur faustula.free.fr (consulté le )
- Voir la carte, in Mary Beard, The Roman Triumph,The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, Mass., and London, England, 2007, p. 334, la discussion p. 92–105.
- Mary Beard, The Roman Triumph,The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, Mass., and London, England, 2007, p. 334 ; voir la discussion p. 97-101.
- C'est là que Jugurtha et Vercingetorix ont été mis à mort par étranglement.
- « Sermon by Leo the Great (440–461) », Ccel.org, (consulté le )
- Decretum Gelasianum DS 350.
- Orah Hayim, Tk "f Section B.
- Choulhan Aroukh Orah Hayim 580:2 en se basant sur l’Arbaa Tourim Orah Hayim 580, qui cite lui-même le Baha"g.