Utilisateur:Leonard Fibonacci/Chroniques de Michel le Syrien + Cléopâtre - Sabra (mère de Jacob et Joachim)
- Chronique de Michel le Syrien
- Michel le Syrien et Jean-Baptiste Chabot (trad. Jean-Baptiste Chabot), Chronique de Michel le Syrien, t. I, Paris, Ernest Leroux, , 338 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
« Alors Cléopâtre et Antoine se suicidèrent. Auguste tua Semsa et Sabra enfants de Cléopâtre[1]. »
Sabra était donc un nom (araméen ou juif) présent dans la famille de Cléopâtre. Sebrath de la Caverne des trésors renvoie-t-il à Cléopâtre VII ? En d'autres termes le nom (araméen ou juif) de Cléopâtre était-t-il Sabra ou Sebbrath ?
D'autre-part, les historiographes gréco-romains ne mentionnent qu'un seul fils de Cléopâtre exécuté par Octave : Ptolémée XV surnommé Cesarion. On peut en déduire qu'il était aussi appelé Semsa ou Sabra, mais lequel de ces deux noms renvoie à lui ? Enfin, Michel parle d'un deuxième enfant de Cléopâtre exécuté. Est-ce une confusion avec Marcus Antonius Antyllus ou y-a-t-il bien eu un deuxième enfant de Cléopâtre exécuté dont aucune source ne parlerait ?
Caverne des trésors[modifier | modifier le code]
Généalogies de Marie et Joseph[modifier | modifier le code]
- (en) Caverne des trésors
- Eliud took to wife Beshtîn, the daughter of [Fol. 37b, col. 1] Hasâl, and begot by her Eleazar.
- Eleazar took to wife Dîbath, the daughter of Tôlâh, and begot by her Mâtthân.
- Mâtthân took to wife Sebhrath, the daughter of Phinehas, and begot by her two sons at one conception, Jacob and Yônâkhîr.
- p. 195 Jacob took to wife Hadbhîth, the daughter of Eleazur, and begot by her Joseph.
- Yônakhîr took Dînâ, the daughter of Pâkôdh, and begot by her Mary, of whom was born the Christ.
Chronique du patriarche Michel[modifier | modifier le code]
Michel le Syrien' (syriaque : ܡܝܟܐܝܠ ܣܘܪܝܝܐ ; latin : Michael Syrus), dit aussi Michel le Grand (syriaque : ܡܝܟܐܝܠ ܪܒܐ), né à Mélitène en 1126, mort en 1199, fut patriarche de l'Église syriaque orthodoxe du à sa mort le [2].
- Michel le Syrien sur Persée
Après Actium[modifier | modifier le code]
« Alors Cléopâtre et Antoine se suicidèrent. Auguste tua Semsa et Sabra enfants de Cléopâtre[3]. »
Sabra était donc un nom (araméen ou juif) présent dans la famille de Cléopâtre. Sebrath de la Caverne des trésors renvoie-t-il à Cléopâtre VII ? En d'autres termes le nom (araméen ou juif ?) de Cléopâtre était-t-il Sabra ou Sebbrath ?
De la même façon "Esta" correspond-il au titre de déesse que se donnait Cléopâtre ?
- Michel le Syrien et Jean-Baptiste Chabot (trad. Jean-Baptiste Chabot), Chronique de Michel le Syrien, t. I, Paris, Ernest Leroux, , 338 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
Éléments sur les ancêtre directs[modifier | modifier le code]
- Matthan: « le nom de sa femme est connu sous deux formes : Sakūth (à rapprocher du nom de la tradition musulmane: Fâqûdh) et Sabrath. Le premier est le nom du lieu biblique connu en hébreu comme Soukot qui désigne des huttes faites avec des branchages. Le deuxième, Sabrath doit signifier « l'espoir », on retrouve souvent le nom composé Sabarjesus. [Pinhas se trouve toujours dans la liste des prêtres bibliques ; selon Esd. 8, 32, il était le fils d'Éléazar prêtre de Jérusalem.][4] »
- Jacob: (père de Joseph) L'auteur énumère 6 variantes en syriaque en indiquant que les 2 premières sont les plus fréquentes. « La première de ces variantes signifie probablement « femme d'Adiabène ». [le nom de la fille d'Éléazar (donnée en syriaque) souligne la lignée lévite, tout comme le nom de Pinhas][4]. »
- Yonakir: père de Marie , appelé ailleurs Yoaqim. Sa femme « Hana » ou « Dina » n'est mentionnée que dans les manuscrit s(r)[4]. [« Hana », fille de Péqŭd. Péqŭd est attesté comme nom d'une tribu araméenne de l'est de la Babylonie (Ez 23, 23) et aussi de la région de l'embouchure du Tigre et de l'Euphrate (Jr 50, 21).]
