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Les repercussions de la crise sanitaire mondiale chez les étudiants

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Un des sujets les plus convoités dans les médias depuis les deux dernières années est la crise sanitaire mondiale, déclarée pandémie mondiale le 11 mars 2020, le virus s’est propagé à travers le monde en quelque mois seulement [1]. Les répercussions par rapport à la pandémie sont nombreuses. En effet, celles-ci sont, entre autres, explicables par les nombreux confinements exigés par les gouvernements. Des impacts sont notables au niveau social, économique et psychologique sur les individus. Plus particulièrement au niveau psychologique, une étude a été faite en Chine sur 52 730 participants, près de 35% ont déclarés souffrir de détresse psychologique [1]. Une autre étude dans le même ordre portant sur 7236 participants a établi des symptômes de dépression et d’anxiété généralisés.

Autre que la population en générale, les étudiants sont une catégorie de personne ayant beaucoup de répercussions psychologiques. Ils sont en première ligne de victimes psychologiques de la crise sanitaire. Puisque l’étudiant détient la majorité des cas un jeune âge, il est dans une période de maturation cérébrale, là où les interactions avec les autres sont très importantes pour le développement social. Cette catégorie de personnes est aussi sensible au stress et souvent positionnée dans une situation de vie compliquée (budget, logement, manque de lien social), cette situation peut être vécue difficilement pour certain. Étant déjà des sujets sensibles à l’anxiété, depuis la crise du coronavirus, la situation s’est aggravée considérablement. En fait, parmi 7143 étudiants de l’Université de médecine de Changzhi, 0,9% expriment souffrir d’anxiété sévère, 2,7% d’anxiété modérée et 21,3% d’anxiété légère[1].

En ce sens, plusieurs étudiants témoignent d’une augmentation notable de certaines habitudes de vie telle la consommation d’alcool. Cette consommation est reliée à la détresse émotionnelle dû au manque de soutien social que ressente les étudiants en période de pandémie. Une étude a démontré que plus l’étudiant présente des symptômes dépressifs, plus il consomme de l’alcool. Le cas des étudiants mieux entourés par leur famille illustrent au contraire une diminution de la consommation d’alcool. Une étude par White a été effectuée pour prouver ce fait, sur 312 étudiants âgés d’environ 21 ans, ces derniers étant retournes vivre chez leur parent pendant la pandémie ont vu leur consommation d’alcool diminuer[1].

Les résultats montrent que le niveau de stress a augmenté pour la majorité de la population depuis l’arrivée de la pandémie mondiale généré par le virus le COVID. Le niveau de stress, d’anxiété, de dépression mais aussi la consommation de substances addictives a augmenté. Ce fait s’applique plus particulièrement aux étudiants, car ils sont souvent dans des situations difficiles et lorsque peu entourés, la situation ne fait qu’empirer.



Source en APA 7th : Zerhouni, O., Flaudias, V., Brousse, G. & Naassila, M. (2021). L’impact de la Covid-19 sur la santé mentale des étudiants : mini-synthèse de la littérature actuelle. Revue de neuropsychologie, 13, 108-110. https://doi-org.ezproxy.usherbrooke.ca/10.1684/nrp.2021.0664

  1. a b c et d Oulmann Zerhouni, Valentin Flaudias, Georges Brousse, Mickaël Naassila, « L’impact de la Covid-19 sur la santé mentale des étudiants : mini-synthèse de la littérature actuelle », Revue de neuropsychologie, 2021 (volume 13),‎ , p. 108 à 110 (lire en ligne Accès limité)