Utilisateur:Keishoku/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Christophe Crépet
Présentation
Naissance
Lyon
Décès (à 57 ans)
Lyon
Nationalité Drapeau de la France France
Formation école des beaux-arts de Paris
Œuvre
Réalisations Église Saint-Pothin de Lyon

Eglise de Bressolles

Publications Plan d'embellissement de la Rive gauche et de la commune de la Guillotière

Christophe Crépet, né le à Lyon et décédé dans cette même commune le (à 57 ans). Il a été inhumé au cimetière de Loyasse. Christophe Crépet est un architecte français[1], qui est à l'origine de la commune de la Guillotière et pour avoir travaillé à la conception du IIIème arrondissement de Lyon.


Biographie[modifier | modifier le code]

Christophe Crépet étudie à l'école des beaux-arts de Paris, où il a été l'élève de de l'architecte Léon Vaudoyer dans les années 1830.

Le 11 mars 1833, il commence à travailler en tant qu'architecte-voyer pour la ville de La Guillotière. Le 22 mai 1838 et jusqu'en 1852, il est architecte pour l'Hospice des vieillards, puis architecte du IIIème arrondissement de Lyon.

Christophe Crépet est également l'auteur d'un Plan militaire de Lyon, qui a été assiégé en 1793. Ce plan sert à l'Histoire politique et militaire du peuple de Lyon d'Alphonse Balleydier en 1844. Il est également l'auteur du Plan topographique de la ville de la Guillotière et de son embellissement, le 5 janvier 1843, puis du projet d'embellissement de Lyon, en 1843.

Il rejoint la société d'architecture de Lyon en 1842[2] et membre de la société littéraire de Lyon en 1847. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1864[3].

Réalisation[modifier | modifier le code]

Le Plan Crépêt de 1845[modifier | modifier le code]

L’inondation de 1840 entraîne la destruction de 250 maisons et en ravage bien d’autres. Ainsi, différents plans se succèdent concernant le réaménagement de la commune de la Guillotière

L’histoire de la rive gauche du Rhône, à Lyon repose est un casse tête pour les historiens tant les plans se sont succèdés et de fausses idées ont été colportées au fil du temps. L'une d'entre elles consiste à penser que le damier rigoureux du réseau des voies qui couvre la plus grande partie de la Guillotière, commune indépendante de Lyon jusqu’en 1852, est dû au seul plan Morand, datant de la fin du XVIIIème siècle. Il est en fait le résultat de trois plans d’alignement et d’extension successifs : non seulement celui de l'architechte Morand, mais aussi celui d’Antoine Scève en 1827 et celui de Van Doren en 1843-46. Le célèbre plan que Christophe Crépet publie en 1845 est intimement lié à l’élaboration du plan Van Doren, sans lequel il n’aurait pu sans doute voir le jour.

       En décembre 1840, le conseil municipal de la Guillotière conseille au maire de « faire le choix d’un bon ingénieur pour faire de suite lever le plan de la ville ». Le maire demande à Christophe Crépet, qui a succédé à l’architecte-voyer Antoine Scève en 1838, d’établir l’avant-projet du cahier des charges. La candidature de Crépet n’est finalement pas retenue du fait que l’exécution du plan précédent avait été confié au voyer de l’époque, Scève, et n’avait pas donné satisfaction. Certains, comme l’ingénieur des Ponts et Chaussées Garella en exprimeront, plusieurs années après, le regret. En effet, au vu des publications et des plans qui sont connus de lui, Crépet possédait une culture urbaine et une capacité d’anticipation que n’avait sans doute pas Van Doren. Car c’est Van Doren qui est nommé le 1er juin 1941 aide-voyer de la ville, attaché au bureau de l’architecture et de la voirie. Les normes techniques concernant la cartographie de Crépet seront respectées. Le plan de Crépet peut être considéré d’une certaine façon comme une revanche et manière de se désolidariser du travail de son concurrent auquel il se dit « complètement étranger ».

       Le projet Crépet est enfin soumis au conseil municipal le 27 septembre 1844, puis adopté, après de nombreux aménagements, le 24 février 1845. Le 5 janvier 1845, Christophe Crépet publie publiquement son plan devenu célèbre, accompagné d’une notice. Il a donc vraisemblablement été publié ou rendu public entre la lecture du rapport de la commission et le début des débats. Crépet se démarque en vigueur du plan Van Doren, et de nombreux points fondamentaux sont identiques dans son projet et dans celui de la commission. En effet, le plan Crépet a un net avantage par rapport aux propositions de la commission. Etant totalement indépendant des contraintes financières, c’est un projet idéal qui frappe les esprits et accède au statut de modèle.

       Le plan Crépet va constamment servir de référence au travail de la commission. Soit il vient accréditer les thèses de la commission, soit il est utilisé comme source d’idées neuves où les conseillers municipaux viennent puiser pour soumettre d’autres propositions. Beaucoup des propositions de la commission sont adoptées, pour seule contestation, la largeur des voies, car elle met directement en cause les finances municipales. Certains auteurs récents déplorent le fait que le plan Crépet soit resté à l’état de projet. Il fut beaucoup plus, puisqu’adopté en grande partie dans le plan d’alignement.