Arbre généalogique (Selon la Caverne)[5][modifier | modifier le code]
Éléazar | Dahit | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Péqoud | Sakūth ou Sabrath (Fâqûdh ?) (Esta ?) | Matthan | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Hana | Yonakir | Jacob | Hadyath | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie | Joseph | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dans la tradition musulmane, Élisabeth s'appelle Îsha (ou Ashâ`) et est bien sûr, l'épouse de Zacharie et la mère de Yahya (le Baptiste). Selon le Dictionnaire du Coran, des historiens anciens indiquent que Îsha et Hannah (Élisabeth et Anne) « seraient deux sœurs, filles de Fâqûdh[6]. » Le nom de la femme de Matthan est connue sous deux formes « Sakūth » et « Sabrath ». le premier est le nom du lieu biblique (p. ex. Gn 33, 17) connu en hébreu comme « soukot »[7], cabanes faites avec des branchages et fête du même nom.
Descendants de Cléopâtre[modifier | modifier le code]
Autres enfants connus de Cléopâtre[modifier | modifier le code]
- Avec Marc Antoine
- Cléopâtre Séléné II
- Alexandre Hélios (Joachim ou Eliakim ?)
- Ptolémée Philadelphe (Jacob ?) [a-t-il été donné en mariage avec une "femme d'Adiabène" ?]
Selon Plutarque et Dion Cassius, après le suicide de leurs parents (30 av. J.-C.), les trois orphelins furent élevés par Octavie, sœur de l’empereur Octave Auguste, ex-épouse de Marc Antoine et mère de leurs deux demi-sœurs Antonia l'Aînée et Antonia la Jeune.
Les deux garçons vécurent semble-t-il quelque temps avec leur sœur et leur beau-frère Juba II avant que l'on perde leur trace.
- Avec Jules César
- Fratrie d'Alexandre Hélios et Cléopâtre Séléné
Antonia de Trallès
Antonia la Jeune
- Suite
épouse
successeur
- Ptolémée de Maurétanie a épousé
- Julia Urania enfants
- Drusilla de Maurétanie la Jeune a épousé
- Antonius Felix qui divorce pour épouser la fille d'Agrippa Ier qui s'appelle elle-aussi Drusilla ; Drusilla épouse ensuite:
- Sohaemus d'Émèse
Tombeau de la chrétienne[modifier | modifier le code]
- Le tombeau de la chrétienne: mausolée des rois mauritaniens de la dernière ..., De Adrien Berbrugger
"Les arabes" appellent ce tombeau "kober roumnïa" et l'auteur trouve plein de combinaison pour montrer que ce nom résulte d'un erreur de traduction.
Un autre lieu a été débaptisé en Espagne qui semble aussi une tombe "Tombeau de la chrétienne" et qui s'appelait "Fuesa de la Christiana" en supposant qu'initialement il s'appelait "Caba roumia". Caba se prononce cava et est probablement une grotte ou une sépulture taillée dans le roc.
Pour l'auteur, ce tombeau n'a reçu que 2 sépultures, Juba II et Cléopâtre Séléné. Il exclut tout à fait qu'une autre personne ait pu y être inhumés après ces 2 là. Dans la tombe 2 caveaux ont été identifiés un petit et un autre plus grand qui pourrait être celui de Juba II. Les arguments de l'auteur pour dire que Ptolémé de Maurétanie exécuté par Caligula ce qui a entraîné une révolte en Maurétanie, n'a pas été inhumé dans ce mausolée sont plutôt convaincants. En revanche, il est très improbable que Cléopâtre Séléné ait été inhumé dans ce mausolée.
De même, il n'est pas prouvé qu'il a été construit par Juba II, il pourrait très bien avoir été construit pas Ptolémée de Maurétanie, qui n'aurait pas pû y être inhumés à cause des circonstances évoquées ci-dessus.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Julius Nicanor
- Arius Didyme
- Mausolée royal de Maurétanie
- Actes de Xanthippe, Polyxène et Rebecca
- Utilisateur:Leonard_Fibonacci/Commentaire_de_la_Caverne_des_Tresors
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Michel le Syrien 1899, p. 136
- Venance Grumel, Traité d'études byzantines, « La Chronologie I. », Presses universitaires de France, Paris, 1958, p. 449.
- Michel le Syrien 1899, p. 136
- Andreas Su-Min Ri, Commentaire de la Caverne des Tresors: Étude sur l'Histoire du Texte et des sources, Éd. Peeters, 2000, Louvain (Belgique), p. 435.
- Andreas Su-Min Ri, Commentaire de la Caverne des Tresors: Étude sur l'Histoire du Texte et des sources, Éd. Peeters, 2000, Louvain (Belgique), p. 436.
- Mohamad Ali Amir-Moezzi Dir., Dictionnaire du Coran, Article « 'Imrân et sa famille », LAFFONT, Paris, 2007, pp. 417-418.
- Andreas Su-Min Ri, Commentaire de la Caverne des Tresors: Étude sur l'Histoire du Texte et des sources, Éd. Peeters, 2000, Louvain (Belgique), p. 435.