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Utilisateur:Matteo-1es-nyc/Brouillon

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Bombardement de Bari[modifier | modifier le code]

Le bombardement de de Bari fut une attaque aérienne lancé par la Luftwaffe contre l'armée navale adversaire dans le port de Bari, ville occupée par les forces britanniques l'11 septembre 1943 après l'invasion de l'Italie continentale, pendant la campagne d'Italie de la Seconde Guerre Mondiale. Le soir du 2 décembre 1943, 105 bombardiers Junkers Ju 88 pesant parti de la Luftflotte 2 allemande bombardèrent les navires cargo ancrés à la base du port; l'attaque causa grosses pertes pour les alliés qui ne subissaient pas une attaque aérienne surprise autant éficace à un propre port depuis l'attaque japonais de Pearl Harbor.

Le but de l'attaque fut l'indisponibilité du port, dans lequel la plus grande partie des provisions pour les troupes de la huitième armée britannique affluaient. Huit navires cargo furent gravement endommagés et 17 navires coulèrent, les épaves bloquèrent le port pendant trois semaines. Les anglo-américains ont dût ralentir l'offensive et la construction des installations aéroportuaires de Foggia. Pendant l'attaque le navire SS John Harvey fût endommagée, ce navire transportait une grande quantité de bombes avec du gaz moutarde qui contaminèrent l'eau rapeaudu port.

Historique

Antécédents[modifier | modifier le code]

Compte tenu de l’invasion imminente dans le sud de l’Italie, l'aviation anglo-américaine avait épargné le port de Bari, considéré comme stratégique pour des futurs centres d'approvisionnement de fournitures pour la 8ème armée anglaise et les avions alliés, qui étaient en train de construire des aéroports dans la zone de Foggia et ailleurs dans la région. Cette décision a été prise par rapport à l'offensive aérienne des Alliés contre les centres industriels de l'Allemagne du Sud et contre les lignes d'approvisionnement allemandes en Italie, et dans ce cas l'utilisation immédiate des aéroports et des ports dans la région de Foggia était considéré, par les généraux des Alliés, de grande importance. Il a été décidé que les opérations d’approvisionnement de Salerno devaient laisser la place aux exigences posées par la construction d’un complexe de grandes bases aériennes dans la région de Foggia. Le transport des bombardiers lourds requis un navire égal à celui nécessaire pour transférer deux divisions, et pour les garder opérationnel il y avait besoin d'une quantité de fournitures qui étaient suffisantes pour la 8ème armée. Le 1er décembre 1943 la 15ème flotte aérienne, juste créée, installât son quartier général à Bari, sous le général James H. Doolittle, qui s’installât au bord de mer dans un élégant bâtiment autrefois utilisé par l’armée aérienne italienne. Doolittle eut le rôle d’intensifier les bombardements aériens contre des cibles stratégiques tels que les usines d’avions et de raffineries en Allemagne, qui ont été la cible des bombardiers alliés qui a décollaient des bases situées dans le sud de la Grande-Bretagne. Les bases en Italie auraient pourtant facilité ces transactions, cependant, compte tenu de la mineure distance parcourue par les bombardiers situés dans la région de Foggia, et des conditions météo plus favorables en Italie par rapport à la Grande Bretagne.

De plus les avions alliés avaient aussi le contrôle total de la zone italienne et bombardiers allemands à longue portée avaient accompli seulement huit raids en Italie de la mi-octobre, dont quatre contre Naples. Près des trois quarts des avions de la Luftwaffe avaient été transférés vers l’Allemagne pour la défense du Reich, alors que les bombardiers alliés avaient augmenté la pression contre les aéroports ennemis. Renforcé par cette situation, dans l’après-midi du 2 décembre 1943, maréchal de l’air sir Arthur Coningham, commandant de la Northwest African Tactical Air Force, qui tint une conférence de presse où il a déclarât que les Allemands avaient perdu la guerre aérienne et a ajoutât : « je la considèrerait comme une insulte personnelle si l’ennemi essayérait une action significative dans cette zone. »

La défense aérienne de Bari a été par conséquent négligée, aucun escadron d'avions de la RAF n’avait une base là et les combattants qui étaient dans la zone ont été assignés à l'escort autres transports ou en missions d'attaque, mais pas pour la défense du port, dont les défenses terrestres étaient tout à fait insuffisantes. Le commandement de la Luftwaffe, qui avait l’intention de perturber et ralentir les fournitures des Alliés qui atteignaient le port de Bari, avait depuis longtemps prévu une attaque contre des navires amarrés dans le port, attendant le bon moment pour le faire : ce moment fut fixée pour le début de décembre, quand la lune donnerait une visibilité suffisante aux pilotes.

