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Utilisateur:Marie-Claire Rhéaume/Brouillon

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Brouillon Wikipédia[modifier | modifier le code]

La prostitution en soi n’a jamais été illégale au Canada. Cette pratique concerne l’acte de donner ses services sexuels contre un bien quelconque, comme de l’argent en grande partie. Cependant, plusieurs règlements entourant la prostitution la rendent difficile à être exercée, elle détient alors d’un statut de semi-légalité. Le Code criminel interdit de nombreuses pratiques livrées par celle-ci, comme l’article 213 dictant qu’il est illégal de communiquer ou de tenter de communiquer avec une autre personne dans le but d’obtenir des services sexuels en échange d’une rémunération. De plus, l’article 210 du Code criminel cite que se retrouver dans une maison de débauche ou d’exploiter une telle maison peut entraîner une peine d’un maximum de deux ans de prison. À son tour, l’article 212 cite l’illégalité de vivre des produits de prostitution. Il est aussi illégal d’induire ou de tenter d’induire une personne à avoir des rapports sexuels illicites avec une autre personne, soit au Canada, soit à l’étranger et il est aussi hors la loi d’obtenir, ou de tenter d’obtenir, les services sexuels d’un jeune. La prostitution demeure, malgré ces lois, l’un des sujets les plus controversés, faisant naissance à des débats politiques et sociaux. L’acte d’offrir ses services sexuels contre de l’argent n’est pas nouveau au Canada. Prenons l’exemple des années 1980 ou les coutumes étaient différentes d’aujourd’hui. La plupart de ces actes se portaient à l’intérieurs de maisons closes, principalement à la « basse-ville » de Québec et d’Ottawa. Dans ces années, l’instauration de chemins de fer est un aspect propice à ce genre de pratique. Les maisons de débauche se sont alors rapprochées des gares ferroviaires. Cependant, plusieurs convictions ont été mises en place dès les années 1985, rendant l’exploitation de ces bâtiments d’avantage délicat. À la Première Guerre mondiale, où il était difficile pour les femmes de se trouver un emploi, de nombreuses de celle-ci se livraient à la prostitution. Toutefois, lorsque la Deuxième Guerre mondiale connut son essor, de nombreuses femmes abandonnaient ces pratiques pour aller se trouver un travail, mais la prostitution demeura une pratique commune.  

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  1. Ministère de la Justice Gouvernement du Canada, « Ministère de la Justice - La prostitution chez les jeunes : analyse documentaire et bibliographie annotée », sur www.justice.gc.ca, (consulté le )
  2. « Saviez-vous que la prostitution est légale au Canada ? - LaLoi.Ca », sur www.laloi.ca, (consulté le )
  3. Ministère de la Justice, « Lois codifiées Règlements codifiés », sur laws-lois.justice.gc.ca, (consulté le )
  4. « Prostitution | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  5. « La prostitution au Canada : obligations internationales, droit fédéral et compétence provinciale et municipale », sur lop.parl.ca (consulté le )