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Utilisateur:Matcha0123/Brouillon

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MA PARTIE:

Le féminisme postmoderne, aussi appelé la quatrième vague du féminisme, est caractérisé principalement par la diffusion des revendications du mouvement à travers internet et les réseaux sociaux. Cette nouvelle façon de transmettre l’information permet de toucher un plus grand nombre de personnes et ainsi, permettre aux idées féministes d’obtenir une plus grande visibilité. Les utilisatrices de ces plateformes utilisent d’ailleurs des mots-clics dans le but d’enrichir l’esprit de groupe au sein du mouvement et d’ainsi créer un engouement autour de celui-ci. Des mots-clic, comme le #Metoo en Amérique du nord et le #Balancetonporc en Europe pour dénoncer les diverses violences sexuelles autant verbales, psychologiques ou physiques. Cette quatrième vague du féminisme met en lumière plusieurs revendications telles que les stéréotypes de genre, le harcèlement sexuel en ligne, les luttes contre les violences faites aux femmes et une plus grande représentativité des femmes sur les plans politique, économique et social bien-sûr.

Selon un rapport fourni par statistique Canada, la quatrième vague du féminisme contribue entre autres à une augmentation des déclarations d’agressions sexuelles[[1]]. Selon ce rapport, il y aurait donc une corrélation entre le nombre plus élevé de témoignage présent sur les plateformes médiatiques et le nombre d’agressions sexuelles reportées à la police. Le fait de parler de ce phénomène sur internet permet une plus grande diffusion, mais permet aussi aux victimes de se sentir moins seules et plus appuyées. Les victimes d’agressions sexuelles se sentent donc inspirées par ces mouvements de dénonciation comme le #Metoo par exemple, ce qui leur donne la force de s’exprimer et de dénoncer à leur tour[[2]]. Par ailleurs, ce type de féminisme permet à un plus grand nombre de personnes d’y accéder. Le fait que le mouvement se retrouve à la vue de tous en étant sur le web, celui-ci se rend donc aux yeux de personnes qui, au paravent ne se saurait pas senties concernées, voir même qu’il n’aurait tout simplement pas reçu l’information. Selon un bon nombre de jeunes femmes, les réseaux sociaux ont été leur premier contact vis-à-vis ce mouvement[3].

Sur les réseaux sociaux, on retrouve aussi des influenceurs, qui jouent un rôle clé dans la transmission du message, ils permettent de divulguer l’information d’une façon plus simple à comprendre et à assimiler dû à l’utilisation d’un vocabulaire de tous les jours et au lien de confiance qu’ils partagent avec leur communauté[4]. Les influenceurs ont pour la plupart du temps, une grande audience qui les suivent quotidiennement. Comme leurs auditeurs les suivent plus ou moins jours après jours, ceux-ci sont très influencés et donc porter à adhérer davantage à leurs idées dû au fort lien de confiance créer.  

525 mots


[1] Statistiques Canada. 2020. Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada en 2019,  https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2020001/article/00010-fra.htm, Page consultée le 21 avril 2023.


[2] Statistiques Canada. 2020. Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada en 2019,  https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2020001/article/00010-fra.htm, Page consultée le 21 avril 2023.


[3] LANCTÔT Aurélie, dans : Des paillettes aux revendications : quelques bribes du possible « renouveau féministe », parution mars 2015, consulté le 19 avril 2023.


[4] DUVELLE-CHARLES Elvire, dans : "Féminisme et réseaux sociaux", Hors-d'atteinte, publié février 2022, consulté le 19 avril 2023.


PARTIE DÉJÀ EXISTANTE:


Butler Ce qui distingue fondamentalement le féminisme postmoderne des autres formes du féminisme est l'idée que le sexe, ou du moins le genre, est une construction sociale qui s'opère par le langage. Cette thèse a été mise en avant par Judith Butler dans son ouvrage publié en 1990 Gender Trouble. Elle part des travaux de Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Jacques Lacan et Luce Irigaray afin de les critiquer3.

Butler critique la distinction habituelle entre le sexe, qui ressortirait du biologique, et le genre, qui serait une construction sociale. Selon elle les objets matériels sont aussi des constructions sociales. De plus elle condamne l'idée que le genre, construction sociale, serait toujours créé de la même façon. Comme elle maintient que la subordination des femmes n'a pas une seule cause ni une seule solution, les critiques du féminisme postmoderne en concluent qu'il est dès lors impossible d'avoir une vision claire de l'action à entreprendre. Par ailleurs, Butler elle-même rejette le terme de féminisme postmoderne qu'elle trouve trop vague pour signifier quelque close de clair4.


Frug Bien que le postmodernisme résiste à la caractérisation, il est possible d'identifier des thèmes que les féministes postmodernes partagent. Mary Joe Frug explique que l'un des principes du postmodernisme est de penser que l'expérience humaine est liée d'une façon inextricable avec le langage. Le pouvoir ne s'exerce pas seulement par la force mais aussi par le langage qui définit la réalité.

Frug explique aussi que le sexe n'est pas naturel ni déterminé complètement ou définissable. Frug explique que les mécanismes culturels encodent le corps féminin avec des significations puis expliquent celles-ci en faisant référence à une différence naturelle entre les sexes alors que c'est la culture qui les a créées5

En France Le féminisme en France à partir des années 1970 a produit son propre féminisme postmoderne grâce à des auteures tels que Julia Kristeva ou Hélène Cixous.

  1. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2019 », sur www150.statcan.gc.ca, (consulté le )
  2. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2019 », sur www150.statcan.gc.ca, (consulté le )