Le 2 décembre plusieurs dizaines navires alliés se trouvaient dans le port de Bari ; en raison des faibles heures de lumière du jour disponibles en décembre, afin d’accélérer le déchargement des fournitures du port après la couchée du soleil était illuminé et fonctionnait à pleine capacité. Parmi les navires ancrés dans le port, était amarrée la classe Liberty ship John Harvey commandée par le capitaine Knowles, arrivé quatre jours plus tôt après un long voyage commencé à Baltimore et qui s’était poursuivi avec des escales à Norfolk, Oran et Augusta. Le navire attendait au port pour décharger son contenu : 1350 tonnes de bombes contenant une substance toxique, communément appelé gaz moutarde. Bien que plusieurs agents étaient au courant de la cargaison inhabituelle et dangereuse, la priorité fut donnée à d’autres navires transportant des fournitures médicales et de munitions conventionnelles et la John Harvey attendait sur le quai à côtés d’autres quatorze navires. Les U-boot allemands était présents dans l’Adriatique, et des chercheurs ont conclu que « le navire était dans l’endroit le plus sûr qu’il pouvait trouver à ce moment-là » .

L'attaque aérienne allemande[modifier | modifier le code]

À 17h30, alors que la plus grande partie des soldats Alliés était en train de dîner, un convoi est arrivât au port de Bari, entraînant une hausse du nombre de navires amarrés vers presque quarante navires. Pendant ce temps, au cours d’un vol de reconnaissance au-dessus de la région de Bari, le pilote allemand Werner Hahnd pilote à bord de l’avion de reconnaissance Messerschmitt Me 210, volant à haute altitude, repéré plus de 40 navires ancrés. Le maréchal Albert Kesselring, commandant allemand en Italie, avec son personnel avait auparavant considéré comme des possibles cibles les aérodromes alliés à Foggia, mais la Luftwaffe n’avait pas les ressources nécessaires pour attaquer avec succès un tel grand complexe. Le Generalfeldmarschall Wolfram von Richthofen, commandant de la Luftflotte 2 suggérât comme alternative Bari. Richthofen croit qu'en paralysant le port il pourrait relâcher la pression de la 8ème armée britannique contre les forces allemandes et en même temps paralyser temporairement le déchargement des fournitures dans le port. Il signalât à Kesselring que les seuls avions disponibles étaient ses bombardiers Junkers Ju 88 et qu'il pouvait en rassembler 150 pour le raid. Mais seulement après le rapport de l’avion de reconnaissance allemand 105 Ju 88 ils étaient disponibles pour l’action, qui fut immédiatement initié.

À 19h30 dans son bureau, Doolittle sentit le bruit des avions, mais ce n’étaient pas des C-47 comme il pensait, mais les deux premiers commandos de la Luftwaffe qui lancèrent des boîtes remplies de bandes de papier, que les alliés appelaient Window (fenêtre) et les Allemands Düppel (triche), qui ont servi à détourner les radar. La plupart des avions allemands décollèrent de cinq aéroports dans le Nord de l'Italie (y compris Orio al Serio et Ronchi dei Legionari), alors que certains provenaient de deux aéroports près d’Athènes. Les pilotes des bombardier reçurent l’ordre de voler vers l’est jusqu'à environ 30 miles au nord de Bari, où à 19h25 toute la flotte se réunit, en ce lieu tous les avions se tournèrent vers le sud-ouest et attigèrent la ville en volant à très basse altitude pour échapper aux radar ennemis. Pour raisons techniques 17 unités abandonnèrent la route dans l’Adriatique pour cela les avions qui ont réellement participé à la phase finale de l’attaque étaient 88.