       A l’occasion de l’exposition des plans généraux de Lyon à l’automne 1997, les archives municipales de Lyon ont récemment mené de fructueuses investigations dans des fonds non encore inventoriés. Comme le plan Scève, le plan Van Doren n’est ni correct dans ses relevés, ni terminé, ni approuvé par le Gouvernement.

       Avant la conception du plan Van Doren, il existe un climat de confiance entre les propriétaires et la municipalité, qui permet aux mécanismes d’ouverture des rues, institués lors de la conception du plan Scève, à partir de 1825, de fonctionner parfaitement. Christophe Crépet, voyer de le souligne à plusieurs reprises. A la suite de l’inondation de 1840, il constate que « presque partout, les propriétaires s’empressent de reconstruire, maisons et murs de clôtures, sur leurs anciennes fondations et dans les localités ont les besoins d’une rectification d’alignement se fait principalement sentir. » Cet état de grâce semble se rompre en 1843, date à laquelle Crépet est contraint par le conseil municipal de donner les nouveaux alignements du plan Van Doren, tandis que ce dernier est porté à la connaissance du public. Pourtant, dès 1842, l’exemple de la Rue des Martyrs (actuelle rue de Créqui) permet de constater une opposition de la part des propriétaires. Cette opposition des propriétaires au nouveau plan et aux pratiques de la municipalité est grave, car elle remet en cause l’application du plan Van Doren. En effet, si les parties anciennes de la commune doivent faire l’objet de transactions traditionnelles, la réalisation des voies nouvelles est fondée, au contraire, sur le principe de don gratuit du terrain. L’opposition des propriétaires a très certainement ralenti la réalisation du projet, sans toutefois l’enrayer véritablement car elle semble n’avoir été que temporaire. En effet, après cette date, les donations de terrains continuent. 

Eglise de Saint Pothin

Église Saint-Pothin de Lyon[4][modifier | modifier le code]

  • En raison de l'accroissement de la population, une nouvelle paroisse est créée dans ce quartier et, sur un terrain cédé par les Hôpitaux civils de Lyon. Les Hospices soutiennent donc le projet et cèdent gratuitement 1 856m2 de leurs terrains. Le projet de construction fait l'objet d'un concours, remporté par le parisien Joannès Pellet. Ce dernier est jugé trop lent pour effectuer les modifications, alors il est remplacé par Christophe Crépet, qui a pour projet de faire de cette église, une église « de type ionique mais plus riche, plus grave, plus monumentale ». Il la modifie en 1837, en remplaçant le clocher par un dôme. Les travaux sont réalisés de 1841 à 1843, mais la construction nécessite rapidement des restaurations causées par des désordres architecturaux. De style néo classique, l'édifice présente un plan en croix latine, avec une coupole au-dessus de la croisée du transept et un clocher au-delà du chevet. L'intérieur présente une nef et deux collatéraux. Les voûtes en berceau sont supportées par une colonnade ionique. Christophe Crépet avait prévu un programme décoratif qui n'a jamais été réalisé par mesure d'économie. Cependant, les modifications apportés par Crépet sont tellement considérables qu'il dépasse excessivement le devis estimé pour le Conseil municipal. En effet, il engage des travaux sans autorisation et abuse de sa fonction de fonctionnaire communal. Le budget double, il faudrait à Crépet 257 657 francs au lien de 145 000 francs. Crépet est blâmé mais le budget finit par être accepté. Christophe Crépet termine l'église de Saint-Pothin à Noël 1843. Malgré ces dépassements, l’édifice a été mal construit. Dès 1866, il y a déjà des réparations à faire et le 15 juillet 1872, l’architecte en chef de la ville de Lyon, Girard, écrit que l’église est « en ruines » à la suite de malfaçons de la construction. La ville accepte en 1874 un projet de restauration. 
Dessin de l'Eglise Sainte Foy Les Lyon, avec son ancien clocher

église de Sainte-Foy-lès-Lyon[5][modifier | modifier le code]

église de Bressolles[modifier | modifier le code]

construction du clocher, de la sacristie, de la façade et agrandissement entre 1842 et 1845.

plan d'embellissement de la Rive gauche de Lyon en 1845[modifier | modifier le code]

  • Christophe Crépet évoque l'idée d'un parc urbain, le parc de la Tête d'Or, au nord de la rive gauche.
Plan militaire de Lyon assiégé en 1793 - 1844, vu par Alphonse Balleydier / Dessiné en 1844 par Ch. Crepet

Plan militaire de Lyon assiégé en 1793[modifier | modifier le code]

Ce plan, dessiné par Crépet et vu par Alphonse Balleydier a été réalisé pour "servir à l'histoire politique et militaire du peuple de Lyon".

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Christophe Crépet », sur PSS-Archi (consulté le )..
  2. « CRÉPET Christophe », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le )..
  3. « Christophe Crépet », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. « Église de Saint-Pothin », sur PSS-Archi (consulté le )..
  5. Léon Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p. (lire en ligne), p. 96-97.
  6. Modèle:Rues de Lyon.

Liens externes[modifier | modifier le code]