Julius Nicanor

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Julius Nicanor
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Ie siècleVoir et modifier les données sur Wikidata

Julius Nicanor (Ἰούλιον Νικάνορα) ou Caius Julius Nicanor est une personnalité du Ier siècle qui a été stratège d'Athènes, considéré comme un bienfaiteur de la ville, qui était aussi un poète célèbre. C'était un grec syrien originaire de Hiérapolis en Syrie[1],[2]. Il est connu à la fois par des inscriptions à Athènes et à Éleusis et par une invective anti-Athénienne de Dion de Pruse[2]. Dans plusieurs inscriptions il est honoré du titre de « nouvel Homère et nouveau Thémistocle[3]. » C'est probablement le même que le Nicanor que Stéphane de Byzance appelle le nouvel Homère[1]. Établi à Athènes, il est devenu l'un de ses grands bienfaiteurs au début de la période impériale romaine[1]. Il était florissant au cours du règne d'Auguste qui se termine en 14[1]. Une inscription (IG II2 1723) indique qu'il a été stratège d'Athènes[4]. Qualifié de « nouvel Homère et nouveau Thémistocle », cette mention a été martelée sur plusieurs inscriptions et socles de statues situées à Athènes et à Éleusis[1]. Cette particularité a beaucoup intrigué les spécialistes, surtout qu'il avait précédemment été honoré comme grand bienfaiteur de la cité d'Athènes[5].

Il est possible que ce soit le fils d'Arius Didyme mentionné par Suétone (Vie d'Auguste 89, 1) comme un conseiller d'Auguste avec son père et son frère[6]. Toutefois la question est discutée.

Sources primaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Christopher P. Jones, Julius Nicanor Again, Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, Bd. 178, 2011, p. 79.
  2. a et b Spawforth 2011, p. 113.
  3. Inscriptiones Graecae II², 3788: « L'Aréopage, la Boulè et le peuple d'Athénes (honorent) Julius Nicanor, nouvel Homère et nouveau Themistocle » ; notamment aussi IG II², 3787, IG II², 3786, IG II², 3789, etc.
  4. Simone Follet, Dina Peppas Delmousou, Inscriptions du Musée épigraphique d’Athènes, Bulletin de Correspondance Hellénique, 2008, p. 482.
  5. Anne Gangloff, The Politics of Honour in the Greek Cities of the Roman Empire, ed. Brill, p. 69.
  6. Dietmar Kienast, Augustus, Prinzeps und Monarch, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt, 1982 (ISBN 3534070585), p. 374.