La flotte compacte arriva près de la digue du port de Bari ; le stratagème de dissimulation des radar fonctionnât parfaitement, dû au fait que le radar principal, celui qui aurait dut en premier lancer l'allarme se trouvait sur le toit du teatro Piccinni dans via Vittorio Emanuele, ne fonctionné pas depuis des jours. Les avions britanniques, qui, comme tous les jours, étaient envoyés à patrouiller le ciel crépusculaire, étaient déjà revenus tandis que les commandes alliés avaient imposé à l’artillerie navale de faire feu que en situation d'attaque. Cet ensemble de facteurs favorables permirent aux vingt premiers bombardiers Junkers Ju 88, dirigés par les lumières du port, d'atteindre les objectifs à cinquante mètres de hauteur. Les premières bombes tombèrent dans le centre ville et tuèrent des soldats et des civils près de l’hôtel Corona. Autres bombes déchirèrent les pipelines de carburant du le port, et le pétrole se répandit partout ; un côté de le navire Joseph Wheeler fut éventré par une bombe, alors qu’une explosion détruit le pont de John Bascom. Les produits chimiques utilisés en médecine présents dans ce navire prirent rapidement feu, tout comme les amarres, ce qui entraînât une collision entre ce navire et le John l. Motley, avec une cargaison de 5.000 tonnes de munitions, qui avait déjà été touché par une bombe à la cinquième porte. La Motley en flammes explosa donc et entraînât la mort de l'équipage qui contait 64 membres. L’explosion démolit le flanc gauche de la Bascom, alors qu’une bombe explosa sur le pont du marchand britannique Fort Athabaska, tuant 45 des 55 membres d’équipage.

La Liberty Samuel j. Tilden, touché par un engin explosif dans la salle des machines et ensuite mitraillé depuis un avion allemand, coulât à cause d'une torpille lancée par un navire Britannique pour éviter que le feu ne s'épande pas aux autres navires de cargaison, alors que le cargo polonais Lwów fut touché par deux bombes et pris rapidement feu. Environ une demi-heure plus tard, le dernier avion allemand chutât sa charge de bombes et tournât vers Nord, mettant fin à l’attaque : le marin Warren Brandenstein indiquât que : « Le port était en flammes, la surface de l’eau brûlait et les navires en flammes explosaient » . Dans un premier temps, le vent soufflait dans la direction opposée à la ville, de manière à faciliter l'évacuation de la population, mais bientôt le vent changeât de direction ; la zone autour du port a été envahie par la fumée. En outre, la mer fut envahit par les flammes vus que le carburant des navires et d'autres combustibles brulaient sur sa surface ; beaucoup de marins moururent en essayant de revenir sur la terre ferme.

Aussi la John Harvey fut touchée, qui contenait dans sa cargaison contenait du gaz moutarde, qui a explosât quelques instants après l’explosion de la Motley, tuant le commandant et 77 hommes. La violence de l’explosion de Harvey entraînât aussi l'écoulement du navire de transport Testbank, tuant 70 autres marins et déchirât ensuite les portes du navire américain Aroostook, chargé avec 19 mille barils de carburant. Les explosions déchirèrent le ciel nocturne et on pouvait voir le feu qui brulait les navires et les débris en flammes qui étaient dispersés partout dans le port. Même les vitres du siège de Harold Alexander se brisèrent, qui se trouvait à douze kilomètres de distance du port, et les tuiles s'envolé des toits. Le jeune officier George sud qui travaillait à bord du HMS Zetland, après la guerre, rappelât dans son livre Poisonus Inferno : « il me semblait d'exploser, de brûle à l’intérieur », alors qu’un marin britannique sur le Vulcan vit : « des centaines d'hommes qui nageaient désespérément et qui coulaient en criant et en demandant de l'aide » .

Des centaines de civils moururent à cause d'effondrements pendant qu'ils courraient pour s’abriter, tandis que les marins de la navires mercantiles et les dockers italiens gisaient morts le long de la digue ou flottaient le visage vers le bas dans l’eau imprégnée d’huile. Au total 17 navires coulèrent et huit navires furent gravement endommagés, ce jour-là les Alliés subirent « la plus dévastatrice attaque surprise après Pearl Harbor » comme à la mi-décembre le Washington Post écrit. Probablement seulement 2 avions allemands chutèrent, un fut tomber dans les eaux du vieux port. Le signal de fin d'alerte fut été donné à 23, lorsque la sonnerie a sonnât.

Navires coulés
Nom Pays Type Notes
Ardito Italie Dragamine 3.732 tonneaux de jauge
Aube France navire de charge 1.055 tonneaux de jauge
Barletta Italie navire de charge 1.975 tonneaux de jauge - 44 marins sont morts
Bollsta Norvège navire de charge 1.832 tonneaux de jauge
Devon Coast Royaume Uni navire côtier 646 tonneaux de jauge
Fort Athabaska Canada Liberty ship 7.132 tonneaux de jauge
Fort Lajoie Canada Liberty ship 7.134 tonneaux de jauge
Frosinone Italie navire de charge 5.202 tonneaux de jauge
Genespesca II' Italie navire de charge 1.628 tonneaux de jauge
John Bascom États-Unis Liberty ship 7.172 tonneaux de jauge - 10 marins sont morts
John Harvey États-Unis Liberty ship 7.177 tonneaux de jauge
John L. Motley États-Unis Liberty ship 7.176 tonneaux de jauge - 30 marins sont morts
Joseph Wheeler États-Unis Liberty ship 7.176 tonneaux de jauge - 41 marins sont morts
Lars Kruse Royaume Uni navire de charge 1.807 tonneaux de jauge - 19 marins sont morts
Lom Norvège navire de charge 1.268 tonneaux de jauge - 4 marins sont morts
Luciano Orlando Italie navire de charge
Lwów Pologne navire de charge 1.409 tonneaux de jauge
MB 10 Italie torpilleur
Norlom Norvège navire de charge 6.412 tonneaux de jauge - 6 marins sont morts
Porto Pisano Italie navire côtier 226 tonneaux de jauge
Puck Pologne navire de charge 1.065 tonneaux de jauge
Samuel J. Tilden États-Unis Liberty ship 7.176 tonneaux de jauge
Testbank Royaume Uni navire de charge 5.083 tonneaux de jauge - 70 marins sont morts
Volodda Italie navire de charge 4.673 tonneaux de jauge
Navires endommagés
Nom Pays Type Notes
Argo Italie navire cargo 526 tonneaux de jauge
Bicester Royaume Uni navire de charge 1.050 tonneaux de jauge
Brittany Coast Royaume Uni navire de charge 1.389 tonneaux de jauge
Crista Royaume Uni navire de charge 1.389 tonneaux de jauge
Dagö Lettonie navire de charge 1.996 tonneaux de jauge
Grace Abbott États-Unis Liberty ship 7.191 tonneaux de jauge
John M. Schofield États-Unis Liberty ship 7.181 tonneaux de jauge
Lyman Abbott États-Unis Liberty ship 7.176 tonneaux de jauge
Odysseus Pays-Bas navire de charge 1.057 tonneaux de jauge
Vest Norvège navire de charge 5.074 tonneaux de jauge
Vienna Royaume Uni navire de charge 4.227 tonneaux de jauge
HMS Zetland Royaume Uni Classe Hunt (destroyer)

Conséquences[modifier | modifier le code]

Il y eut 628 blessés par gaz moutarde chez les militaires alliés et le personnel de la marine marchande. De ceux-ci, 69 sont morts dans les deux semaines. La plupart des victimes, néanmoins, comme le capitaine Heitmann du John Bascom, recouvrirent leur pleine santé. Mais les chiffres ne comprennent pas les civils italiens qui ont été exposés à l’agent chimique mortel. Il y eut un exode massif des civils hors de la cité après le raid. Quelques-uns étaient probablement des victimes du gaz et moururent par manque d’un traitement approprié.

Les morts et les blessures furent de véritables tragédies, mais Bari était aussi un désastre stratégique. Le port fut complètement fermé pendant les trois semaines suivant le terrible incident. Le 12 janvier 1944, le général commandant la Ve armée, Mark Clark, lança une offensive sous la forme d’une poussée générale qui incluait des débarquements américano-britanniques à Anzio quelques jours plus tard. Des éléments de la Ve armée traversèrent la rivière Rapido et établirent une tête de pont, avant d’être forcés de se retirer par manque de ravitaillement. Le mauvais temps était la cause officielle pour le problème de ravitaillement, mais la fermeture du port de Bari était probablement un facteur majeur.

Liens externes[modifier | modifier le code]

- https://it.wikipedia.org/wiki/Bombardamento_di_Bari

- http://www.marenostrumrapallo.it/index.php?option=com_content&view=article&id=377:bari&catid=36:storia

- http://www.lagazzettadelmezzogiorno.it/news/home/354349/9-aprile-1945-guerra-nel-porto-di-bari-l-ombra-del-napalm-nel-disastro-henderson.html

- http://www.raiplay.it/video/2014/08/2-Dicembre-1943-Inferno-su-Bari---La-guerra-in-diretta---La-Grande-Storia-del-29082014-435e5871-8798-4af9-816f-2f2578adbee8.html

- http://la-loupe.over-blog.net/article-bombardement-de-bari-121611574.html

- http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Histoire/His0018-RaidLuftwaffeBari.html