Utilisateur:Logret de Carlin/Félix Ayot

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Félix Ayot
Fonctions
Maire 1932-1941
Gouvernement Troisième République
Biographie
Résidence Gassin, Var
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Félix Ayot est un . Il fut maire de Gassin de 1932 à 1941. Il possède à Gassin, vers l'entrée de Saint-Tropez, la villa Poulideto.

Épéiste ? NON[modifier | modifier le code]

Il a existé à la même période un épéiste du nom de Félix Ayot. Il combat en 1925 pour "l'assaut de Bienfaisance" avec les Belges[1]. Il participe à divers engagements[2], ainsi qu'à un grand gala en janvier 1926 au Nouveau Cirque[3]. Il affronte le champion italien Aldo Nadi. Il affronte à nouveau l'Italien lors d'un combat en 1936 à Anvers[4] ; il seconde René Haussy.

Il obtient la seconde place au tournoi international d'épée de Nice en 1925 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k540113r/f2.item.r="félix ayot".zoom

Participation à des tournois :

6 mai 1911 : assaut au cercle d'Anjou (La France, 5/51911)

24 février 1924 : Gala annuel du Palais de la Nouveauté https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76128772/f4.item.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22.zoom

avril 1925 : tournoi international d'épée du casino municipal : second https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k540113r/f2.item.r="félix ayot".zoom

mai 1925 : (professeur) Académie d'épée de Paris https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4735393j/f5.item.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22.zoom

6 juin 1926 : lors du championnat de sabre amateur, Félix Ayot remporte l'épreuve d'épée des professeurs ex aequo avec Sélim. L'ère nouvelle 7/6/1926, L'Homme libre 7/6/1926

9 septembre 1927 : contre le champion italien Aldo Nali https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8190803/f4.image.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22?rk=21459;2 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8190803/f4.image.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22?rk=21459;2

août 1930 : tournoi international d'Anvers https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k793012h/f4.item.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22.zoom

Comme jury :

1924 : (maître) prix Gramont-Lesparre au cercle d'escrime d'Anjou https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k293946t/f6.item.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22.zoom Le Figaro 30/4/1924


C'était un "tireur fort et classique", un "excellent maître". En 1926, toutefois, il était handicapé par l'âge et par son abandon assez long des combats publics.L'Intransigeant 22/1/1926.

Industriel marseillais[modifier | modifier le code]

Félix Ayot est un industriel marseillais spécialisé dans l'isolation, notamment par l'utilisation du xylolith, béton magnésien réalisé avec de la sciure ou des fibres de bois[5].

Maire de Gassin[modifier | modifier le code]

Félix Ayot est élu maire de Gassin le 14 août 1932 après des élections complémentaires le 31 juillet[6]. Il exerce ses fonctions jusqu'en 1941 (?), date à laquelle une délégation spéciale est nommée par le gouvernement de Vichy pour remplacer le conseil municipal.

Il est en poste en 1937 lorsque se déroule l'assassinat de Mme Paraconi. Favorable à la thèse de l'accident mortel[7],[8], alors que les autorités penchent pour un crime intrafamilial. C'est à sa demande, et après qu'il a lui-même exploré le lit de la rivière, que le garde champêtre Chauvin part à la quête de nouveaux éléments matériels et qu'il retrouve le soulier de la défunte[9]. À l'occasion d'un article sur ce crime, le journal Le Petit Marseillais précise que "l'honorable M. Félix Ayot, qui habite à l'entrée de Saint-Tropez une élégante villa décorée avec le goût le plus sûr"[10].

Après les ravages causés par une tornade les 28 et 29 septembre 1932 à Gassin et dans quatorze autres communes, un comité est créé pour défendre les intérêts des communes et administrés touchés, dont il est nommé trésorier-adjoint[11]. Il se rend alors à Paris et précise les missions de la délégation dans la presse[12].

Il participe à l'enterrement d'Henri Desgrange[13].

Président du Syndicat d'initiative de Saint-Tropez[modifier | modifier le code]

Alors que le petit port de pèche devient un destination touristique recherchée des artistes et de certains notables, Félix Ayot prend la présidence du Syndicat d'initiative. Le maire de Gassin participe activement au développement du port voisin. Il permet, en juillet 1933, l'organisation de l'assemblée générale de la Fédération des syndicats d'initiatives ESSI Côte d'Azur et Corse à Saint-Tropez[14].

Touring Club[modifier | modifier le code]

Lors du conseil d'administration du 7 novembre 1930, il est nommé délégué du Touring-club de France. Il est toujours le délégué du TC en 1937 et 1938[15],[16].

En 1913, un Félix Ayot réside au no 6 de la rue des Vignerons à Marseille https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9758533g/f1515.item.r=%22f%C3%A9lix%20ayot%22.zoom.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est en famille avec le docteur Louis Loubet[17]. C'est un notable[18].

Il est le beau-frère de François Rech, avoué à Marseille[19].

Autre[modifier | modifier le code]

Il est cité dans l'ouvrage de Gustave Meyer et semble s'être rendu en Côte d'Ivoire durant les années 1930.

"sablé le champagne, M. Ayot, prenant sur la table les deux bouchons, nous dit :

-Je vous parie une caisse de champagne, qu'au Noël prochain, je vous apporterai ces deux bouchons en Côte-d'Ivoire, en passant par le Sahara, avec ma traction avant.

Nous relevâmes son défi en riant, persuadés qu'il nous sortait une "galéjade" ; il ne connaissait pas du tout l'Afrique et, à notre avis, ne pouvait quitter sa commune de Gassin pour longtemps, y étant maire."

Gustave Meyer, Un demi-siècle en terre ivoirienne, Paris, La Pensée Universelle, 1975, 313 pages

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Logret de Carlin/Félix Ayot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]


  1. ↑ « Le Siècle 30 mai 1925 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  2. ↑ « Le Siècle 28 mai 1925 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  3. ↑ « L'Homme libre 30 décembre 1925 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  4. ↑ « L'Intransigeant 12 août 1930 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  5. ↑ « Indicateur marseillais : guide du commerce : annuaire du département des Bouches-du-Rhône pour l'année... / publié par Pierre Blanc », sur Gallica, (consulté le )
  6. ↑ « Le Petit Provençal 16 août 1932 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  7. ↑ « Le Petit Provençal 2 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  8. ↑ « Le Petit Marseillais 3 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  9. ↑ « Le Petit Marseillais 3 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  10. ↑ « Le Petit Marseillais 2 décembre 1937 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  11. ↑ Parti social français Auteur du texte, « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
  12. ↑ « Le Petit Marseillais 18 octobre 1932 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  13. ↑ « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / dir. Henri Desgranges », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ Union des fédérations des syndicats d'initiative (France) Auteur du texte, « Bulletin officiel / Union des fédérations des syndicats d'initiative de France, colonies et protectorats », sur Gallica, (consulté le )
  15. ↑ Touring-Club de France Auteur du texte, « Guide de route... / Touring-club de France », sur Gallica, (consulté le )
  16. ↑ Touring-Club de France Auteur du texte, « Guide de route... / Touring-club de France », sur Gallica, (consulté le )
  17. ↑ « L'Intransigeant 12 août 1930 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  18. ↑ « La Vedette : politique, sociale et littéraire... », sur Gallica, (consulté le )
  19. ↑ « Le Petit Marseillais 13 mars 1939 », sur Retronews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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