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Utilisateur:Inès-cmt/Brouillon

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La socialisation différenciée selon le sexe à l'école[modifier | modifier le code]

Définition[modifier | modifier le code]

La socialisation différenciée selon le sexe désigne l'ensemble de valeurs et de normes transmises aux enfants selon qu'ils appartiennent à la catégorie des "filles" ou des "garçons". La socialisation ne se fait donc pas de manière uniforme entre les sexes.[1]

Des différences présentes dès la petite enfance[modifier | modifier le code]

  • 99.5% des professionnels de la petite enfance sont des femmes
  • "La petite fille sera plutôt consolée, cajolée et on trouvera ses larmes plus « naturelles ». Tout cela vient du fait que la société considère que les garçons doivent être forts et ne pas se plaindre."[2]

Répartition des espaces de jeu[modifier | modifier le code]

"Il y a une non-mixité sur le terrain de football central, mais il prend parfois 80% de la surface de la cour de récréation et fait jouer 30 enfants sur 200." [3] Les filles sont reléguées sur les côtés de la cour de recréation et ne se sentent pas légitimes de la traverser quitte à faire un détour pour se rendre à l'endroit souhaité. Avoir moins de place pour jouer, ne pas pouvoir jouer à ce que l’on veut parce qu’on est une fille, ou un garçon pas assez conforme, c’est l’expérience de l’injustice et l’installation d’inégalités durables. Faire une plus grande place aux jeux dits de garçons, répondre aux besoins supposés ou exprimés d’un groupe de garçons, c’est aussi faire le choix de financer les activités dites masculines aux dépens parfois de la pratique des filles ou de la pratique mixte (skate parc, city stade, etc.)."

"Un des moyens de véhiculer ces stéréotypes est le jeu. Les jouets sont socialement déterminés. Ainsi, on aura plus tendance à proposer à un garçon de jouer à la guerre ou aux petites voitures tandis qu'on proposera à une fille de s’occuper de son poupon et de faire le ménage."[4]

Des attentes différentes de la part des adultes[modifier | modifier le code]

"Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société."[5] Ainsi, on attend d'un petit garçon qu'il soit courageux et d'une petite fille qu'elle soit calme.

Orientations professionnelles[modifier | modifier le code]

"Au début de l’école élémentaire, les filles ont des résultats équivalents aux garçons en mathématiques et nettement supérieurs en français. Elles conservent cet avantage en français à la sortie de l’école élémentaire mais ont des résultats inférieurs en mathématiques dès le CE1. En revanche, elles redoublent moins souvent que les garçons.

A la fin du collège, les filles ont un meilleur taux de réussite au Diplôme national du brevet (DNB). Elles obtiennent de meilleurs résultats en français que les garçons mais moins bons en mathématiques.

Après le DNB, les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique et les garçons en voie professionnelle, en particulier en apprentissage.

Au lycée et en apprentissage, quelle que soit la voie générale, technologique ou professionnelle, les filles s’orientent moins vers les filières scientifiques, sauf celles liées au secteur santé.

Dans la voie professionnelle, les filles vont davantage vers les spécialités sanitaires et sociales ou de l’habillement quand les garçons se dirigent plus souvent vers des spécialités en électricité, transport, ou cuisine.

Les orientations sont similaires dans la voie technologique : les filles sont plus présentes dans le domaine de la santé et du social tandis que les garçons s’orientent vers la spécialité industrielle.

Et dans la voie générale, en terminale les filles sont majoritairement dans les doublettes de spécialités humanités/langues-littérature et physique-chimie/sciences de la vie et de la Terre et les garçons choisissent plus mathématiques/physique-chimie et mathématiques/numérique-sciences de l’ingénieur.

Les données montrent que la part des bacheliers dans une génération est de 92 % chez les filles contre 82 % chez les garçons et que les filles obtiennent davantage de mentions quel que soit le choix des doublettes de spécialités.

Les orientations dans l’enseignement supérieur prolongent les choix effectués lors du lycée.

A la sortie de la formation initiale, les femmes sont davantage diplômées que les hommes, mais à diplôme égal, le taux d’emploi des diplômés de master est de 74 % chez les filles contre 81 % chez les garçons."[6]

  1. « La socialisation différenciée », sur MAXICOURS (consulté le )
  2. « La socialisation différenciée », sur MAXICOURS (consulté le )
  3. « Comprendre les inégalités dans la cour d’école par Edith Maruéjouls | » (consulté le )
  4. « La socialisation différenciée », sur MAXICOURS (consulté le )
  5. « La socialisation différenciée », sur MAXICOURS (consulté le )
  6. « Les différences de parcours, de réussite et d’orientation entre filles et garçons », sur Oriane (consulté le )