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Utilisateur:Mclane09/Brouillon

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Le second règne de Batista est marqué par la corruption de son régime et une collaboration avec les États-Unis[1]. Dès 1953 les rebelles dirigés par Fidel Castro organisent une attaque contre un camp militaire, mais ils seront repoussés et Fidel Castro devra quitter l’ile, avant de revenir en 1956 continuer la révolution[1]. Le 1er janvier 1959, Batista annonce sa démission au poste de président. Le docteur Manuel Urrutia accède alors au poste de président et Fidel Castro au poste de premier ministre[2]. Urrutia quittera le pouvoir la même année. La révolution cubaine apporte donc un gouvernement nationaliste à Cuba[3]. Fidel Castro met alors en place de nombreuses réformes et ne tardera pas à tout nationaliser les secteurs économiques de l’ile, qui étaient possédés en majorité par des Américains[3]. Les tensions montent alors entre Cuba et les États-Unis. L’URSS, voyant en l’île un potentiel allié, commence son rapprochement avec elle dès 1959[3]. En 1960, Cuba entretient un lien économique très fort avec L’URSS et l’influence du socialisme se fait sentir de plus en plus sur l’île. Le 4 janvier 1961, le Président Eisenhower déclare que les relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis sont terminée et le 16 avril 1961, Fidel Castro déclare le caractère socialiste de la révolution cubaine[3]. Le lendemain marque le début du débarquement de la baie des Cochons par des exilés cubains entrainés par l’armée américaine. 3 jours plus tard, l’armée cubaine maitrise l’invasion[3]. Toujours en 1961, pour renforcer le lien déjà fort entre l’URSS et Cuba, Fidel Castro déclare que la nature de la révolution est marxiste-léniniste[4]. Le 7 février 1962, les États-Unis décrètent un embargo contre Cuba[5]. La même année, les Soviétiques construisent une base de lancement de missile sur l’île et installent des missiles à tête nucléaire qui pointent vers les États-Unis, ce qui mènera à la crise des missiles de Cuba en octobre[3]. Les missiles soviétiques seront retirés à la fin de la crise et les deux pays conserveront leurs liens jusqu’en 1991[3]. En décembre 1991 l’URSS est dissoute et le modèle économique soviétique s'effondre[6]. Ces événements viendront gravement toucher l’économie de l’ile des Caraïbes, qui vient de perdre son principal allier économique. Le niveau de vie sur l’ile chute alors radicalement[7]. Fidel Castro président de Cuba depuis 1976 finira par quitter le pouvoir en 2008 pour laisser sa place à son frère Raoul[6]. Il restera président jusqu’en avril 2018, avant de laisser sa place à Miguel Diaz-Canel[6].

Au même moment, le processus de colonisation de la région s’amplifie. Dû au contexte politique d’après 1840, certaines personnes craignent que la culture canadienne-française soit en danger, soit la langue française et la religion catholique[8]. Celui qui était au centre de cette idée d’amplifier la colonisation de la région était le curé Antoine Labelle[9]. Le curé Labelle souhaitait que le territoire occupé par les Canadiens français s’étende de Montréal jusqu’au Manitoba, en passant par le nord de l’Ontario[8]. Pour empêcher les Canadiens français d’immigrer vers la nouvelle Angleterre pour travailler dans les manufactures américaines, l’industrie forestière sera développée dans la région des Laurentides[10]. Des chantiers d’abatage d’arbre seront établis en amont des rivières et des scieries seront construites en aval de ces mêmes rivières pour transformer le bois. Le but était d’utiliser le courant des rivières pour transporter le bois des chantiers jusqu’aux usines[10]. L’industrie forestière finira par devenir le principal secteur économique de la région[9]. Tout au long de ces rivières seront construits des villages et des fermes. Ces villages étaient créés pour pouvoir accueillir les colons et leur permettent de pouvoir pratiquer l’agriculture[8]. Ces colons étaient majoritairement composés de Canadiens français[8], mais aussi d’Écossais et d’Irlandais[11]. Au début de la colonisation, le seul moyen de pouvoir se rendre au nord était à la rame en remontant les rivières[12]. Un chemin de fer sera construit pour relier Saint-Jérôme à Mont-Laurier entre 1891 et 1909[13]. Ce nouveau moyen de transport aidera au développement des industries et facilitera les déplacements dans la région. Ce train relira aussi quelques années plus tard, Mont-Laurier et Montréal[8]. L’ajout de la ville de Montréal dans le circuit du train développera aussi le tourisme dans la région des Laurentides. Les montagnes de ski, la possibilité de chasser, pêcher et trapper étaient des activités attirantes pour les habitants de la région de Montréal[12]. Le chemin de fer finira par être démantelé et son circuit sera converti en piste cyclable en 1996[13]. Durant le 20iem siècles, des routes seront construites comme la route 11, qui est devenue la route 117 depuis 1979[14]. Cette route relie alors le nord de l’Abitibi à Montréal[15].

  1. a et b « Accession au pouvoir de Fulgencio Batista à Cuba | Evenements | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
  2. « Renversement du président Fulgencio Batista à Cuba | Evenements | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
  3. a b c d e f et g Jacques Lévesque, L'URSS et la révolution cubaine, Montréal, PUM, , 219 p.
  4. Alexis Montambault Trudelle, « L'exception cubaine », sur Perspective Monde, (consulté le )
  5. Carlos BATISTA, « L’embargo américain contre Cuba en vigueur depuis 60 ans », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c « Cuba | Histoire du pays | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
  7. Christian Nadeau, Étude socio-économique et politique: Cuba 1989-2005, Montréal, Université du Québec à Montréal, , 35 p. (lire en ligne), p. 4
  8. a b c d et e « Antoine Labelle | Fondation Lionel-Groulx », sur fondationlionelgroulx.org (consulté le )
  9. a et b Serge Laurin, « LES LAURENTIDES : HISTOIRE EN BREF », sur Patrimoine des Laurentides CyberMagazine (consulté le )
  10. a et b Normand Drummond, « Hautes terres Laurentiennes », sur L'encyclopédie canadienne, (consulté le )
  11. Robert Simard, « Rivière Rouge (Québec) », sur L'encyclopédie canadienne, (consulté le )
  12. a et b admin, « La colonisation du nord québécois au XIXe siècle, Québec », sur Histoire du Québec, (consulté le )
  13. a et b Marie-Catherine Goudreau, « Un documentaire pour le P'tit Train du Nord », sur Journal le Nord, (consulté le )
  14. Adrien Hubert, « Inauguration de la route 117 », sur Bilan du siècle (consulté le )
  15. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )